Chapitre 6

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J'entends de moins en moins ce qui se passe autour, ma vue devient floue,puis noire ...





Tout est silencieux. Je me sens faible,ma bouche est pâteuse,et mon bras me fait un peu mal,mais ça reste supportable. Qu'est ce qui s'est passé ?

J'essaye d'ouvrir lentement mes yeux ,et y arrive .
La première chose que je vois c'est que je suis dans une chambre d'hôpital . Tout est si blanc !
Une machine à côté de moi montre l'intensité des battements de mon coeur.
Ensuite ,mes yeux se posent sur lui .
Devrais-je dire le docteur Taylor ou mon père ?
Je ne saurais quel titre lui donner.
Qu'est-ce qu'il fait là en même temps !
Une main dans la mienne,il m'a l'air plongée dans ses pensées,tellement plongé qu'il n'a pas remarqué que je viens de me reveiller .
Soit je fais celle qui dort toujours, inconvénient : je ne peux pas retirer ma main de la sienne .
Soit je lui fais remarquer que je suis réveillée, inconvénient : devoir lui parler.
J'opte pour la première option.
Je referme mes yeux et fais comme si je suis toujours endormie ,je n'ai ,ni l'envie ni la force de lui parler .

Mes souvenirs commence à me revenir petit à petit ,mais ils sont encore vagues.
Je crois qu'on m'a renversée et ... J'arrête, essayer de me rappeler me donne un de ces mal de tête!

J'entend la porte de la chambre s'ouvrir .

-"Comment elle va ?" demande une voix de femme.

J'ouvre alors les yeux et en profite pour retirer ma main.
C'est une femme d'une trentaine d'années, blonde au yeux bleus, extrêmement jolie je dois l'avouer .
Ses cheveux sont relevés en chignon négligés ,ses yeux sont entourés de cernes ,les mêmes que sur ceux de mon père ,ceux d'une personne qui n'a pas dormi durant les dernières vingt quatre heures .
A en jugé par son blouson à longue manche,j'en conclus que c'est un médecin.
Elle remarque que je suis réveillée, s'approche de moi,et passe sa main dans mes cheveux :" Ça va ma belle ?" me dit elle en me souriant,le genre de sourire que tu n'a pas besoin de jauger pour savoir qu'il est sincère. Je le lui rends.

-"Oui" dis-je avec une voix un peu plus rauque que d'habitude ,je me racle la gorge ,je dois avoir dormi depuis longtemps.

C'est alors que je remarque le regard qu'a mon père.
Pas pour moi,oh non, mais pour elle. Il la regarde,ou plutôt il la devore des yeux depuis son arrivé, comme un homme passionné par ce qu'il voit .
J'aurai aimé avoir ce regard pour moi ,mais bon...
Soudain,je suis prise de panique. L'une de mes plus grandes peurs,me vient à l'esprit :" Suis-je paralysée? " demande-je d'une voix terrifiée.
Ils éclatent de rire . Ma foi,même leurs rires sont synchronisés .

-"Mais non voyons" fini-t-elle par me dire , "Tu as eu beaucoup de chance tu sais,tu as atteri ,par je ne sais quel hasard ,sur la livraison de matelas qui traînaient encore dehors ,résultat juste un hématome à la jambe et un bandage au bras pour deux semaines, à l'hôpital on t'a même surnommée la miraculée ! " ajoute-t-elle.

J' acquiesce à moitié convaincue,il faut que je vérifie par moi-même si je peux bouger mes jambes.
Ça a toujours été ma phobie,perdre l'usage de mes jambes,enfin à vrai dire j'ai une longue liste de phobies ,mais ça c'est une autre histoire.

Mon père se lève et va causer avec elle dans un coin de la chambre ,puis elle s'en va et il revient s'asseoir près de moi.

Silence.

Visiblement, ni lui,ni moi,ne savons quoi dire . Et je ne compte même essayer de trouver de quoi parler .
Je fixe le plafond ,et lui,est infortablement assis sur une chaise à mon chevet .

-"Ça va?" me dit-il.

C'est une blague,c'est tout ce qu'il a !

-"Oui." je lui donne comme réponse . A monosyllabe ,monosyllabe.

-"Tu sors après-demain,j'ai demandé cette faveur à Maeva, enfin je veux dire au docteur.. je me suis dis que tu ne voudrais pas t'ennuyer longtemps ici" continue-t-il.

