Chapitre 2

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Je n'ai pas le choix... j'attrape mon téléphone pour appeler mon grand frère... la sonnerie est longue, très longue, au point que ça en deviens agaçant.

- allé.. décroche..

Je sautille d'impatience, mon cerveau est encore dans un sombre dénis, je ne me rend probablement pas compte de la gravité de la situation en ce moment même.

- Ewen ?

J'entends sa voix dans mon téléphone, dieu merci ! Il ne dormait pas. J'ai besoin d'une voix plus mature pour me consoler.

- Eden, aide moi.. , dis-je en soupirant. Je me suis encore disputé avec Ayline, elle m'a mis à la porte mais je te promet que ce n'est pas le problème. Elle a gardé mon flingue, qu'est-ce qu'elle va foutre avec un putain de flingue ?!

J'ai une voix paniquée, agacé, soucieux, je ne serais pas encore qualifié mon état... c'est un ascenseur émotionnelle, un terrible ascenseur émotionnelle.
Eden ne répond pas tout de suite, il semble réfléchir.. il connaît ma situation, ce que j'ai fais subir à Ayline. Sa voix semble hésitante, mais c'est la seule chose qui peut me rassurer, un conseille d'un grand frère...

- Ewen calme toi, elle ne vas rien faire avec ton flingue, elle l'a sûrement oublier. Et puis que fais tu plantée la ? Vas-y ! Vas la voir !

On aurait dit qu'il m'engueule. Sa voix est grave et froide... j'abuse peut être de son cerveau.

- Eden, c'est impossible d'y retourner, tu te rend compte de l'humiliation ?

Il s'énerve encore plus contre moi, ce qui me donne un terrible frisson le long de mon dos.

- oh Ewen ! Arrête avec ta réputation ! On s'en fou de ta sois disante réputation ! Va chercher ton putain de flingue et puis c'est tout, dit-il avant de me raccrocher au nez.

Je grogne d'agacement, au font, il a raison, je pense qu'à ma gueule. Je ferme fortement le coffre, je l'entend claquer...
Je m'allume une cigarette pour qu'elle me donne le minimum d'apaisement que j'ai besoin. Qu'elle soirée de merde...
Je monte dans la voiture puis je prend la peine d'appeler Ayline, qu'elle idée stupide, comme si elle allait me répondre... je l'appelle au moins cinq fois avant qu'elle me raccroche au nez, et une sixième fois avant qu'elle éteints sont téléphone. Elle a éteint son téléphone...?

Merde... j'allume rapidement le contact et je roule à toute vitesse vers ma maison, plutôt SA maison. Tout plein de scénarios me vienne en tête mais celle qui revient le plus c'est celui de son corps, allongé sur le lit avec ce flingue dans la main... ces yeux reposant pour l'éternité.

Je jette ma cigarette par la fenêtre de la voiture. Je vois au loins, un renard courir sur la route. Ce qui me fait arrêter brusquement la voiture pour ne pas écraser ce pauvre animal. Il n'est pas blesser, mais le temps presse, ça a peut être blesser ma femme. Je continue mon chemin avec grande vitesse, le chemin est encore long...

Le soir où les étoiles se sont éteintes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant