les jours heureux

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Je me souviens encore de ces jours heureux passés avec mes amis d'enfance. Les rires partagés à l'école, nos spectacles de danse où nous nous produisions avec une énergie débordante, semblaient remplir nos vies de bonheur et d'innocence. C'étaient des moments simples, mais précieux, où chaque jour était une nouvelle aventure et chaque sourire était sincère.

Nous nous retrouvions souvent après l'école, courant dans les parcs et imaginant des mondes fantastiques où tout était possible. Nos jeux et nos éclats de rire résonnaient comme une promesse d'un avenir sans souci. À l'école, nous nous préparions pour nos spectacles de danse avec une excitation palpable, chaque répétition étant une chance de briller sous les projecteurs et de partager notre joie avec les autres.

Nous étions un groupe inséparable : Adeline, ma petite amie qui habitait juste derrière chez moi et avec qui je partageais des moments simples mais précieux ; Samara, ma meilleure amie d'enfance, une complice fidèle avec qui je partageais presque tous mes moments ; et Claudia, ma deuxième meilleure amie jusqu'à la première secondaire, apportant une touche de douceur et de soutien dans notre groupe.

Il y avait aussi Jade. Bien que nous n'étions pas les meilleurs amis, nous nous entendions assez bien, réalisant même des vidéos sur YouTube avec le téléphone de ma mère, des moments à la fois gênants et hilarants. Yseult, elle, était pleine d'humour et d'imagination, nous racontant des histoires de fantômes dans l'école. Nous, naïfs et impressionnables, croyions fermement à ses histoires, et la peur des fantômes rendait nos journées encore plus palpitantes.

Et puis il y avait moi, Julien. Je n'étais pas le plus brillant de la classe, mais j'avais le don de rendre les choses amusantes. Je me souviens d'avoir fait croire à mes amis que j'avais été mordu par un vampire. Ils m'ont cru, et nous avons tous ri de cette farce pendant des jours.

Ces moments de joie et d'innocence semblaient ne jamais devoir finir. Nous partagions tout, des aventures imaginaires aux rires incontrôlables, créant des souvenirs que nous pensions éternels. Mais ce bonheur a pris fin un jour, brisé par un événement inattendu qui a changé nos vies pour toujours. Les rires et les danses se sont évaporés, remplacés par un silence lourd et inconnu. Les couleurs vives de mon enfance ont laissé place à une ombre persistante, une absence de lumière qui a enveloppé chaque aspect de ma vie.

Ce chapitre commence ainsi, en retraçant la perte de cette innocence et en me souvenant des moments précieux partagés avec Adeline, Samara, Claudia, Jade, Yseult, et moi-même.

Les Cicatrices du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant