C'est cool de se soucier des choses, c'est indéniable. Vous ne pouvez pas passer toute votre vie à ne vous soucier de rien du tout – vous n'arriveriez probablement pas à grand-chose si vous le faisiez. Cependant, il y a des moments dans la vie, des expériences que vous vivez et des choses que les gens vous font ou vous disent que vous devriez vraiment apprendre à ne pas vous en soucier.
Certaines choses ne valent vraiment pas la peine que vous y consacriez du temps et de l'énergie, vous devriez donc simplement hausser les épaules et ne plus y penser.
Mais quand on met cela en pratique, c’est plus facile à dire qu’à faire. Nous sommes naturellement programmés pour réagir aux événements, pour être émotifs, pour vouloir faire de notre mieux et pour créer des liens avec les gens.
Si les choses ne se passent pas comme prévu ou si les gens se comportent mal avec nous, il peut être très difficile de se retourner et de dire « en fait, je m’en fiche ».Mais si vous apprenez l’art du je m’enfoutisme, vous pourriez vous sentir plus libre et plus léger, plus maître de votre destin et disposer de beaucoup plus d'énergie et de temps pour vous concentrer sur les choses qui comptent vraiment pour vous. Voici donc quelques conseils qui vous permettront, si vous les respecter assidûment, de devenir je-m’en-foutiste. Let’s go.
#### 1. Concentres-toi sur toi-même
Tu vois, le truc avec le je-m’en-foutisme, c’est que tout commence par toi. Et quand je dis "toi", je parle de cette version de toi qui sait ce qu’elle veut vraiment, qui ne se laisse pas embrouiller par les bruits de fond, les attentes des autres, ou cette foutue pression sociale. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est juste du bon sens. En fait, c’est même du self-care, un truc que, soyons honnêtes, on oublie trop souvent. On passe notre temps à essayer de cocher toutes les cases, à rendre les autres heureux, à être ce que la société veut qu’on soit. Et au final, on finit par se perdre en cours de route. On oublie nos propres envies, nos propres rêves, et tout ce qui faisait qu’on était uniques.
Imagine que chaque matin, tu te réveilles avec un pot rempli d’énergie. Ce pot, c’est ton capital pour la journée. Et à chaque fois que tu te mets à flipper sur ce que les autres pensent, ou que tu essaies de correspondre à leurs attentes, tu prélèves un peu de ce capital. Petit à petit, tu te vides, tu t’épuises à essayer de satisfaire tout le monde, à être là pour les autres, et à la fin de la journée, t’es à sec. Plus rien dans le pot. Et le pire, c’est qu’il ne reste rien pour toi. Rien pour te permettre de poursuivre ce qui te tient vraiment à cœur. C’est là qu’il faut se réveiller.
Ce que tu dois comprendre, c’est que ce pot, c’est ton bien le plus précieux. Si tu ne fais pas gaffe, tu risques de le vider dans des conneries qui n’en valent même pas la peine. Et pour quoi ? Pour plaire à des gens qui, soyons francs, ne se soucient peut-être même pas de toi autant que tu le crois ? À quel moment on a décidé que l’avis des autres était plus important que notre propre bonheur ? Faut qu’on arrête ce délire tout de suite.