Mystères de minuit | The Daycare's Attendants x Reader [🇲🇫]

Chapitre 34: Le bug informatique

Le Freddy Fazbear's Méga Pizzaplex, un endroit où je risque ma vie, un endroit où j'ai perdu mes amis. À l'exception de Samia, ce sont les seuls qui ont toujours su m'écouter, qui ont toujours pu me comprendre. L'un d'eux a su faire beaucoup plus que ça.

À ma vie si sombre, qui perd son éclat de jour en jour, il a su éclairer mon chemin. Il a su raviver la flamme en moi que j'avais perdue, que je croyais avoir perdue à jamais. Il est la lumière au bout du tunnel sombre et sans fin dans lequel je me suis engouffrée. Dans lequel je suis enfermée depuis que j'ai tué mon père.

Et celui qui tient ma main pour me mener au bout, est aussi la marionnette d'un virus informatique. La marionnette de cette lapine qui souhaite voir ma mort depuis le premier jour. Elle se sert de lui, tandis qu'il souhaite trouver un moyen de couper les liens de son contrôle. Il ne veut pas me faire de mal, je le sais... Je veux l'aider. Je veux les aider.

Cette lumière que je vois, et ce guide meurtrier manipulé forment un seul robot. Un seul gardien du Daycare, une seule personne que... que j'aime.

Mais quand je sors de cet endroit, ce terrain miné, c'est une tempête qui m'accueillit. Une rafale de vent qui détruit tout sur son passage, tout ce qui m'appartient. Mon père, ma mère... Ma famille. J'ai tout perdu. J'ai tout perdu, et je détruis le bonheur de la seule personne qui me reste, dans ce monde extérieur... Ma meilleure amie.

Je suis tellement désolée, pour tout ce que j'ai fait. Et je ne m'adresse pas seulement à Samia et papa. En disant ça, je le dis... à tout le monde. Et, pardon maman. Harry n'est peut-être pas le seul qui a détruit notre famille...

... Harry... Ce nom me hante depuis ce jour, et il me hante encore quand j'ouvre les yeux, attachée sur une chaise dans la cachette de Vanny. En parlant d'elle, d'ailleurs, elle est juste en face de moi. Je n'ai pas relevé la tête, mais je reconnais le bas de ce costume de lapine dansante. Il y a toujours ce son, ce crépitement, ces ondes qui me font un terrible mal de crâne quand elle est là. Mais, curieusement, ils ne me font plus rien.

Rien ni personne d'autre dans la pièce.

Vanny: "Bien dormi ?" Elle rit légèrement. "J'avoue que tu m'impressionnes. Un humain normal meurt s'il est à longue durée sous mon émetteur d'ondes négatives." Elle se penche doucement vers moi, la lame de son couteau frôlant ma gorge. "C'est bien pour ça que j'accepte de te garder encore un peu en vie..."

Il m'a détruit. Il a détruit ma mère. Il a détruit ma relation avec elle. Elle était tout ce qu'il me restait comme famille. Cette colère, cette rage que j'ai de plus en plus de mal à refouler, à contenir. Elle me ronge, elle me dévore de l'intérieur, elle me détruit, elle me consume... Elle me fait couler une larme.

Vanny: "Oh, tu pleures déjà ? Mais que tu es fragile !" Elle passe une main derrière ma tête, resserrant sa prise sur le couteau, et une goutte de mon sang glisse sur la lame. "Je n'ai même pas commencé, pourtant..."

Moi: "Toi aussi, hein ?" Je murmure.

Surprise de ma question, elle ne comprend pas tout de suite. Mon murmure exprime implicitement de son intensité l'épuisement que j'éprouve.

Je suis épuisée de tout garder pour moi. Je suis épuisée de tout refouler. Je suis épuisée de voir ma vie s'écrouler. De voir tout ce que j'aime se faire détruire devant mes yeux. Je suis épuisée de ne rien pouvoir y faire. Je suis épuisée de contenir cette rage, comme renfermer la chose la plus puissante et enragée qui existe dans une simple cage. Cette simple petite cage est tout ce que j'ai, depuis le début, et je dois tout faire pour qu'elle ne s'ouvre pas. Pour qu'elle n'anéantisse pas tous ceux qui sont autour de moi, et qui me détruisent. Je suis épuisée de supporter tout ça. Épuisée de devoir supporter les coups tout en gardant cette cage fermée. Épuisée de devoir garder le sourire, alors que tout va mal.

Vanny a le contrôle sur mon guide des ténèbres. Vanny me prend mon ami pour son plaisir. Vanny l'oblige à faire des choses qu'il ne veut pas faire. Vanny viole la vie de Moon, et de Sun, et de mes amis.

Vanny: "De quoi tu pa-?" A-t-elle le temps de dire avant que sa voix ne soit affaiblie par un étouffement.

Avant que je ne m'en rende compte, j'ai saisi son cou, et je serre si fort que sa respiration se coupe sous la pression de mes doigts. Je tourne mon regard vers elle, et je serre mes dents. Je resserre mon emprise, je veux sentir sa nuque se briser sous mes doigts. Je veux la faire souffrir. Je veux sentir son corps se détendre, sa conscience la quitter. Et c'est ce qui arrive, mais je continue de serrer, serrer, serrer...

Moi: "Toi aussi, tu as pas mal souffert, hein ?" Je sens sa force partir en fumée. "Toi aussi, tu te fais contrôler, hein ?" Et je sens son corps s'écrouler.

Son corps s'écroule quelques instants avant que je la relâche. Mon but n'est pas de la tuer. Je l'ai senti en elle; elle souffre autant que moi. Elle n'a pas voulu faire tout ça. La question est de savoir ce qui la contrôle, et pourquoi elle est obligée de faire tout ça.

Je jette un œil à mon bras qui était attaché à l'origine, et je vois que la corde qui était sensée le retenir est brisée. Peut-être était-elle fragile, ou peut-être que ma rage est plus grande que je ne le pensais.

Quoi qu'il en soit, je réussis à attraper le couteau de Vanny pour me détacher entièrement. Au même moment où je coupe la dernière corde, l'écran face à moi s'allume, montrant un écran violet buggé. Au milieu des glitchs apparaît une forme de tête de lapin au visage maladroit et souriant de frénésie.

???: "Bonjour, Alex West. Je suis ravi de te rencontrer, je m'appelle Glitchtrap !" Fait une voix rauque et buggée provenant de l'écran.

Qu'est-ce que... ?

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1060 mots !

Est-ce que ce chapitre vous a plu ?

J'ai mis cette histoire sur mon ordi sous format Word, juste pour voir comment ça rend en livre et pour avoir le nombre de mots et de pages... (et je vais vous les donner, même si ça n'intéresse personne à part moi 🥲)
Et pour l'instant, en comptant ce chapitre, nous en sommes à 62 514 mots, pour 288 pages ! En vrai, je suis contente de moi. ✨

Rendez-vous pour le prochain chapitre ?

Bye !