Capítulo quince

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Espagne / Barcelone
Amalia Gavira

J'appercois Lamine sortir du bureau de mon père. Cela signifie que moi aussi, je dois faire de même.

- Je sors papa, m'attend pas pour manger.

- Ok bisous.

- Bisous.

Je sors et rejoins Lamine dans la rue. On marche tranquillement vers la plage, la fameuse plage.

- Tu sais que t'es belle. chuchote Lamine

- Merci, par contre toi tu pues.

- Eh tu sais quoi je pars.

- Ok bisous.

Il râle tout le trajet et je l'arrête devant une pizzeria.

- Je vais chercher des pizzas. dis je

Il acquiesce. Une dizaine de minutes plus tard, je reviens avec les pizzas et nous pouvons nous installer sur la plage.

Une fois installé, je m'apprête à savourer ma pizza. Lamine referme la boîte, je lève les yeux. Il ose me gêner dans mon repas.

- Tu crois pas qu'y a un truc à faire avant ? demande t'il

- Euh, bon appétit ?

Il rigole, je sais vraiment pas de quoi il veut parler moi ! Il s'approche de moi et m'embrasse, je vois mieux de quoi il parlait. J'intensifie le baiser en passant mes bras dans sa nuque.

On s'arrête quand on est à bout de souffle. Il allait recommencer quand mon ventre se met à gargouiller.

- On mange ? proposais je

- Oui si tu veux ! rigole t'il

Pour mon plus grand bonheur, on peut enfin manger. Bien évidemment je termine ma pizza d'une traite, Lamine est plus long. Je décide tout naturellement de l'aider.

- Eh mais c'est la pizza ! s'indigne t'il

- Pas ma faute, t'es trop lent.

Je rigole fière de moi. Il termine enfin sa pizza et on s'allonge sur le sable.

- Je joue samedi tu vas venir ? demande Lamine

- Oui c'est contre qui ?

- Le Real.

Oh...si il joue contre le Real je risque de croiser Jobe. Mais bon faut que j'arrête d'y penser, a tout moment il sera pas là hein.

On reste tout les deux allongé. Mais j'ai vite oublié qu'on était en hiver. J'ai oublié de prendre un pull et maintenant je grelotte.

- Tiens mon pull. dit Lamine

- Mais toi ?

- Tu parles ça va aller.

- Oh merci alors.

Un peu cliché mais j'aime. Il est minuit quand on se décide à rentrer. Pour continuer dans le cliché romantique, Lamine me ramène chez moi.

- Bon bah c'est là que nos chemins se séparent...

- Oui à demain !

Je me penche vers lui et lui fait un bisou sur la joue. Il me salue une dernière fois et je rentre chez moi.

𝑺𝒕𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒇𝒆𝒆𝒍𝒊𝒏𝒈 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant