Dans une prison, une vraie, comme tout détenu devrait.
Dans un asile de fous, comme les autres voyous.
Droit dans une camisole, on enserre, on isole.
Dans une cellule sombre, qu’on ne voit que leur ombre.
Mais aucun d’eux au frais, être dehors ne devrait.
Sous le confort des sous, et sans la corde au cou.
Dans son propre avion vole, de l’argent qu’il nous vole.
On voit avec leur nombre, notre liberté fondre.
Ils nous parlent de morale, et pour nous c’est normal.
Des manipulateurs, qui de leurs mots font peur.
Ils dirigent, administrent, sont notaires et ministres.
Riches et très respectables, ils sont irréprochables.
Sous ces décors de bal règne un ordre amoral.
Leur vernis est un leurre, ce sont tous des sans cœur.
Leurs desseins sont sinistres, un jeu d’équilibriste.
Avec vies véritables et personnes vulnérables.
Mais vraiment qui est fou? Qui mérite les verrous?
Le malade au grand cœur ou celui qui fait peur?
Une question polémique pour la gent psychiatrique.
Un débat émoussé, les riches ont décidé.Savoir que vous me lisez m’apporte une grande satisfaction. Et vous pouvez aller plus loin encore en vous abonnant.
Si vous voulez en savoir plus sur l’ensemble de mon travail, suivez le lien vers mon Linktree affiché sur mon profil.
Vous pouvez aussi retranscrire ceci dans votre navigateur :
https://linktr.ee/Yves_Bergeron
VOUS LISEZ
Fragments d'injustices
PoetryPoésie engagée et dénonciatrice, motivée par cette indignation, qui semble disparaître de nos sociétés.