Chapitre 5

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Bailey


Je m'écarte violemment, devenant encore plus rougie que je ne l'était avant.

_ Merde.. Vraiment.... Vraiment désoler ! Balbutais-je

Elle resta silencieuse à me fixer, les joues presque aussi rougie que moi.
Mais préféras se lever et se diriger vers la voiture.

_ Il se fait tard, je vous ramène chez vous.

Le vouvoiement était de retour.
Et son ton glacial l'était aussi.
Je culpabiliser de nouveau, d'avoir brisée la barrière du professionnalisme.

Je la suivis jusqu'à la voiture, m'installant en silence puis elle démarra, activant la radio, no one de Alicia keys démarra, je souriais bêtement, dans ma tête.. cette chanson était destinée à Olivia.

" I just want you close
Where you can stay forever
You can be sure
That I will only get better

You and me together
Through the days and nights
I don't sorry 'cause
Everything's gonna be alright
People keep talking, they can say what they like
But all I know is everything's gonna be alright

No one, no one, no one
Can get it the way of what I'm feeli-"

Puis elle l'a coupa.

_ Capitaine ?

Elle ne bougea pas d'un mouvement.

_ Olivia !

Je l'avais malencontreusement crier plus fort que je ne le voulez.
Elle reporta enfin son attention sur moi, ses yeux me fusiller.

_ désolée. Dis-je dans un souffle
_ Soyez gentille et fermez la, vous avez assez dit et fait de conneries pour aujourd'hui.

Bam.
Poignard en plein dans le cœur

_ D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de vous emmener, la bas.

Bam.
Deuxième coup

_ La prochaine fois, je vous laisserez dans votre fauteuil en piteuse état.

Bam.
Troisième coup.

Je pris une longue respiration, je sentais la crise d'angoisse arrivée.
Étant à un feu rouge, je pris la seule échappatoire que je pouvez, sortir de ce véhicule et courir à pleine allure.

L'air frais me frappe au visage, j'arrive à l'autre côté de la rue, m'appuyant sur un mur, je n'ai plus d'air.
Je suffoque de sanglots, mes larmes n'arrête pas de couler, je me laisse glisser dos au mur, paralysé.

Mes yeux son clos, j'entends la pluie s'abatte sur le sol.

Puis je suis violemment propulsé sur un corps, plutôt sur une poitrine, deux mains encercle ma tête me berçant de chaque côtés.

_ Bailey, je suis la. Souffle t-elle

Elle n'avais alors pas continuer son chemin, même après les affreuse choses qu'elle m'a dite, elle avait décidée de venir à mon secours.

Je tenter de respirer mais je n'y arrivais pas, les sanglots étaient trop puissants

_ Suis les battements de mon cœur, imite le.

Elle avait raison, ses battements m'apaise en 5 seconde chrono.
Difficilement, j'ouvre mes yeux, j'aperçois la route, le feu tricolore.
Je tourne encore un peux ma tête et je l'aperçoit, elle.

Sûrement trempé jusqu'au Os à cause de la météo et bien fait pour elle.

Olivia prend en coupe mon visage, l'observant de plus bel.

_ Je suis désolée, je ne penser pas un mot de ce que j'ai dit.
_ T'a raison, tu n'aurais pas dû m'amener la bas ni de me faire sortir de mon appartement.
_ Pourquoi tu dit ça ?
_ Parce qu'à cause de toi, mes sentiments on triplé de volumes.

Je me dégage d'Olivia, j'essaye de marcher du mieux que je peux, cette crise m'a pris tout mon énergie.

_ Bailey !
_ Fou moi la paix, c'est vrai, pourquoi tu traîne avec une pauvre fille comme moi, rentre chez toi.

Mes émotions sont en extase, je suis triste, déçu mais surtout en colère.

De plus, je savais qu'elle était derrière moi en train de me courser, ses talons résonner dans la rue.

_ Bailey, rentre avec moi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

Je m'arrête net, ses paroles étaient t'elle en train de me bousculer.
Était-elle bipolaire ?

_ S'il te plaît. Annonce t-elle dans un souffle.

Sa voix tremblait, je décide de me retourner et d'avancer près d'elle, une larme dévale sa joue, par réflex, je l'essuie de justesse avec mon pouce.

Olivia prend m'a main et m'emmena à la voiture, le trajet reprend toujours dans le silence.

Arrivée chez moi, je me dépêche de me détachée et de sortir mais avant que je n'ai pu le faire, Olivia m'attrape mon poignet.

_ À demain, Bailey ?
_ À demain, capitaine. 

À suivre

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