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La maison était pleine ce jour-là. Ali, Malak, Aya, et quelques autres étaient venus passer du temps. L'ambiance était plutôt détendue, et tout le monde semblait passer un bon moment. J'étais en train de discuter avec Malak quand j'ai ressenti le besoin d'aller aux toilettes. J'ai laissé mon téléphone sur la table, sans vraiment y penser, et suis sortie de la pièce.

Quand je suis revenue, l'atmosphère avait changé. Sofiane était là, son regard planté dans le mien. Je pouvais sentir la tension dans l'air, même avec tous ces gens autour. Il s'est approché de moi, son visage impassible, et m'a chuchoté d'une voix glaciale.

Sofiane: Dans 5 minutes, si t'es pas dehors, t'es morte.

Je l'ai regardé, confuse, avant de réaliser qu'il tenait mon téléphone dans sa main. Mon cœur s'est mis à battre plus vite. Sans dire un mot de plus, il s'est retourné et il est sorti de l'appartement.

J'ai suivi, le cœur lourd, sentant que quelque chose n'allait pas du tout. En bas, il m'attendait déjà, une cigarette à la main. Dès qu'il m'a vue, il a jeté sa cigarette et s'est approché de moi d'une manière agressive.j'ai reculé de deux pas, mais il a attrapé ma main avec force.

Sans un mot, il m'a giflé puis il a sorti mon téléphone et m'a montré la conversation que j'avais avec Rayan. Les messages mignons que j'avais échangés avec lui étaient là, exposés à ses yeux. Il ne disait rien, mais son regard en disait long.

Puis, soudain, je me retrouve  au sol, attends ? Il m'a vraiment balayé la? Puis il a jeté mon téléphone sur moi.

Sofiane: Pute que t'es.

Il était prêt à partir. Mais je n'allais pas me laisser faire. La colère bouillonnait en moi, et je n'ai pas pu m'empêcher de crier après lui.

Moi:Tu parles mal à qui ? Parle bien de ta bouche, connard ! Tu fais pitié t'as osé lever la main sur moi c'est toi tu dégoûtes sal hmar ! Pars et reviens plus jamais vers moi. T'es que le pote à mon grand frère tu dois juste me surveiller pas lever la main sur moi PARS!! *en pleure*

Il s'est retourné, un sourire nerveux sur les lèvres, avant de me regarder droit dans les yeux.

Sofiane: Tu donnes des ordres à qui ? Tu parles comme ça à qui?

Sa voix était froide, tranchante. Je n'ai pas pu répondre. Le choc et la peur m'ont paralysée. Il a fini par s'éloigner, me laissant là, au sol, la douleur physique se mêlant à celle que je ressentais dans mon cœur.

Tiktok: sal.wa935

Chronique de Salwa: Amour de citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant