chapitre 1 Dahlia

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          Ce matin 7 heure je me réveille. J'ai pas dormi plus de 3 heures.

J'ouvre la boutique à 8 heure, je sors toutes les fleures que j'avais rentré la veille. Le temps est magnifique. Pas un seul nuage, juste le bruit des voitures pour poluer l'aire et la tranquillité de ce monde.

Je prépare le bouquet de 10 roses rouge exactement que monsieur Jean viens chercher tous les jours pour aller déposer sur la tombe de sa femme décédée il y a maintenant 2 ans.
2 ans qu'il vient chercher un bouquet de 10 roses rouge, 10 le numéro fétiche de sa femme et les roses rouges ses fleurs préférés.

- Bonjour Dahlia ! Comment est-ce que tu vas aujourd'hui ?

- Bonjour monsieur Jean, je vais bien et vous ?

- Comme tous les jours, il faut.. Je viens Comme d'habitude chercher mon bouquet de rose. Il est prêt ?

- Oui je viens juste de le faire. Tenez.

- Merci bien. Comme d'habitude 10€ ?

- Oui c'est ça !

- Tiens ma petite Dahlia. Ah oui d'ailleurs Dahlia, je me suis toujours posé la question, tu vois je suis un peu curieux, mais j'aimerai savoir d'où viens ton prénom ?

- C'est le nom d'une fleur qui vient du Mexique.

- Ah d'accord, je comprends mieux toi et les fleurs.

- Oui, depuis ma naissance je suis faite pour les fleurs. Les couleurs, les senteurs c'est un peu de tendresse dans ce mode de brute, de la tendresse dans de la sévérité.

- D'accord, merci beaucoup ma petite Dahlia d'avoir répondu à ma question. Je vais y aller à demain ma petite.

- A demain.

Et voilà. 

Quelques ventes de fleurs, je rentre les fleurs que j'ai sortie ce matin, ferme la boutique et rentre chez moi. Je finis à 19h15 pour recommencer a travailler mais cette fois-ci en tant que serveuse dans la boîte de nuit la plus infâme que l'Italie ai connue.

19h45 je pars direction 𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓷𝓪𝓴𝓮 pour préparer le service.

Chaque soir je rentre à l'intérieur du bâtiment et chaque soir l'odeur de moisissure, de drogue et d'alcool m'imprègne le nez.

Normalement Jéfré le gars de la sécurité et toujours à l'entrée mais là, personne.

Jéfré c'est je genre de mec qui fait peur, avec beaucoup de muscle mais en vrai c'est un gros nounours, une des personnes les plus gentille que je connais.

Je vais dans les vestiaires pour déposer mes affaires dans mon casier, mais en entrant, plus aucuns casiers. Uniquement des cartons empilés les uns sur les autres.. c'est de plus en plus bizarre.

Finalement je garde mon sac avec moi. Au pire je vais déposer mon sac derrière le bar. Avec le barman, je pense qui sera en sécurité. En plus à cette heure-ci, il est déjà entrain de tout préparer. Je marche à travers les couloirs de la boîte pour me diriger sur la piste de danse puis sur le bar, mais en arrivant devant encore personne.

Je n'ai même pas le temps d'essayer de comprendre ce qu'il ce passe qu'une présence derrière moi me fais sortir de mes pensées.

- Bonjour Dahlia !

- Bordel ! Dis-je en sursautant. Désolé Jéfré, tu m'as fais peur.

- Oh désolé Dahlia c'était pas mon intention. Je viens de sortir du bureau du directeur et toi aussi il veut te voir. Il est entrain de convoquer tout le monde.

- Mais il se passe quoi ?

- Désolé mais je peux pas t'en parler, il te le dira lui même. Je dois y aller à plus tard.

- D'accord à plus tard Jéfré.

Je m'enfonce donc dans un couloir fait de moquette sale, de lumière rouge qui est censée être sensuelle mais qui me dégoute plus qu'autre chose vu l'endroit que cette boîte est devenue, avec un néon a moitié cassé et placé de travers avec écrit en rouge 𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓷𝓪𝓴𝓮 .

Je n'y ai été que 2 foie dans le bureau du patron. Une foie pour donner mon CV et l'autre pour qu'il m'explique comment faire mon travail.

Au fond du couloir il est censé avoir la porte de son bureau avec écrit son prénom mais la seule chose qu'il y a sur la porte c'est un troue. L'écriteau avec son prénom a été retiré.

Je toque à la porte et on me demande d'entrer.

En entrant je le vois assied à son bureau mais autour de lui il y a des cartons qu'il n'y avait pas l'autre foie, ainsi que des meubles ont été retiré. En dévisageant la pièce mon regard se pose sur un homme debout, à côté du bureau. Je n'ai jamais vu cet homme au paravent. A peine avais-je posé mon regard sur lui que je sentis mes joues brûler.

Il avait le teint chaud, les cheveux brun ni trop court, ni trop long. De beaux yeux bleu, une bouche pulpeuse. Il portait une chemise noire avec les deux premiers boutons ouverts. À travers ce petit bout de tissu on pouvait apercevoir ses muscles puissants et imposant. Il était très élégant et très sexy, même un peu trop comparé au personnes qui pénètrent habituellement ce lieu. un très bel homme pour un lieux insalubre. Il ne colle absolument pas au décor, mais qu'est-ce qu'il fait ici ? 

Un raclement de gorge me fis sortir de mes pensées et en levant les yeux pour rencontrer les siens, il me regardait. Rictus aux lèvres il m'avait vu le regarder de la tête aux pieds ce qui me fis baisser les yeux sur mes chaussures.

Ce fut mon patron qui nous sortit de ce blanc en prenant parole.

- Bonjour mademoiselle Flores, comment allez-vous ?

- Euh je vais bien merci.

- Bien, je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai plié bagages.

- Euh oui j'ai remarqué

-  Bien. Cette boîte de nuit va subir un gros changement, monsieur Bianchi ici présent est donc le nouveau propriétaire.

𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓷𝓪𝓴𝓮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant