L'histoire des corbeaux t~1

Punition de Deesse

Hide Away ~ Synapsone, Holly

Je sens encore ses mains parcourir mon corps. Ses doigts brûlent caresser ma peaux.

Je sens encore ses lèvres se poser sur mon coup. Sa langue humide se balader sur ma nuque.

Je sens encore sont corps se coller au miens, épouse tout mes courbes parfaitement, comme si elle avait était créé à partir de moi.

Je vois son regard d'un vert profond se planter dans le miens au travers du miroir.

Je peux sentir son souffle me percuter, me brûler de l'intérieur.

Je peux sentir sa jambe coller entre les mines. Sa main descendre de ma clavicule jusqu'au bas de mon ventre. Elle s'arrêter toujours ici.

Je me met à brûler. Mon corps brûle pour elle. Contrairement à mon cœur qui lui est indifférent.

Les sentiments ne faisaient pas partie de notre relation. Et pourtant je n'ai qu'une envie: la retrouver.

Mon corps brûle de désire pour elle, mon cœur se glace de sentiments envers elle.

Je sert mes main autour du lavabo. Mon corps entier est en contredit ma raison.

Jouer avec elle était une mauvaise idée. Je ne pourrais me défaire de cette emprise qu'elle a sur moi.

« Quand les Dieux veulent punir quelqu'un, l'un de ses proches en paiera le prix. »

C'est moi qui en paye le prix. Elle a voulu me punir et elle l'a fait. Moi et non un autre.

Je relève la tête, mes yeux injectés de sang me perce de l'intérieur. Je retiens un pas en arrière quand je me vois.

J'allume le robinet, place mes mains en creux sous le jet d'eau, et récupère de l'eau, avant d'asperger sur mon visage.

J'entends sa respiration près de mon oreille. Je pourrais sentir sa main remonter le long de ma jambe.

Mon souffle se coup, une chaleur naît dans mon ventre. Je pose ma main moite sur ma cuisse. Je pourrais sentir ses doigts s'entrelacer au miens.

J'allais exploser quand j'entendais toquer. En un bond, je m'éloigne du lavabo, levant les mains en l'air.

J'essuie rapidement mon visage, avant d'ouvrir la porte. Liz se matérialise derrière la porte, le visage contrarier.

- Tu a fini ?

J'hoche la tête positivement.

- Ha Bha, c'était long. Aller à mon tour.

Elle le bouscule pour passer, pendant que je sort de la salle de bain. Le temp d'une seconde je l'ai oublier.

Quand le claquement de la porte retentit, l'ambiance lourde de désire s'installe, comme la brume dans une forêt.

Étouffant, je décide de sortir sur le balcon. Les vague s'éclatent contre le sable.

La lune se reflète dans l'eau, salée. Les étoiles ne se reflète pas, elles sont comme morte.

L'air est poisseux, le vent chaud. L'humanité de la mer remonte jusqu'à moi.

Mes yeux se pose sur la plage, elle apparaît. Des vision de cette nuit la
Me reviennent, m'emprisonne.

Je nous revois marcher au bord de l'eau, nos chaussures à la main, l'écume grignotant nos pied.

Je la revois, en sous vêtements, ses pupilles tranchantes planter dans les miennes, me retirent ma robe noire.

Je sens de nouveau le vent froid s'écraser sur ma peau, pendant qu'elle m'entraîne dans l'eau.

Je sens de nouveau les vague geler nous engloutir. Ses jambes battent dans l'eau. Ses bras me tenir hors de l'eau. Ses doux yeux me regarder, attisent mon désire. Ses lèvres se poser sur les miennes. Le goût cerise de sa bouche. Ses doigts me donnent du plaisir.

Je suis arracher à ce rêve quand la sonnerie de mon téléphone retentit.
Tremblante je décroche.

- Allo ?

L'écran de mon téléphone se brise quand il tombe au sol. Il est à l'hôpital. Clément est à l'hôpital.

Sans hésiter j'attrape mes chaussures, les enfiles et saute dans la voiture.

Le moteurs vrombit sur la route, les pneus crissent dans les virage. Mes mains se sert autour du volant, mes phalange deviennent blanche. Mon cœur se loge dans ma gorge, m'empêchant de respirer.

Mon ventre se sert, quand incontrôlable, les souvenirs me reviennent. Nous deux, dans les escaliers. Elle sur une marche, moi sur celle de dessus. Son regard quand je lui annonce que Clément est moi sommes ensemble.

Je me souviens de mes pieds sur la pierre froide quand je l'ai rejoint sur sa marche.

Je me souviens de ma mains se posant sur son ventre, ma bouche s'approcher de son oreille.

« Tu a mal jouer »

Lui ai-je murmuré avant de partir. De la laisser là, dernière à la ligne d'arrivée, me délectant de mon trophée: Sa colère.

Je balaye se souvenir d'un geste, essuyant mes larmes qui perle au coin de mes yeux.

Un accident de voiture m'a t-elle dit. Il était censé nous rejoindre moi et Liz pour aller au restaurent. Il a encore dû rouler trop vite.

Je me gare le plus rapidement possible, avant de sauter de la voiture, de foncer dans l'hôpital.

Je pousse la porte, pour arriver jusqu'à l'accueille. On m'indique sa chambre. La peur se déverse dans les veines, elle me dirige jusqu'à lui.

Quand j'ouvre la porte, mon sang se glace.

Elle est là.

Assise près de lui.

De la fumée sort de sa bouche, un sourire satisfaisant coller au lèvre.

Il est allongé dans sont lit d'hôpital. Un bip sonore indique que son cœur bat encore. Son visage et strier de blessures. Un tube l'aide à respirer, le raccroche a la vie.

La peur stagne en moi. Elle ne veut pas se déverser. Elle restera en moi, tans qu'elle sera là.

- C'est un bien fâcheux accident n'est-ce pas ? Tous son corps en dessous du bassin est paralysé.

Des remues de colère boue en moi. Ma mains sert la poignée. Un sanglot se bloque dans la trachée. Mes membres se paralysent quand elle se lève.

Avec grâce elle avance jusqu'à moi, me plantent une lame dans le cœur à chaque pas.

Elle s'arrête à ma hauteur, pose un paquet de cigarettes sur mon ventre, que je prend dans ma main. Son souffle percute mon oreille.

- Quand les Dieux veulent punir quelqu'un, l'un de ses proches en paiera le prix.

Elle disparaît, me laissent là, dernière à la ligne d'arrivée.

Je sert le paquet entre mes mains, froissent le carton, écrasent ses cigarettes.