Chapitre 5

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Gabriel ouvrit le message, ses yeux s'écarquillèrent face à l'arrogance de Bardella. Sa première pensée fut « Mais de quel droit ose-il me poser cette question ».

{De Jordan Bardella}
Comment s'est passé votre soirée ?

Gabriel refusa de répondre et balaya d'un revers de la main le message de Bardella afin de vaquer à ses occupations.

Gabriel se prépare en pensant à la veille avec Stéphane. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à ce baiser. Une fois devant sa glace, il sort une trousse de maquillage que sa sœur avait laissé pour qu'il puisse camoufler les « valises » qu'il avait sous les yeux comme disait sa sœur, avec ce maquillage il camoufle l'énorme bleu présent sur son visage. Une fois prêt, il appelle son chauffeur qui arriva rapidement et se dirige vers Matignon, là où une réunion l'attendait.

Une fois arrivé il traverse les couloirs effleurant du regard chaque recoin, il essayait de se convaincre qu'il ne cherchait personne, mais à vrai dire il cherchait désespérément Stéphane, en vain,. Il devait déjà être en salle de réunion pensa Gabriel.

Une fois dans la salle de réunion Gabriel vois Stéphane et va s'installer à ses côtés autour de l'immense table.

- Bonjour Monsieur Séjourné.

Gabriel tourna la tête vers Stéphane pour lui faire face et esquissa un sourire plus que révélateur aux yeux de Stephane. Stéphane compris immédiatement que Gabriel se souvenait de la veille, une parure de lui espérait que ce ne fut pas la cas mais pourtant la réalité le rattrapa. Stéphane renvoie un sourire un Gabriel.

- Monsieur Attal.

Alors qu'ils échangeaient une conversation silencieuse à travers des regards, le Président annonça le début de la réunion.
Durant la réunion les deux jeunes hommes essayaient de se concentrer sur les paroles du président mais ils n'y parvenaient guère. Des petits regards en coin et des gestes furtifs firent leur apparition durent la réunion.

A la fin de la réunion Gabriel échange un regard complice avec Stéphane avant de s'avancer vers la sortie.

- Monsieur Attal, restez je vous pris.

Gabriel sentit son corps se raidir. Il se retourne vers l'homme et esquisse un sourire qui transpirait de faux semblant.

- Bien entendu Monsieur le Président.

Gabriel voyait tout le monde sortir de la salle et se fut le moment de Stéphane, il passe devant Gabriel et lui adressa un sourire mais Gabriel qui était sous l'œil de Macron détourna le regard. Une fois le dernier ministre sortit Emmanuel ferma la porte derrière celui-ci.

- Où étais-tu hier Gabriel ?

- Dans mon bureau Monsieur.

- Tu mens. Je n'aime pas les mensonges, surtout venant de toi.

Emmanuel se rapproche de Gabriel les mains dans les poches alors que Gabriel sentait son cœur s'emballer, mais pas à cause d'un sentiment d'amour, plus d'un sentiment de peur.

- Monsieur je-

- Tais-toi.

Emmanuel réduit encore la distance qui les sépare.

- Dit moi où tu étais sans me mentir.

- Je suis parti plus tôt car j'étais fatigué monsieur.

- Es-tu sûr ?

- Oui monsieur.

- Et bien, dans ce cas je te crois.

A l'entente de cette phrase Gabriel soupire de soulagement et détourne le regard.

Et si il y avait plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant