𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓷𝓪𝓴𝓮

chapitre 2 Edoardo

Edoardo

- .. donc monsieur Jéfré Bivali malgré le changement de propriétaire, Monsieur Bianchi veut vous garder comme agent de sécurité, dit l'ancien patron de la boîte.

Non mais sérieusement, comment peut-on travailler dans un endroit pareil ?

Il y a quelques jours j'étais venue voir l'étendue des dégâts de la nouvelle boîte que j'avais acheté. Le service pour les employés était horrible. Je ne sais pas comment on peut travailler avec les toxico d'ici.

Et cet endroit il y a du moisi de partout. Les murs sont imprégnés d'alcool et de la fumée de la drogue. Malgré le passage de la femme de ménage le sol et le mobilier colle. C putain de dégueulasse.

Je ne sais même pas comment les murs font pour ne pas s'effondrer, parce que vu les vibrations de la musique, tout le bâtiment devrait carrément trembler. Encore plus quand c'est de la musique de mauvais goût, de la vieille musique où il est impossible de danser dessus. Il y a que les personnes qui ne sont pas dans leur état normal pour aimer et danser dessus. 

On convoque tous son personnels. Il en a du monde. Il doit y avoir au moins une trentaine de personnes de passés et encore c'est pas fini. Je méthone qu'il y ai autant de monde pour travailler ici. Les conditions de travailles sont horribles, ça doit être très mal payé et en plus on dirait que cet endroit a été créé pour dégrader la santé de toutes les personnes qui entre dans le bâtiment. Je me pose même la question de comment j'arrive à respirer une aire aussi polluée sans en sentir les séquelles.

Et puis franchement qu'est-ce qu'on se fait chier putain.

Tout ça pour dire au personnes "t'es viré" ou "tu reste" !

Je suis agréablement surpris de voir qu'il y a de bonnes personnes dans ce lieux que je peux garder pour travailler pour moi, ça me fais moins d'entretiens d'embauches à faire passer. Je suis venue quelques jours plus tôt pour les voir à l'œuvre. Je vois bien qu'il y a des personnes qui sont faites pour ce métier, d'autres qui ont besoin de refaire ou de faire une formation et d'autres qui sont bien à l'image de cet endroit. Malfamé.

Le nouvel endroit que je veux faire c'est un club, mais pas n'importe le quel. Cet endroit et assez grand pour faire au rez-de-chaussée une boîte de nuit, au premier étage un restaurant, deuxième étage uniquement des appartements pour mes employés, mais pas ceux de la boîte, d'autres employés.. Et enfin le dernier étage pour mon utilisation personnelle ainsi que celui de mes amis qui viendront je pense souvent. Bureaux, salles d'armement, salles de réunion et encore beaucoup d'autres si besoin.

- Bonjour mademoiselle Flores, comment allez-vous ?

- Euh je vais bien merci.

La voix de l'homme à côté de moi et d'une jeune femme me fit sortir de mes pensées. Une jeune femme d'une vingtaine d'années avait fait sont entrée. Blonde avec des cheveux bouclés, yeux bleus, des formes cachés à travers un pull large et un pantalon large. Une super belle jeune femme. Une femme qui aurait bien sa place dans mon club. Je ne sais même pas qu'est-ce qu'une jeune femme comme elle fait ici.

- Bien, je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai plié bagages.

- Euh oui j'ai remarqué

-  Bien. Cette boîte de nuit va subir un gros changement, monsieur Bianchi ici présent est donc le nouveau propriétaire.

- Oh.. Et euh.. je vais devoir partir ?

- Ça il faut voir avec monsieur ici présent, dit-il en me montrant. Monsieur Bianchi choisit si oui ou non il garde mes employés selon ses critères.

- Euh.. Très bien.

Elle à l'aire très timide. Si elle l'est trop j'ai peur de pas la garder et ça serai bien dommage, je pourrais la garder à son poste, elle pourrait me faire rapporter gros si les hommes la voient comme je la voit.

- Bonjour mademoiselle.. ?

- Flores, Dahlia Flores enchantée, dit-elle en me serrant la main. Une chose que je trouve très professionnel dont j'aimerai enlever avec elle.

- De même Dahlia Flores. D'où vient votre prénom ?

- C'est le nom d'une fleur du Mexique.

- Oh c'est très jolie.

Tout comme vous mademoiselle Flores.

- Merci. Elle rougie, et pour la déstabiliser encore plus je la regarde bien dans les yeux avec un petit sourire.

- Bon, passons aux choses sérieuses voulez-vous. Quel est votre rôle dans cet endroit disons.. très charmant, dis-je en faisant une grimace.

- Je suis serveuse. Je prends les commandes et je les apportes. Je suis aussi un peu médiatrice, dit-elle en faisant un petit rire gêné. J'essaye d'empêcher les bagarre, souvent entre les personnes drogués et alcoolisées.

- D'accord, je vais vous garder pour faire un essai. Je vais refaire cet endroit car il n'est plus dans les normes. En attendant étant donner que je vous prive d'un salaire à cause des travaux, je vais vous payer quant même, prenez ça comme des congés payés.

- Très bien, merci, mais vous savez, je ne peux pas prendre ça comme des congés payés vu, je travaille la journée. Je vais prendre ça comme un allégement d'emploie du temps. Mais merci beaucoup.

- Oh et que faites vous ?

- Je suis fleuriste, j'ai une petite boutique de fleurs pas très loin d'ici. Si vous voulez venir y faire un tour n'hésitez pas.

- Je n'y manquerai pas. Merci beaucoup. En attendant sachez que cet endroit ne sera plus la boîte d'avant. Il y aura également une nouvelle clientèle, une clientèle différente, parfois vous ne pourrez pas empêcher la mort de venir.

- La mort monsieur Bianchi ? Dit l'autre assied à côté de moi que j'avais oublié.

- Je rigole, je rigole.. ou pas.

- Dahlia merci beaucoup d'être revenu, j'espère vous revoir bientôt. Je ne vous raccompagne pas, vous connaissez la sort..

- Je vais la raccompagner Dahlia, le coupais-je.