Chapitre 2

284 10 29
                                    

Gabriel refusait intérieurement de se retourner.

- Gabriel ! Son prénom retentit une seconde fois.

L'homme était perdu dans ses pensées, à cause de cela il ne put entendre son interlocuteur se rapprocher de lui. Il sentit une main se poser sur son épaule. Pris de peur, il sursauta. Gabriel se retourne enfin de faire face à l'homme, il l'a reconnu directement, Stéphane.

Le premier ministre soupire directement à la vu de son ex compagnon. Stéphane, sourire aux lèvres, salua Gabriel. Il remarqua les yeux légèrement rougis de Gabriel.

- Est ce que tu vas bien Gabriel ? Demanda le ministre avec un visage qui affiché clairement l'inquiétude que ressentait.

Gabriel sentit les larmes lui monter aux yeux rien qu'à l'entente de cette question. Stéphane qui l'avait bien compris raccompagna Gabriel à son bureau afin d'être à l'abris des regards.

Une fois arrivée dans son bureau et la porte fermée, Gabriel s'écroula dans de Stéphane. Le plus vieux sentit la détresse de l'homme dans ses bras, malgré le fait que Gabriel était plus grand que Stéphane, il se sentit comme protégé dans ses bras. Stéphane redressa Gabriel avant de placer une main sur sa joue et de le regarder dans les yeux.

- Tu veux me raconter ? Demanda le plus vieux avec tendresse.

Gabriel reprit son souffle après avoir manqué un battement, il savait très bien qu'il ne pouvait en aucun cas lui raconter ce qu'il venait de se passer. Il savait que si quelqu'un était au courant ça retomberait sur lui. Alors que son corps était marqué, seulement sur les poignées, son visage n'était pas vraiment abîmé malgré le coup que Macron lui a asséné, puisqu'il était encore récent il n'y avait pas encore de séquelles extérieures. Malgré son envie de tout raconter et son regret de mentir à l'homme envers qui il éprouvait encore des sentiments, il n'avait pas vraiment le choix. Alors il reprit la parole avec un sourire doux.

- Ne t'en fait pas, je suis seulement fatigué par tout le travail que j'ai. Tu sais comment je suis n'est ce pas, j'ai du mal à gérer mon sommeil.

Stéphane savait comment était Gabriel, il savait que Gabriel s'empêcher de dormir certains soirs. Mais là, il était plus que sûr que ce n'était pas la raison de ses pleurs, en tout cas, ce jours là.

- Gabriel, je te connais depuis longtemps et je sais que tu me mens, mais je ne veux pas te brusquer alors si tu ne veux pas m'en parler je respecte ton choix.

Stéphane se rapprocha de Gabriel et posa ses lèvres sur la joue du plus jeune. Gabriel fit de même avant d'enlacer son aîné.

Ils restèrent tout les deux dans le bureau à parler de tout et de rien. En fin d'après midi, ils séparèrent à la sortie de Matignon. Gabriel monta dans sa voiture et demanda à son chauffeur de la déposer dans à bar non loin d'un parc, puisque plus tôt dans l'après-midi plusieurs de ses amis lui avait proposé de boire un coup pour que Gabriel puisse relâcher la pression.

Une fois arrivé, ses amis l'attendaient déjà, alors qu'il les rejoignait il sentit un sentiment de soulagement inexpliqué quand il les remarque.

Il commanda un vert, puis deux, puis trois avant de conclure avec un quatrième afin de continuer avec de l'eau. Il était vingt et une heures, il n'avait toujours rien dans l'estomac, depuis ce marin. L'alcool était directement dans son estomac sans rien pour l'éponger donc pour dire que l'alcool se sentait très bien. Alors que sa bande d'amies commençaient à partir, il ne voulait pas rentrer alors il fit mine d'appeler son chauffeur avant de s'extirper de sa soirée.

Une fois parti, il titubait dans la rue en direction du parc. Une fois le parc atteint il alla s'assoir brutalement sur un banc avant de se mettre à regarder le paysage. Après plusieurs heure assis dans le parc, le ministre remarque que les lumières sont éteintes. Il ne voulait pas déranger son chauffeur à une heure si tardive qu'il décida de rentrer par ses propres moyens.

Et si il y avait plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant