ÉROS

PROLOGUE

Amis lecteurs,

Depuis les temps immémoriaux, Eros règne en maitre sur les cœurs des hommes et des dieux.

Eros, dieu de l'amour et du désir incarne à la fois la douceur séduisante et la force destructrice de la passion.

Ses flèches dorées ne se contentent pas de toucher les cœurs ; elles les consument, les enflamment d'un feu insatiable, brulant tout sur leur passage. 

Dans les mythes, Eros était représenté comme un jeune homme dont le sourire énigmatique dissimulait la puissance de ses armes. 

L'amour qu'il engendrait était d'une force sans égale mais était également semblable à une épée à double tranchant.

D'un coté, il apportait l'extase dans l'union de deux âmes si parfaites qu'elles semblaient fusionner.

Les amants sous ses sorts vivaient des moments d'une intensité inégalée, des instants où le monde semblait disparaitre, ne leur laissant qu'avec leur désir.

Leur amour était une danse hypnotique, une symphonie de corps et d'esprits en harmonie parfaite.

Mais, Eros avait aussi un coté sombre.

La passion qu'il inspirait pouvait devenir une obsession dévorante, transformant l'amour en une obsession dévorante transformant l'amour en une quête désespérée et destructrice.

Les mêmes flèches qui rapprochent les âmes, peuvent aussi les déchirer, les laissant en lambeaux.

Des amour intenses naissaient des tragédies épiques où la jalousie, la trahison et la douleur régnaient en maitres. 

Retenons-le, Eros, dans sa nature capricieuse pouvait aussi bien unir que diviser, guérir que blesser.

Ainsi, l'amour d'Eros était à la fois un don et une malédiction, une lumière éclatante et une ombre profonde.

Ceux qui succombaient à ses flèches devaient naviguer sur des eaux tumultueuses, où la frontière entre le paradis et l'enfer était aussi fine qu'un fil d'araignée.