Dahlia
Aujourd'hui, c'est samedi, ce qui veut dire que je travaille uniquement de 8h20 à 12h45. Je me lève d'un pas mal assuré ayant peur de tomber, je viens de me réveiller quand même. La lumière passe à travers les volets, c'est très agréable et ça me mets de bonne humeur.
Je pars choisir mes vêtements, en ce beau temps je ne vais pas mettre de pantalon, j'opte plutôt pour un t-shirt à manche longue moulant marron, une petite jupe noir et des santiag de la même couleur. J'aime vraiment "bien m'habiller", quand j'étais plus petite il y a environ 7 ans, je préférais mettre des jeannes large avec de gros troues, avec un croc-top et des baskets, c'était vraiment à la mode. Maintenant, je déteste ce style vestimentaire je préfère porter des belles tenues, avec de belles chaussures. En même temps, avec mon âge, je pourrai porter des vêtements comme ça, mais il est temps de grandir.
Je m'habille, ouvre mes volets et pars pour travailler. Je prends ma voiture mais me rends vite compte qu'il fait très chaud et que ma décision de prendre la voiture et d'avoir ouvert les volets de mon appartement est une très mauvaise idée. J'ouvre donc la fenêtre de ma voiture mais me rends vite compte que ça ne change rien.. Hein ?! Aucun signe de fraicheur ni d'aire chaude ?! J'avais même pas remarqué que j'étais à l'arrêt à cause d'un embouteillage qui c'est formé. C'est bizarre, il est 8h30, et à cette heure il n'y a jamais d'embouteillage.
J'arrive finalement, avec seulement 10 minutes de retard, ce qui ne change pas grand chose à ma vie vu que je suis ma propre patronne. Je sors comme hier mes plantes dehors, il faut qu'elles profitent du soleil parce qu'on sait tous que le soleil n'est pas éternel, l'hiver va bientôt s'installer. Je n'ai pas le temps de me poser, je dois faires des bouquets déjà préparé, il y a souvent des clients qui n'ont pas le temps, qui ne savent pas ce qu'ils veulent ou encore des clients qui ne s'y connaissent pas ce qui est normal.
Je suis de dos à la porte pour préparer mes bouquets quand la sonnerie de la boutique m'annonce de la présence de quelqu'un.
- Bonjour ma fleuriste préféré !
- Bonjour Monsieur Jean ! Entre nous, nous savons très bien que je suis la seule fleuriste dans le coin.
- C'est bien dommage..
- Oh.. Euh.. Je..
- Mais je rigole ma Dahlia ! Voyons, même si un autre fleuriste ouvrait c'est porte juste à côté de chez moi avec de meilleurs prix et avec une qualité supérieur même si entre nous c'est difficile de te battre, pour rien au monde je changerai d'endroit. Autant pour mes principes mais également pour la qualité, mon habitude et tes loyaux services quand tu as ouvert ta boutique juste pour moi quand tu étais fermé les jours fériés.
- Monsieur Jean ne me dites pas ça, je vais pleurer, je suis très sensible.
- Mais c'est vrai ma jeune Dahlia, je tiens à toi comme ma propre petite fille. Claudine t'aurait adorée.
- Moi je vous considère vraiment comme mon grand père, je ne l'ai jamais connue. Vous savez moi Claudine je l'adore. Je ne l'ai jamais vu, mais pour moi elle n'est pas morte. Vous ne le savez pas, mais vous la faite tellement vivre qu'on dirait qu'elle est ici avec nous.
- Ma petite Dahlia ho ho..
- Voilà votre bouquets !
- Merci, 10€ comme d'habitude ?
- Exactement.
- Tiens.. Voilà. Bon weekend Dahlia !
- Bon weekend !
Une fois Monsieur Jean partit, je repars à mes activités.
§
Aujourd'hui, je n'est pas eu beaucoup de clients, mais au moment où j'allais rentrer les fleures mise dehors en début de matinée, la sonnerie de la porte m'informe que quelqu'un vient de rentrer dans la boutique, mais quand je regarde à l'entrée, personne ne s'y trouve. La personne a due surement partir dans un rayon. Je devais fermer, mais je vais attendre qu'il ai fini, commencer à fermer serait un manque de respect pour lui.
Je ne peux pas me permettre de faire ça devant lui, d'une part s'il est comme il est dans la vie courante et qu'il veut s'offrir des fleurs ou offrir des fleurs à une autres personne, je vais paraitre vraiment mal polie, mais s'il vient parce qu'il est en deuil, c'est très méchant de lui montrer qu'il me gène dans la fermeture de mon établissement. ça le pousserai à partir plus vite alors qu'il n'a pas le morale, ça montrerai que je n'ai aucune compassion pour lui alors que c'est totalement faux. Il n'y a rien de pire dans cette situation de sentir qu'on gène.
J'attends donc derrière mon comptoir. Je m'appuie sur la petite table derrière moi où d'habitude je confectionne mes bouquets mais fais tomber mon ciseaux par terre. Je me penche pour le ramasser et quand je me redresse je le vois, fleur à la main devant le comptoir.
N'hésitez pas à me dire s'il y a du potentiel dans mon histoire, si vous aimez ou pas et se que vous aimez et se que vous n'aimez pas BISOUUUUUS
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𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓷𝓪𝓴𝓮
RomanceDahlia, née d'une fleur, travaillant de jour avec les fleurs, de nuit avec les alcooliques et les drogués Edoardo, né dans le sang, nouveau patron d'une boîte de nuit, mais grâce au sang se trouve la vie, grâce aux fleurs se trouvent l'envie