C'est donc ça son prénom.

-"OK" dis je sèche. A la guerre comme à la guerre.

Il réajuste ses lunettes et croisse ses bras sur son torse .
-"Tu va venir chez moi." me dit il , à moitié convaincu lui-même.

-"Non! Je rentre chez moi." Dit je en essayant d'avoir l'air ferme,ce qui me donne l'air encore plus pathétique à cause de cette faible chose qui a survecu à l'accident et qui me sert de voix.

-"Ce n'est pas une proposition, j'ai déjà parlé à ta mère de toute façon" dit il en se levant,et il quitte la pièce.

C'est quoi ce nouvel élan d'autorité paternelle ! Je fais ce que je veux et je n'irai pas. Point.

...

Ça fais une demie heure que cette fichue voiture roule.
Il me conduit vers sa maison .
C'est juste parce que je suis faible à cause de ma main qu'il a pu m'emener , de force je précise .
Je n'irai jamais de mon plei grès chez lui.
Il aurait pas pu me payer un billet d'avion de retour,tout le monde serait content!
Mais non, grrrr.

Au fur et à mesure que la voiture avance,la ville devient de plus en plus jolie. Nous entrons dans un quartier résidentiel sécurisé.
J'aurai dû deviner qu'il est plein aux as,en même temps il est cardiologue,ça va de soi.
J'enleve mes yeux de l'extérieur et les posent sur lui,les deux mains sur le volant,il regarde la route et n'a pas l'air de faire attention à moi .
Tiens j'avais pas remarquer qu'on a les mêmes yeux,mi vert mi bleu...
Soudain il tourne sa tête vers moi et je regarde ailleurs aussitôt.
Grillée ! J'aurai dû m'asseoir derrière.
Lorsque nous entrons dans une allée ,je lève les yeux .
C'est sa MAISON ça !
Devant moi,une grande demeure à deux étages et deux entrées. Il y a un long parking allant de la grille a la maison. De part et d'autre de l'herbe fraichement coupée est arrosés par un arrosseur automatique. Des plantes grimpantes recouvrent les murs qui clôturent sa maison.
A côté de la pelouse,du côté gauche, il y a une grande piscine ovale ,entourée de chaise longue longues . Dans le fond du jardin,un barbecue .

J'essaye tant bien que mal de cacher mon air ébahi.
Je prend mon sac de ma main valide,la droite heureusement pour moi,et sort de la voiture en même temps que lui.
Je suis très mal àl'aise ,ce genre de luxe ce n'est pas mon milieux naturel,j'ai l'impression de faire tâche dans ce décor .
Il verrouille sa voiture.
Apparemment, il est aussi perdu que moi,il ne sait pas si il soit me souhaiter la bienvenue -ce qui serait très bizarre- ou juste me conduire à ma chambre.
Option deux!
Soudain,un garçon sort de la maison et se dirige vers une voiture sur le parking.
Il est grand,il porte un jeans saillant noir, des tennis,un T-shirt à rayure blanche et noire. L'ado typique . Je ne sais pas trop quel âge lui donner.
Une minute...mon père a un fils ! Non dite moi que je rêve.

-"Zayn !" Lui crie mon père.
C'est alors qu'il lève les yeux vers nous,il est beau,brun au yeux vert,un visage tellement bien proportionné qu'on dirait que Dieu s'en ai lui même chargé, alors que pour nous autre il a laissé ce travail aux anges,il est vraiment beau punaise!
Il vient de remarquer notre présence.
Son regard se pose directement sur moi,il me devisage intrigué pendant un bon moment,il passe sa main dans ses cheveux "j'ai pas le temps j'y vais" crie t-il en montant dans sa voiture et demarant.
Je ne le quitte pas des yeux .

-"C'est le fils d'un bon ami à moi,il est ici parce qu'aucune autre école privé ne l'a accepter,mais son père ne vit pas ici.." me dis mon père alors que je regarde, Zayn ,s'éloigner...

Cette fois je n'ai écouté que des chansons happy pour m'inspirer ,c'est plutôt rare! C'était un peu compliqué vu que j'en ai presque pas Really like you de Carly Ray Jepsen.

Qui est ce fameux Zayn? Oulalalalalalalalalalala!

Bon j'arrête de deconner,hesitez pas à voter et /ou commenter, ça me ferai vraiment plaisir.

Bisous bisous.

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