Chapire 1

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Je ne vais pas tout de suite vous racontez comment cela c'est transformer à la plus grande échecs, mon plus grand regret... mon traumatisme. Mais laissez moi vous racontez ce qu'il s'est passé avant.

Ça fais 2 mois, chaque jours, chaque nuit qu'on se disputait. Ça en devenait insupportable de devoirs lui convaincre de ne plus me crier dessus, d'enfin me laisser tranquille. Mais cette après-midi, elle continue de me hurler dessus. Elle me raconte que je ne l'aide pas... serte, mais je ne peux rien faire de plus, la police est déjà au courant. Et puis, quand elle m'a annoncé que je ne pourrais jamais avoir d'enfant, qu'elle est stérile... je me sentais brisé, un rêve jeté à l'eau.

Mais cette fois ci, s'en est trop. Je lui coupe la parole pour enfin ouvrir m'a bouche.

- on devrait ne plus se voir Ayline... on ne s'entend même plus parler entre nous.

Elle me regarde comme si j'étais l'unique responsable de cette histoire... c'est vrais, mais elle en fait aussi partis.

Elle tourne les yeux vers le murs... en le fixant pendant environ 5 secondes, ce qui m'a paru des heures... je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, je ne peux pas le deviner.
Elle finit par bouger, ce qui me fait réagir en haussant les sourcils. Elle baisse les yeux en regardant son alliance et en l'effleurant... cette alliance qui nous as pourtant fait promettre de rester ensemble... ses doigts retirent cette bague et me la lance juste devant mes pieds. Je regarde cette bague au sol... elle est si belle, elle lui va tellement bien.

Sans dire un mot, elle remonte dans la chambre, d'un ton si calme... je me demandais si elle souhaitait que je m'en aille au final... puis je me rappel, c'est une jeune femme sensible. Elle a horreur de pleurer devant moi ou de montrer des émotions négatifs.. je ne parles pas de la colère puisqu'elle sait très bien me la montrer.

Je me baisse pour ramasser l'alliance au sol. Je la touche du bout de mes doigts par peur de la salir encore plus qu'elle ne l'est déjà. Je prend quand même le temps de me trouver dans la cuisine pour bute de la nettoyer. Je pose cette alliance sur le bar en poussant un petit soupire.

J'hésite beaucoup, mais je finis par me convaincre : je monte les escaliers pour me retrouver dans la chambre... j'ouvre la porte puis je la vois fumer une simple cigarette. Je la connais, elle s'apprêtait à pleurer, mais quand elle m'a vu, elle s'est retenue...

- Ayline...

Je murmure de manière hésitante, je n'ose pas l'énerver plus qu'elle n'est déjà.

Elle ne jette aucun coup d'œil vers moi, même pas dans ma direction. Elle murmure juste.

- va t'en..

Je soupire une nouvelle fois, puis je m'exécute. J'attend dans le salon... en croisant les bras. Je suis assis sur le canapé en fixant la télé éteintes... j'ai merdé ?

J'entends du bruit dans les escaliers, un bruit de sac... je tourne légèrement la tête pour au moins observer ce qu'il se passe. Puis je constate que Ayline descend des sacs poubelle. Dans ces sacs ce trouvent toutes mes affaires...

Je soupire, décidément, elle a pensé à tout.. elle me jeté également les clefs de ma voiture, histoire que je ne dors pas dans la rue... mais moi même, je sais très bien que je vais me payer un hôtel. Je grimace en voyant tout ça.. quelle poisse.

Je soupire une troisième, j'ai besoin de livrer beaucoup de co2 en ce moment... je récupère mes affaires et je met mes clefs de voiture dans ma poche... en faisant cette action.. je regarde ma bague, mon alliance... je n'ose pas la retirer. Elle me vas à merveille moi aussi.

J'ouvre enfin la porte d'entré pour sortir. Je la referme ensuite derrière moi et je descend dans ma garage. Je sais que j'ai fais une connerie, inutile de me blâmer, je sais que j'ai fais une erreur en voulant partir. Je monte aussitôt dans la voiture, j'allume le contact puis je sors du garage.. honnêtement, j'en ai aucune idée d'où j'allais passer la nuit, ni de comment je vais m'en sortir dans les jours à venir. Je sais que j'aurais besoin d'aide mais la seule personne qui peut m'aider c'est Eden, mon frère. je ne veux pas l'appeler maintenant, inutile de le faire chier a une heure si tardive un dimanche.

J'arrive dans le centre ville au bout de 30 minutes environ. Je me gare dans un parking histoire de me faire une pose, de me remémorer tout ces conneries.
Elle s'est fait violer, elle en est devenue stérile... je n'ai rien fais d'autre que de m'en aller quand j'ai appris que je n'aurais pas de descendance.. je suis juste une sombre merde. Je ne peux pas revenir comme une fleure après toutes les paroles que j'ai pu lui dire... ça serais de la pure auto humiliation... je reviendrais peut être dans une semaine ou deux, pour m'excuser.

Je sors de la voiture.. y'a un doux vent frais qui se pose sur mes joues, c'est un terrible moment pour que quelque chose sois aussi douce avec moi. J'ouvre le coffre et je me met à fouiller mes sacs, pour être sûr que j'ai bien tout...
Une étrange intuition me dis qu'il me manque un objet en particulier... un objet dangereux, un objet suspect qui serais capable de tuer toute une humanité...

Mes yeux s'écarquillent. Je lève mes yeux vers la caméra invisible qui se trouve en face de moi, vers le vide absolue de la connerie... vers la réalisation.

Merde... mon flingue.

Le soir où les étoiles se sont éteintes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant