La visite

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La journée se poursuivait, et la classe de Kenza était plongée dans un cours d'histoire fascinant sur les grandes civilisations. La professeure, une femme aux cheveux grisonnants et à l'air strict, déambulait entre les rangs tout en posant des questions à ses élèves.

"Alors, qui peut me dire quelle était l'importance de l'hospitalité dans les cultures anciennes ?" demanda-t-elle, son regard perçant balayant la classe.

Kenza, leva la main. "L'hospitalité était un devoir sacré dans de nombreuses cultures anciennes, comme chez les Grecs, où elle était vue comme une obligation envers les dieux. Refuser l'hospitalité à un étranger pouvait être perçu comme un affront direct aux dieux."

La professeure hocha la tête avec approbation. "Exactement, Kenza. Très bien expliqué."

Damian, assis non loin de là, observa Kenza avec un regard intense, mélange de respect et de fascination. Ses yeux semblaient briller d'une lueur étrange, comme s'il analysait chaque mot qu'elle avait prononcé. Puis, un sourire fin et énigmatique se dessina sur ses lèvres, un sourire qui laissa Kenza perplexe. Elle se demanda ce qui pouvait bien se passer dans sa tête à cet instant. Ce sourire, ce regard... Il y avait quelque chose chez lui qui échappait à toute logique, quelque chose qui la poussait à vouloir percer ses mystères.

Le cours fut interrompu par un coup à la porte. Le directeur de l'école entra, son visage habituellement sévère affichant une expression inhabituelle d'urgence mêlée à une pointe d'inquiétude. Il balaya la classe du regard avant de fixer Damian, comme s'il venait de réaliser sa présence.

"Oh mon dieu ! Nous avons un nouveau élève, et personne ne lui a fait visiter l'école ?!" s'exclama le directeur, exagérant chaque mot avec un geste dramatique de la main. "Mais c'est une catastrophe monumentale ! Une tragédie ! Comment avons-nous pu être aussi négligents ?!"

Les élèves échangèrent des regards surpris, certains étouffant des rires. Damian, quant à lui, resta impassible, son expression ne trahissant aucune émotion. Il garda son regard fixé sur le directeur, mais lorsqu'il remarqua les autres élèves en train de rire discrètement, il esquissa un sourire narquois, presque amusé par leur réaction. C'était comme s'il trouvait la situation à la fois absurde et divertissante.

Le directeur, légèrement déstabilisé par le regard de Damian, se redressa immédiatement, comme s'il venait de réaliser l'étendue de son erreur. Il semblait comprendre l'implicite reproche dans ce regard.

"Oui, oui... bien sûr," balbutia-t-il, visiblement déstabilisé. "Nous devons immédiatement réparer cette erreur impardonnable !"

Il se tourna brusquement vers Kenza, la désignant du doigt avec une emphase excessive : "Toi ! Kenza, n'est-ce pas ? Il est de ton devoir sacré de faire visiter l'école à notre nouvel arrivant, Monsieur Damian. Oui, oui, tout de suite !"
Damian (interrompant calmement, mais avec une pointe de fermeté) : "Soyez un peu plus respectueux avec elle, s'il vous plaît. Kenza n'a rien demandé, et pourtant, vous lui imposez cette responsabilité avec un ton qui n'est pas digne d'une élève aussi brillante. Elle mérite mieux que ça."
" Oh ,oui c vrai vous avez raison "
" Maintenant, dis Damian, demandez lui pardon"
" Pardon Mlle kenza "

Kenza ne put s'empêcher de sourire puis , elle échangea un regard surpris avec Damian, mais quelque chose dans les yeux de ce dernier laissa Kenza perplexe.

Kenza, essayant de cacher sa nervosité, acquiesça et se leva pour guider Damian hors de la classe. Tandis qu'ils marchaient dans les couloirs, Kenza sentait une tension palpable, un mélange d'excitation et de mystère. Elle n'osait pas regarder Damian directement, de peur de ce qu'elle pourrait lire dans ses yeux.

Ils atteignirent les escaliers, Kenza en tête. Elle se sentait légèrement nerveuse, son esprit embrouillé par les événements récents. Soudain, elle trébucha sur la première marche, perdant l'équilibre.

Avant qu'elle ne puisse réaliser ce qui se passait, une main ferme la rattrapa par la taille, l'empêchant de chuter. Cependant, dans la précipitation du mouvement, Damian avait saisi Kenza par la poitrine. Le temps sembla s'arrêter un instant. Leurs regards se croisèrent, Kenza rouge de gêne et Damian toujours aussi impassible, bien que ses yeux semblaient luire d'une lueur de surprise mêlée à quelque chose d'indéchiffrable.

"Je... désolé," murmura-t-il en la redressant doucement, sans perdre son sang-froid.

Kenza, encore sous le choc, ne put que hocher la tête, le cœur battant la chamade. Elle avait du mal à comprendre ce qui venait de se passer, ses pensées tourbillonnant sans relâche. Tandis qu'ils reprenaient leur marche, l'incident restait gravé dans son esprit, laissant une trace indélébile.

I Love You And MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant