l'amour avec un bad boy

Chapitre 9 : La Chute de Gabano

Le soleil déclinait, projetant des ombres longues et déformées à travers les rues de la ville. Jeanne, encore bouleversée par l'arrivée inattendue des policiers chez Jérémie, rentrait lentement chez elle, son esprit tourmenté par la révélation de l'identité de Gabano. Le quartier semblait particulièrement calme ce soir-là, accentuant le contraste avec la tourmente intérieure qu'elle ressentait.

Alors qu'elle passait devant un café, elle fut brusquement interrompue par un bruit familier : des sirènes de police. Jeanne s'arrêta instinctivement et se tourna vers la rue, où un groupe de policiers entourait un homme en particulier. L'adrénaline afflua dans ses veines lorsqu'elle reconnut immédiatement le visage de Gabano.

Le jeune homme était menotté, son air dédaigneux tranchant avec l'attitude contrôlée qu'il avait toujours maintenue. Il se débattait légèrement, mais les policiers le maîtrisaient fermement. Jeanne s'approcha lentement, son cœur battant à tout rompre. Elle hésita, craignant que la situation ne devienne plus dangereuse.

Gabano, repérant Jeanne parmi la foule, un sourire sinistre étira ses lèvres. Ses yeux, autrefois empreints de charme et de mystère, reflétaient maintenant une froideur menaçante. Il s'adressa directement à elle, sa voix éclatant au milieu du tumulte.

— « Jeanne ! » cria-t-il, son ton imprégné de sarcasme. « Je savais que nous nous reverrions. Je te retrouverai, tu sais. Et cette fois-ci, je te tuerai. »

Le rire de Gabano, sombre et dérangeant, résonna dans l'air. Les mots qu'il prononça étaient chargés de menace et de haine, laissant une marque indélébile sur Jeanne. Elle recula d'un pas, son visage pâlissant alors que les paroles de Gabano s'enfonçaient profondément dans sa conscience.

Les policiers tentèrent de calmer la situation, mais les paroles de Gabano avaient déjà atteint leur cible. Jeanne se sentit envahie par une vague de terreur, son corps figé alors qu'elle regardait les agents conduire Gabano vers leur véhicule. Le rire cruel de ce dernier semblait persister, même lorsque les portes de la voiture se fermèrent derrière lui.

Un policier s'approcha de Jeanne pour lui offrir des explications supplémentaires. « Nous avons des preuves suffisantes pour l'arrêter. Il a été accusé de plusieurs délits graves. Nous vous recommandons de rester prudente et de signaler toute activité suspecte. »

Jeanne hocha la tête, ses yeux encore fixés sur le véhicule de police qui s'éloignait. Les mots menaçants de Gabano résonnaient dans sa tête comme un écho sinistre, et elle ne pouvait ignorer la menace qu'il représentait. La peur était désormais omniprésente, et elle se demandait comment elle pourrait se protéger de quelqu'un qui semblait déterminé à la hanter.

Lorsque les policiers partirent, Jeanne se retrouva seule dans la rue, son esprit tourmenté par la confrontation qu'elle venait de vivre. Elle se tourna et rentra rapidement chez elle, le sentiment d'insécurité pesant lourdement sur ses épaules. La nuit qui tombait semblait plus sombre que jamais, et chaque ombre semblait receler des dangers insoupçonnés.

Jeanne s'enferma dans sa chambre, tentant de calmer ses nerfs. Elle savait que cette confrontation avec Gabano n'était que le début d'une série de défis à venir. La menace qu'il avait proférée l'avait laissée inquiète et angoissée, mais elle savait qu'elle devait rester forte. Avec Jérémie à ses côtés et la détermination de ne pas se laisser abattre, elle se préparait à affronter les turbulences que l'avenir lui réservait.