Chapitre 3 : Les achat du jours et la prise de conscience de thomas

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Jenny, poussant la poussette de Ralph, regarda Thomas et Carla marcher devant elle alors qu'ils entraient dans le magasin. Thomas était nerveux, ses mains tremblantes d'appréhension. Depuis des années, il avait secrètement rêvé de voir un tel endroit : un magasin rempli de vêtements de bébé et d'accessoires à sa taille. Mais aujourd'hui, il se trouvait ici dans une situation qu'il n'avait jamais imaginée. Il était rouge de honte, conscient du regard des autres et de sa propre condition humiliante.

Le magasin était vaste, chaque rayon regorgeant de grenouillères, de biberons, de doudous, et surtout de couches taille adulte. Jenny, sans perdre de temps, s'approcha du comptoir, un sourire implacable aux lèvres.

« Bonjour, » dit-elle au vendeur, un homme d'une quarantaine d'années au visage avenant. « Pouvez-vous nous indiquer où se trouvent les couches, les vêtements, et les accessoires pour les bébés de la taille de mon fils ici ? » Elle posa une main sur l'épaule de Thomas, qui baissa la tête, sentant le rouge lui monter aux joues.

Le vendeur, habitué à ce genre de demandes, hocha la tête sans sourciller et les conduisit à travers le magasin jusqu'à un coin dédié aux adultes dans le même état que Thomas. Chaque rayon semblait un pas de plus vers son humiliation totale.

Une fois arrivés, Carla, toute excitée, commença immédiatement à fouiller dans les rayons. Elle attrapa un body rose avec des fleurs dessinées dessus et se tourna vers Thomas avec un sourire espiègle.

« Qu'en penses-tu, Thomas ? » demanda-t-elle en riant doucement.

Thomas, désemparé, tourna un regard implorant vers sa mère. « Pas de vêtements de fille, s'il te plaît... » sanglota-t-il doucement.

Jenny répondit d'un ton ferme, sans la moindre hésitation. « C'est ta sœur qui choisit. »

Thomas sentit le poids de sa défaite l'envahir. Il baissa la tête, résigné, tandis que Carla continuait de choisir des vêtements pour lui. Elle attrapa une salopette bleue avec un camion dessus, un choix qui semblait presque miséricordieux après le body rose.

Puis, Jenny, qui explorait également les rayons, s'exclama avec enthousiasme. « Oh, regarde, Thomas ! Ce matin, tu jouais si bien avec le petit cheval. Regarde ce que j'ai trouvé ! »

Thomas se retourna pour voir sa mère tenir une tenue complète rose. Il s'agissait d'un ensemble avec un collant, une jupe à froufrou rose, et un haut assorti, sur lequel était dessiné un cheval Haflinger, sa race préférée. Bien que la tenue soit indéniablement féminine, il ne put cacher son intérêt pour le cheval, ce qui n'échappa pas à sa mère.

Jenny remarqua l'éclat d'intérêt dans les yeux de Thomas, et sans rien dire, elle fit signe à Carla, qui se mit à sourire en comprenant. Carla, qui partageait la même passion pour les chevaux, fut ravie d'apprendre que son frère aimait aussi ces animaux. Elle se mit à choisir d'autres vêtements et accessoires ornés de chevaux : des grenouillères, des biberons, des gigoteuses, tout ce qui pourrait plaire à son « grand petit bébé frère ».

Une fois les achats terminés, Jenny annonça qu'il était temps de rentrer. Ils se dirigèrent vers la sortie, Thomas traînant derrière, la tête basse. Lorsqu'ils atteignirent la voiture, Thomas réalisa soudain qu'il était en train de faire pipi dans sa couche. Il ne l'avait même pas senti venir, sûrement à cause de l'émotion intense qu'il ressentait depuis leur entrée dans le magasin.

Jenny, arrivant à la voiture, retira le réhausseur de Thomas. « Attends, j'ai acheté quelque chose. Le vendeur arrive avec. »

Thomas, pris d'une appréhension grandissante, se demanda ce qui pouvait être pire que ce qu'il avait déjà vécu. Ses craintes furent confirmées lorsqu'il vit le vendeur approcher avec un siège auto complet, taille adulte. Jenny le fit installer à l'arrière de la voiture, remplaçant le réhausseur, et lui ordonna de monter dedans. Elle régla les sangles, les ajustant comme pour un bébé, enserrant ses bras et son entrejambe de manière sécurisée.

