Des bleus au cœur {RebeuDeter}

05

Salem Aleykoum :)

AYLIN
17h45

J'étais tranquillement dans mon salon entrain de regarder une vidéo YouTube, jusqu'à ce que je reçoive un appel de mon frère.

Émir : ouais allô Aylin

Aylin : ouais

Émir : eh quand t'arrives tu peux acheter d'la baguette s'te plaît

Aylin : arriver où ? -en fronçant légèrement les sourcils-

Émir : au barbecue

Aylin : mais c'est mort j'viens pas demandes à quelqu'un d'autre

Émir : putain tu fais chier

Et c'est sur ces doux mots qu'il a raccroché ptdddr.

Non merci.

Aucune envie d'aller dans un barbecue et croiser des gens que j'ai potentiellement pas envie de croiser.

Pas envie de jouer les hypocrites.

J'ai à peine eu le temps de verrouillé mon téléphone que j'ai reçu un appel de mon autre frère.

Aylin : oui allo

Ishaq : comment ça tu viens pas ?

Aylin : j'ai la flemme -en soupirant légèrement-

Ishaq : arrêtes de faire ta princesse et viens y'a tout le monde qui demande après toi

Aylin : j'ai pas envie je vais pas me forcer -en m'exclamant légèrement-

Ishaq : tu casses les couilles -en raccrochant-

C'est ma fête aujourd'hui ou quoi ?

J'ai reposé mon téléphone à l'autre bout de la pièce pour éviter qu'on vienne crier dans mes oreilles encore une fois.

J'avais travaillé 5 jours d'affilé j'peux vous dire que j'étais bien fatiguée, puis sortir faire un barbecue c'est clairement le dernier de mes soucis.

J'étais allongée prête à m'endormir, jusqu'à ce que j'entende la sonnette retentir à balle.

Mais j'vais tout cassé c'est pas possible.

J'me suis levée en râlant puis j'ai ouvert la porte pour y découvrir Arij et Nargisse.

Nargisse : mais toi on va te tuer

Aylin : par pitié me dites pas que vous êtes venus ici pour m'embêter

Arij : on vient ici pour savoir pour tes frères se plaignent de toi

Aylin : parce que je veux pas venir

Nargisse : mais j'te promet que c'est sympa -en me regardant en souriant- y'a une bonne ambiance et y'a tellement de monde que tu croiseras pas les gens que tu veux pas croiser -en lâchant un petit rire-

Arij : j'te jure c'est vrai nous on est posé dans un coin y'a personne

Je les ai regardé un petit moment avant de prendre mon sac à main et d'enfiler des chaussures.

J'en avais rien à fourré de ma dégaine, et puis ces gens là m'ont sûrement déjà vu dans des tenues bien pires que ça.

On est montés dans la voiture de Nargisse et puis on est rapidement arrivé à destination.