Jordan était dans son salon il ressassait ses précédente journées et préparait son débat qui avait lieu dans moins de deux jours dorénavant. Ce débat portera sur l'immigration, la retraite et le pouvoir d'achat, les opposants seront Jordan Bardella, Gabriel Attal ainsi que Manuel Bompard. Il était assis sur son canapé, il travaillait sur son ordinateur portable qu'il avait sur les genoux.
***
Gabriel se réveil doucement, son corps endolori à cause des multiples coups infligé a celui-ci. La pièce baignait dans une faible lumière cachée par les stores et les rideaux, grâce à ça Gabriel put émergé tranquillement. Une fois que Gabriel a rassemblé ses idées il se redresse puis ouvre les yeux avant de regarder autour de lui. Il ne put s'empêcher de s'adresser une pensée : « Où est ce que je suis bordel !». Il se lève et fait le tour de la chambre dans laquelle il se trouve, il avait les vêtements de la veille avec deux boutons de chemise retiré et ses chaussures avaient disparu, elles n'étaient pas dans la pièce. Il ne se rappelait guère de la veille, ou du moins vaguement. Il ne pouvait pas rester plus longtemps ici, il devait partir.
Alors Gabriel attrapa la première chose qui était à sa portée : une lampe de chevet. Il sort avec la lampe en regardant autour de lui, il se trouvait dans un appartement luxueux. Il marchait en longeant les murs en s'imaginant tout les scénarios possibles. Il arrive dans un salon et vit un homme assis sur le canapé. Il s'approche le plus lentement possible, essayant de ne pas alerter l'homme qui se trouvait en face de lui en s'approchant il aperçoit distinctement un ordinateur portable. Plus il s'approchait plus il pouvait lire ce qui se trouvait sur cet ordinateur. « le pouvoir d'achat ? Qui s'intéresse à ça mis à part un politicien » pensa-t-il. Malgré la peur il poursuit ses mouvements avant de s'arrêter net, il sent une odeur familière, un parfum, il se redresse avant de s'exclamer.
- Bardella ?
L'homme en face se retourna d'un coup avant de se mettre debout.
- Monsieur Attal, vous êtes réveillé.
Gabriel confus dévisage Bardella.
- Pour quelle raison je le trouve dans votre appartement ?
- Vous vous êtes endormi dans la voiture et j'ai pas trouvé vos clés et j'osais pas vous réveiller.
- Où sont mes affaires ?
- Dans l'entrée.
- Quelle heure est-il ?
- 22h.
- C'est une blague ?
- Non.
Gabriel commençait à avoir le souffle cour, si ça s'apprenait le fait que Gabriel était chez Bardella il serait foutu il commença à se diriger vers l'entrée, mais son corps meurtri montrait clairement la douleur qui émanait de celui-ci.
- Monsieur Attal ? Vous n'avez pas faim?
- Non !
Bardella fit le tour du canapé avant de se précipiter vers Gabriel et de lui barrer la route.
- Calmez-vous Gabriel.
- Je ne peux pas je dois y aller, merci me je dois vraiment partir.
- Gabriel que vous est-il arrivé ?
- Rien qui vous regarde Bardella.
Gabriel essayait de forcer le passage sans regarder Bardella, il fuyait le contact visuel.
- Gabriel stop !
Le fait que Bardella lève la voix envoie un frisson de peur à Gabriel qui s'arrêta immédiatement avant de regarder Jordan dans les yeux. La peur pouvait se lire dans ses yeux.