Pendant ce temps, elle donna un biberon à Ralph, tout en se tournant vers Carla. « Il est déjà 11h30, il est temps de rentrer. Ils vont manger en retard, alors je leur donne une collation. Veux-tu donner le biberon à ton frère après Ralph ? »

Carla s'exclama avec joie. « Oui ! » Elle était plus qu'heureuse de pouvoir s'occuper de Thomas comme un bébé. Pendant le trajet, elle s'assura que Thomas buvait tout le biberon, malgré ses protestations silencieuses. À dix minutes de la maison, Thomas fit à nouveau pipi dans sa couche, la deuxième fois depuis leur départ du magasin, conscient qu'il ne serait changé qu'après la sieste.

Une fois de retour à la maison, Jenny installa Ralph dans sa chaise haute et lui donna des petits pots à manger. Pour Thomas, c'était Carla qui s'occupa de lui donner à manger. Les petits pots, bien que conçus pour un vrai bébé, avaient un goût sucré qui le dérangeait, mais il n'osait pas se plaindre.

Après le repas, Thomas sentit une pression croissante dans son ventre, mais il resta silencieux, n'osant pas avouer qu'il avait de nouveau besoin d'aller aux toilettes. Jenny, de son côté, dit à Carla de choisir une tenue pour Thomas et de le préparer pour la sieste. Carla, excitée à l'idée de s'occuper de son frère, choisit une grenouillère rose avec des chevaux dessus et une gigoteuse rose à paillettes.

« Tu n'es pas content que l'on s'occupe de toi comme ça ? » demanda Carla en souriant.

« Si, mais c'est vraiment humiliant, » répondit Thomas, sa voix tremblante d'émotion.

Carla, en le regardant avec tendresse, lui dit : « Comporte-toi en bébé, ça passera tout seul. Regarde Ralph, il ne se préoccupe pas du regard des autres. »

Thomas soupira. « Oui, mais lui, c'est réellement un bébé... »

Carla le regarda avec douceur. « Regarde-toi maintenant, tu en es un aussi. Et je t'aime, mon petit grand bébé frère. » Elle se mit à lui faire des petits gazouillis sur le ventre, ce qui arracha à Thomas un sourire malgré lui.

Elle l'allongea sur le lit et lui demanda de retirer son pantalon et son t-shirt, le laissant en body devant elle. Carla lui enfila la grenouillère rose avec des chevaux dessus, fermant soigneusement le zip à l'arrière. Ensuite, elle le mit dans la gigoteuse rose à paillettes, l'enfermant dans un cocon qui limitait presque tous ses mouvements.

Avant de quitter la pièce, elle lui fit un bisou sur le front. « Bonne sieste, à dans deux heures, » dit-elle avec tendresse en lui mettant une tétine rose dans la bouche. Il était 13h30. Elle éteignit la lumière principale et alluma une veilleuse mobile que Jenny avait achetée ce matin-là. La veilleuse projetait au plafond des chevaux qui galopaient, accompagnée d'un doux bruit de fond de sabots frappant le sol.

Thomas, malgré lui, sourit. Les larmes aux yeux, il prit conscience qu'il commençait à aimer ce rôle. La tétine dans sa bouche, il se laissa bercer par les images et les sons apaisants. Mais bientôt, son ventre gronda à nouveau, lui rappelant son besoin pressant. Comparé à la première fois, il se sentait plus à l'aise dans cette nouvelle vie qu'on lui imposait. Il se détendit et se laissa aller, la chaleur se répandant dans sa couche. Peu de temps après, il s'endormit profondément.

Vers 15h40, la porte de la chambre s'ouvrit. Carla, entrant doucement, fut immédiatement frappée par l'odeur qui flottait dans l'air. Elle s'approcha du lit pour réveiller son petit frère.

[voilà le 3ème chapitre j'essaie de publier les autres rapidement]

La grosse punition de thomasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant