Chapitre 7 :La première journée de Jérémy

947 6 1
                                    


Jérémy, rouge de honte et les larmes aux yeux, arriva dans le parc du salon où Thomas l'attendait. Il se sentait désemparé, comme s'il avait perdu toute dignité. Thomas, qui avait déjà traversé ces émotions, le regarda avec une certaine empathie.

« Comment tu t'es fait découvrir avec ta couche ? » demanda Thomas, curieux mais compatissant.

Jérémy, en essuyant une larme qui roulait sur sa joue, expliqua : « J'ai croisé ma mère en pleine nuit... J'avais complètement oublié que je portais une couche, et c'est là qu'elle a compris. »

Thomas hocha la tête, réfléchissant à la situation. « Du coup, tu en penses quoi des couches ? »

Jérémy prit une profonde inspiration avant de répondre : « C'est... vraiment bien la nuit. Ça me rassure, mais je n'en voulais pas pour la journée, et encore moins être traité comme un bébé. »

Thomas lui sourit doucement, compréhensif. « Malheureusement, je crois que tu vas être comme moi maintenant. Mais le côté positif, c'est qu'on va rester ensemble. Le mieux que tu puisses faire, c'est de ne pas trop t'inquiéter. Joue avec les jouets, fais le bébé, et utilise tes couches quand tu en as besoin. Au début, c'est gênant, mais tu t'y habitues. Le plus difficile, c'est de faire caca dans ta couche au début, mais après, ça devient normal. »

Jérémy acquiesça, ses yeux brillants d'une lueur de compréhension nouvelle. « Tu as peut-être raison, » murmura-t-il, se laissant peu à peu gagner par l'idée.

La matinée passa rapidement. Jérémy et Thomas jouaient ensemble avec des petits chevaux et des voitures, laissant de côté leurs préoccupations pour un moment. Alors qu'ils étaient absorbés par leurs jeux, Jérémy ressentit soudain l'envie d'uriner. Il repensa à ce que Thomas avait dit plus tôt et, après une brève hésitation, il se laissa aller. La sensation était à la fois étrange et libératrice, et il se sentit un peu plus léger, tant physiquement qu'émotionnellement.

Vers 11h, Léna s'approcha de Jérémy et lui dit : « Dis au revoir, mon bébé. Je viendrai te récupérer mercredi, mais on se verra le matin et le soir quand je déposerai et viendrai chercher Ralph. Et on se revoit demain, car Jenny et moi allons te chercher quelques vêtements. »

Jérémy, encore perdu dans ses pensées, fit un léger signe de la main alors que Léna et Ralph quittaient la maison. Carla arriva peu après, aux alentours de 12h15, et leur demanda de se diriger vers la cuisine pour le déjeuner. Les deux garçons se traînèrent à quatre pattes jusqu'à la cuisine et s'installèrent à table.

Carla leur donna chacun un petit pot de bébé au goût spaghetti bolognaise. Bien que le goût soit un peu fade, ni Thomas ni Jérémy ne se plaignirent. Ils avalèrent leur repas en silence, acceptant leur nouvelle réalité. À la fin du repas, Carla tendit à Jérémy un biberon rempli de lait, dans lequel elle avait discrètement glissé un laxatif, à la demande de Léna, pour que Jérémy utilise pleinement ses couches dès le premier jour.

Une fois le repas terminé, Carla les guida vers la chambre pour la sieste. Les deux garçons allaient désormais dormir ensemble, et Carla les installa chacun dans une gigoteuse. Jérémy, curieux, demanda à quoi cela servait.

Thomas, habitué à cette routine, répondit calmement : « C'est pour qu'on ne se lève pas pendant la sieste ou la nuit. »

Inquiet, Jérémy ajouta : « Et pour les changes, Carla ou ta mère nous changent quand ? Parce que j'ai déjà fait pipi trois fois : une fois ce matin dans le parc, et deux fois pendant le repas. »

Thomas haussa les épaules. « Il faut attendre ce soir, après la sieste. »

Les deux garçons s'endormirent rapidement, bercés par la fatigue et le confort relatif de leurs gigoteuses. Cependant, environ 30 minutes plus tard, Jérémy se réveilla brusquement avec une douleur lancinante au ventre. Il se tordit légèrement sous la douleur mais, incapable de se retenir, il fit caca dans sa couche pour la première fois. La honte l'envahit, mais il réalisa qu'il n'avait pas le choix. Malgré l'inconfort de la situation, il se rendormit tant bien que mal.

Vers 15h40, Carla entra doucement dans la chambre pour les réveiller. « Allez, les garçons, il est temps de se lever, » dit-elle d'une voix douce. Alors qu'ils émergeaient de leur sommeil, Carla remarqua immédiatement l'odeur. « Ah, je crois qu'il y a quelqu'un de sale ici, » dit-elle en se penchant sur Jérémy, qui se mit à pleurer de honte.

Carla, avec tendresse, le prit dans ses bras pour le consoler. « Ne pleure pas, mon petit. Tout va bien. Va avec Thomas dans la cuisine pour le goûter, je te changerai après. »

Les deux garçons se traînèrent jusqu'à la cuisine, où Carla leur servit un biberon de chocolat chaud. Pendant qu'ils buvaient, Jérémy ressentit à nouveau une douleur au ventre. Avant qu'il ne puisse réagir, il fit un autre caca et un pipi, si bien que sa couche déborda, mouillant son jogging et la chaise. Effrayé et désemparé, il éclata en sanglots.

Carla se précipita pour le réconforter. « Oh, mon pauvre petit. Viens, allons à la salle de bain. On va te donner un bain et te changer. »

Une fois dans la salle de bain, Carla commença par laver Thomas, puis ce fut le tour de Jérémy. Elle prit soin de bien nettoyer chaque recoin pour s'assurer qu'il ne restait aucune trace de l'incident. Après le bain, elle habilla Thomas avec une tenue adorable : une jupe rose et un haut assorti. Pour Jérémy, elle choisit un body bleu avec un camion Pat'Patrouille dessus, puis lui mit une grenouillère rose à fleurs, boutonnée dans le dos.

La fin de la journée se passa tranquillement. Les garçons passèrent le reste de l'après-midi à jouer calmement, encadrés par Carla qui veillait à leur bien-être. Le dîner fut simple, composé de purée et de petits légumes, suivi d'un yaourt pour bébé. Jérémy, encore gêné par ce nouveau mode de vie, mangea en silence, imitant Thomas qui semblait plus à l'aise.

Le soir venu, Carla les prépara pour le coucher. Elle les déshabilla, ne leur laissant que leur body et leur grenouillère. Une fois dans leur lit, elle alluma un mobile suspendu au-dessus d'eux, avec des petits chevaux qui tournaient lentement au son d'une douce berceuse. « Bonne nuit, mes petits, » dit-elle tendrement en éteignant la lumière et en fermant la porte doucement.

La chambre fut plongée dans l'obscurité, seule la lueur du mobile éclairant faiblement les visages de Jérémy et Thomas. Le silence était paisible, interrompu seulement par le léger bruit du mobile. Malgré tout ce qui s'était passé, Jérémy se sentait étrangement calme, se blottissant sous les couvertures, prêt à affronter une nouvelle journée dans ce monde qu'il découvrait encore.

[bonjour, voici le chapitre 7 j'espère que sa vous plais je ne sais pas quand arrivera la suite mais j'essaie de le rédiger dans la semaine]

La grosse punition de thomasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant