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Vous avez aimé le Cri de l'Hiver et la Malédiction de l'Hiver ? Vous avez vibré avec la romance brûlante de Jaya et Vadim ? Vous avez aimé ou détesté les personnages que cet univers ? Vous voulez en savoir plus sur leurs origi...
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Situé durant l'ellipse de deux mois entre la fin de l'épisode 12 et le début du 13.
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Jaya se préparait pour le dîner, entourée de ses servantes qui s'affairaient autour d'elle, la maquillant et la coiffant avec soin. Assise face à sa coiffeuse, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un ennui épuisant à l'idée de devoir se pomponner et enfiler des robes différentes pour chaque repas. Briller aux yeux des Blanchecombe demeurait lassant, parfois.
— Vous pouvez vous lever, princesse.
Elle obéit à la douce voix de Varvara qui, lorsqu'elle fut debout, ajusta son corset avec une certaine difficulté. La dentelle beige, bien que raffinée, lui paraissait irritante et peu douce contre sa peau sensible. Jaya se disait que ce confort chéri était un luxe qu'elle ne pouvait, ironiquement, pas se permettre vu son rang.
Soudain, un bruit inattendu attira son attention. Un grincement, celui d'une porte qui s'ouvrait, résonna derrière elle. Intriguée, Jaya se tourna en souriant, son cœur battant un peu plus vite.
Il ne frappait jamais avant d'entrer...
Vadim pénétra dans la chambre, en simple chemise, et s'attarda immédiatement sur la vision magnifique de sa femme presque nue, ne portant que de la lingerie fine qui épousait délicatement ses courbes. Ses yeux amoureux ne pouvaient se détacher d'elle et de sa beauté alors qu'elle lui souriait timidement.
— Tu es magnifique, Madame Blanchecombe.
Et Jaya rougit encore plus.
— Merci, mais voyons... Je ne suis pas encore prête. C'est indécent.
Vadim gloussa gentiment. Elle ne pouvait s'empêcher de conserver son image de marque devant le personnel...
— Je ne pouvais pas attendre jusqu'au repas pour te voir. Alors, je venais justement m'assurer que ces préparatifs avançaient.
— Oui, il ne me reste que la robe à mettre.
Vadim s'approcha, son regard se faisant plus intense, scrutant chaque détail de son apparition. Il était fasciné par la façon dont la dentelle de sa lingerie semblait danser avec elle à chaque mouvement, par la douceur de son teint de lune qui se détachait dans la lumière tamisée de la pièce. Et de cette poitrine enchanteresse qui pigeonnait et le narguait de son galbe.
Leurs regards se croisèrent, profondément piqués, et Jaya sentit alors une chaleur monter en elle, celle dont lui seul avait la clé.
— Sortez.
Le prince avait parlé. Les servantes, conscientes de l'atmosphère délicate qui venait de s'installer, échangèrent des regards furtifs. Elles savaient que leur présence était désormais superflue, et elles se retirèrent, laissant le couple seul dans l'intimité de la chambre.
