L'INJUSTICE

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Un après-midi, Isabelle est sortie, laissant mon père et moi à la maison avec Béni. Mon père est installé dans le salon, absorbé par la télévision, tandis que Béni joue avec ses jouets à ses côtés. Je me sens un peu seul, alors je décide de rejoindre Béni pour essayer de jouer avec lui.

Je sors de ma chambre et me dirige vers le salon. Je m'approche de Béni avec un sourire, espérant qu'il accepte de jouer avec moi. Mais, dès que je m'assois à côté de lui, je vois le regard méprisant de mon père se poser sur moi. Je fais de mon mieux pour ignorer cette sensation désagréable et commencer à toucher les jouets de Béni.

Malick : Béni, veux-tu jouer avec moi ? je demande, en essayant de prendre un de ses jouets. Béni semble agité et refuse de me laisser jouer.

Je le supplie

Malick : Allez, s'il te plaît ! Jouons ensemble ! Mais il reste fermement refusant.

Quand j'essaie de prendre le jouet, Béni, frustré, mord brusquement mon dos. La douleur est intense et je crie très fort. Dans ma douleur et ma colère, je gifle Béni.

Mon père, entendant les cris, se lève immédiatement et s'approche des enfants. Il voit ce qui vient de se passer et, dans un accès de rage, il commence à me battre. Ses gifles sont violentes, et il m'accuse

Nicolas : Toi, Albinos, comment oses-tu lever la main sur mon fils !

Je suis en larmes, pleurant et criant le nom de ma mère. Je supplie pour que cela cesse, mais mon père ne s'arrête pas. Il me pousse à me mettre à genoux, les mains en l'air, comme punition. Ensuite, il prend Béni dans ses bras et le console, le serrant contre lui.

Mon cœur est brisé par la douleur et l'injustice. Je reste là, à genoux, pleurant et sentant l'humiliation et la tristesse me submerger.

Quelques heures plus tard, je suis toujours à genoux, les mains en l'air, ma joue droite gonflée par les gifles. Mon père, assis sur le canapé, me lance des regards sévères en me rappelant de ne pas dormir et de rester dans cette position. La douleur et la fatigue me font somnoler, mais chaque fois que je m'endors, il me réveille brusquement.

Ma mère entre enfin dans la maison. En me voyant dans cet état à genoux, avec une joue gonflée et les yeux rouges, elle se précipite vers moi, les larmes aux yeux, et me prend dans ses bras avec une tendresse que je n'ai pas ressentie depuis longtemps.

Mon père, voyant ma mère me prendre dans ses bras, se lève de sa chaise et commence à crier.

Nicolas : Comment oses-tu le mettre debout comme ça ? Je l'ai puni pour ses actes ! cria-t-il avec colère. Ma mère, la voix tremblante, répond avec fermeté.

Isabelle : Qu'a-t-il fait pour mériter une telle punition ? Comment peux-tu le frapper ainsi ?

Elle est en larmes en voyant ma condition et remarque que j'ai une forte fièvre. Elle me serre contre elle, réconfortante.

Isabelle : Ne t'inquiète pas, mon chéri. Je suis maintenant là.

Ma mère m'installe doucement dans le lit et commence à chercher de quoi me rafraîchir pour abaisser ma fièvre. La douleur et l'épuisement se mêlent à une profonde tristesse, mais la présence réconfortante de ma mère est un soulagement dans ce tourbillon de souffrances.

La nuit est tombée, et je tremble sous les couvertures, malgré la chaleur de la chambre. La fièvre continue de me brûler, et chaque frisson me rappelle la douleur de la journée. Ma mère reste à mes côtés, veillant sur moi pendant que je me débats avec la fièvre.

Allongée à côté de moi, ma mère ne peut contenir ses larmes. Son visage est marqué par l'angoisse et la tristesse, et elle murmure des mots de réconfort tout en passant doucement sa main sur mon front brûlant. Ses larmes tombent silencieusement sur l'oreiller, et je peux sentir sa détresse.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 30 ⏰

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Je suis Albinos, Mon Père Me Hait Où les histoires vivent. Découvrez maintenant