Lundi, 6 avril 2020 6h35 :
Je ne sais pas si bonjour est le terme approprié pour vous mes chers lecteurs mais bon, je vous dis bonjour quand même. Moi c'est Grace. Grace Evens j'ai 19 ans et pourtant vous voyez, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu toute une vie...Je ne suis pas grande, c'est question de le dire, du haut de mon 1m55, nous pouvons dire que je vois le monde sous un autre angle si vous voyez ce que je veux dire...J'ai un petit frère âgé de 13 ans, un grand demi-frère âgé de 25 ans, deux parents adoptifs que j'admire et aime plus que tout. Physiquement, je suis plutôt musclée pour une jeune femme de mon âge, mes cheveux sont crépus et noirs, j'ai des yeux marron noisette assez foncés je l'admet mais j'aurais adoré avoir les yeux verts ou d'un bleu magnifique, vous voyez ? J'aurais aimé avoir ce genre de regard qui fait craquer tout le monde. Couleur de peau ? Chocolat au lait avec plus de chocolat que de lait quand même, autrement dit, je suis Noire, même si je dois admettre que j'ai toujours eu du mal à prononcer ce mot qui nous décrits nous, les personnes de couleurs. Selon certains, Noir n'est pas un mot à connotation péjoratif. Admettons. Néanmoins, voyez vous, lorsque ce mot est sorti de la bouche de tant de personnes que je ne saurais les compter, sachez que cela n'a jamais été d'ordre mélioratif. Bien au contraire, ils se sont toujours attachés à peindre cette différence que j'avais avec eux et ils ont été très fort dans leur domaine car ce mot m'effraie toujours autant, d'autant plus que lorsque nous y regardons de plus près, n'avons-nous pas tous une couleur ? Ne sommes nous pas tous des personnes de couleurs ? Dans ce cas-là, pourquoi le soulever ? Ne sommes nous pas tous des Hommes avant d'être une couleur ? Enfin, pleins de question sans réponses auxquels le Monde – plus particulièrement les racistes et les ignorants – ne sont pas prêts à y répondre. Ma famille et moi habitons à Nob Hill depuis l'arrivée de mon petit frère et moi – nous avons été adopté. Cette charmante ville se situe à San-Francisco. En Californie et particulièrement, la 5e avenue, quartier très prisé des personnes d'un certain statut on va dire...La particularité de cette ville ? Son attraction je dirais, ainsi que son charme. Dans cette ville on ne s'ennuie jamais. Il y a toujours quelque chose à faire. Et ça, c'est particulièrement incroyable. Là, comment dire, nous sommes sur la California Street et je cours. Je cours à m'en déchirer les poumons. Je cours. Je cours après celle que j'aime. Celle que j'ai toujours attendue. Je lui hurle de s'arrêter, de m'écouter, que tout se passera bien, que je ne la laisserai jamais tomber. Un passage piéton me sépare d'elle. Juste un. Je le traverse sans faire attention et je suis percutée de plein fouet par une voiture. Je n'ai pas le temps de sentir une quelconque douleur, les ténèbres m'envahissent et je perds connaissance sur le coup. Bon je ne vous en dis pas plus. Laissez moi vous raconter comment j'ai pu en arriver là. Vous allez adorer. Enfin je crois (j'espère) car ce n'est qu'à vous chers lecteurs, que je dédie mon histoire enfin : notre histoire à Victoria et à moi.
Tout a commencé, par une chaude journée d'été du mois d'août de l'année 2019. Le premier août plus précisément. Soit, un an avant ce que je vous ai dit juste avant. C'était un mardi. J'avais eu 18 ans en mars. Je me préparais pour aller dehors et profiter du soleil Californien car en tant que personne de couleur voyez vous un peu de vitamine D ne fait pas de mal du tout, au contraire, dès qu'il y a un brin de soleil, il faut en profiter pour reprendre un peu couleurs. J'étais à deux doigts de sortir lorsque ma mère, Mme Lawrence Evens, grande juge renommée de Californie me stoppa. Je n'étais même pas à un mètre de la porte ! Non mais je vous jure, parfois elle me laisse sans voix, je ne sais pas quoi penser. Je ne fis que la regarder avec intensité et mécontentement. J'admets que la première fois que j'utilise ce regard, les personnes concernées, ont tendance à avoir une légère peur mais pas ma mère, elle est habituée et croyez moi, dans bien des cas, c'est moi qui ai peur d'elle plutôt que le contraire...
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BREATHE : "Is Love Worth Living ?"
RomanceJ'ai toujours été de celles qui rêvaient d'un happy to marriage. Quelque peu idyllique me diriez vous et vous n'avez pas tord. Je suis de celles qui aiment non pas simplement avec un cœur - avec mon cœur - mais de celles qui aiment avec l'âme. Néanm...