Chapitre 9

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Olivia

Le médecin de Bailey m'a appeler ce matin, je suis donc sur la route pour allez récupéré Bailey.

Elle était maintenant sous ma protection.

arrivant à l'hôpital, ils me font signer quelques papiers avant de pouvoir faire sortir, Bailey.

À mon grand étonnement, la blonde était déjà prête, assise sur son fauteuil roulant, elle sembler m'attendre.

_ Bonjour, Bailey. Dis-je m'appuyant sur l'encadrement de porte

Son visage qui était autre fois sombre deviens lumineux, un jolie sourire orne celui-ci.
Serait-elle heureuse de me voir ? Olivia, pas de sentiments.

_ Tu est prête ?

Elle opine de la tête puis se déplace jusqu'à moi, me tendant par la suite son gros sac qui était posé sur ses genoux.

_ Ton appartement est en examinations, je te prend en charge chez moi et tu n'a pas ton mot à dire.

La blonde tire une moue d'enfant, à la quelle je pourrais facilement craquer, je tire le sac sur mon épaule puis nous sortons.

Elle sembler avoir l'habitude avec ce fauteuil, ce qui me semble le plus louche c'est qu'elle manie à perfection ses mouvements.

Je l'installe dans la voiture, plie son fauteuil et le met à l'arrière puis je m'installe à mon tour côté conducteur.

_ T'a rééducation prendra du temps, tu sera coincé avec moi pendant 1 mois, ça ne te fais pas trop peur ? Dis-je de façon sarcastique

Bailey secoue sa tête de gauche à droite, un sourire timide s'installe sur ses lèvres.

Je lui sourie en retour puis démarre en direction de mon manoir.

Mary s'occupe d'Henry, Je le verrais en cachette, Bailey n'a pas besoin de savoir ce détail.

Au bout de 20 bonnes minutes, je me gare sur ma place.

Je m'extirpe de mon véhicule, récupérant le fauteuil à l'arrière, je le déplie, j'installe Bailey dedans puis je nous dirige vers ma demeure.

La blonde se stoppe dans son chemin, pointant du doigt mon manoir d'une blancheur inconnue.

_ T'a maison ? Demande t-elle soudainement
_ En effet.
_ Tu est riche ?
_ Comment expliquer... c'est juste un héritage.

Je poursuis mon chemin jusqu'à l'entrée, j'ai tendance à me dire qu'elle me fait penser à Henry.

_ Une visite rapide, ça te dit ?

Encore une fois, elle opine de la tête, je me dirige en premier vers mon salon.

_ Ici tu à le salon, juste à côté la cuisine qui y est reliée.

Nous nous dirigeons ensuite vers le couloir.

_ Cette pièce, c'est t'a chambre ou tu à aussi une salle de bain privative.
_ Le luxe.

Je ricane puis lui tend un objet.

_ Ton téléphone, si possible désactive t'a géolocalisation.
_ Pourquoi ?
_ Je ne suis pas fan des visites surprises.

La blonde hausse les épaule puis tapote sur son téléphone.

_ Fait.
_ Merci Bailey, tu à faim ?
_ Juste.. dormir.
_ Pas de souci, je vais t'installer sur ton lit. Si tu à besoin de quelque chose tu n'a qu'à m'appeler.

Je la porte de son fauteuil au lit puis l'installe.

_ Merci.. Olive.

Je sourie à l'entente de ce surnom, mais les paroles de mon supérieur me revienne en tête. Pas d'attachements, c'est clair.. net et précis.

_ Repose toi bien, je suis juste à côté si besoin.

Je quitte la chambre, fermant la lumière et mettant la porte contre.

Mon téléphone vibre dans ma poche arrière, je décroche sans attendre.

_ Allô ?
"Salut Libellule, j'ai besoin de nouvelles pour le rapport"
_ Salut Antonio, Bailey est en sécurité et elle restera chez moi autant qu'il sera nécessaire, je veux que vous surveillez le périmètre.
"C'est déjà prévu, plusieurs de nos hommes seront continuellement autour du nid"
_ Parfait, prévenez moi si Agatha décide de refaire surface.
"Je te préviendrais, autre chose ?"
_ Serait-il possible que tu vienne pour la rééducation de Bailey, je n'ai clairement pas confiance aux personne d'extérieurs.
"Si je viens cette après-midi pour établir un planning, ça te convient ?"
_ C'est parfait, merci Antonio.

Je raccroche puis me pose sur mon canapé.

Plusieurs heures plus tard, je commence à perde patience, Elle ne s'est toujours pas réveillée.

Mon téléphone vibre de nouveau, cette fois ci un message.

Faucon :
Je suis devant.

Je me dépêche d'ouvrir.

_ T'aurais pu sonner.
_ Bonjour à toi aussi, Libellule.
_ On est plus au QG je te signal, alors appelle moi par mon prénom.
_ C'est qu'elle est grognon, aujourd'hui.
_ Fait gaffe, t'es peu être le faucon mais t'es une vrai chochotte. Dis-je en le pointant du doigt
_ Ou est Boucle d'or ? Demande t-il subitement
_ dans sa chambre, elle s'est endormie il y a quelques heures.
_ J'espère que les ourses ne l'ont pas manger.

Je me pince l'arête du nez, puis nous regagnons la cuisine.

_ Un café, s'il vous plaît.
_ Je voie pas pourquoi tu me le demande, d'habitude tu ne te gêne pas de le faire toi même.
_ Ok Libellule, mais là j'ai pas envie.

Je souffle un coup, je vais le frapper plus tôt que prévue.
Un bruit résonnant se fait entendre, j'accours à la chambre de Bailey et la découvre à terre essayant de se relever.

_ Bailey, la prochaine fois appelle moi. Dis-je en la portant

La blonde ne dit rien et se laisse faire.
Je l'installe dans son fauteuil puis l'amène près d'Antonio.

_ Bailey, voici Antonio, ton kinésithérapeute.
_ Enchanté, Boucle d'or. Dit-il en se mettant à sa hauteur
_ Bailey. Rectifie t-elle

Voilà un bon commencement. J'espère juste qu'Antonio ne vas pas lui retourner le cerveau.

À suivre ...

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