Unveiling Shadow - Teen Wolf

Chapitre 02 : Beacon Hills

Elle s'installa sur son bureau et sortit de son sac de voyage, son ordinateur portable, avant de mettre dans la barre de recherche, le nom de toutes ses tourmentes.

Elliot : Lycée public.. Beacon Hills..

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Elle ne s'attendait pas à autant de résultats, pour un lycée dans un patelin perdu de Californie, au moins elle n'aura pas à se plaindre de la température ici. Après avoir visité le site du lycée qui mettait en avant une équipe de lacrosse et une fanfare, rien ne semblait l'attirer à penser que sa mère avait fait un bon choix en acceptant cette offre de directrice. Elle quitta le site du lycée et s'apprêtait à abandonner ses recherches, quand un article vieux de quelques mois attira son attention.

Le lycée Beacon Hills est en deuil, après la tragique et mystérieuse mort de son directeur.

Elliot mis une demi-heure à éplucher tous les articles sur le sujet. Parlant de la mort de Jerry Andfield, directeur du lycée de Beacon Hills, retrouvé mort dans la nuit du 18 Avril, depuis cet accident et ce jusqu'à aujourd'hui, le lycée n'avait pas réussi à trouver de bon directeur, voilà d'où venait l'offre faite à sa mère. Selon les rapports d'autopsie, ce pauvre monsieur Andfield avait succombé à ses blessures, provenant d'un long. Des loups en Californie ? La bonne blague. Du moins ces animaux dits sauvages, n'avaient pas hanter ces terres depuis des centaines d'années et pourtant, les rapport de la police étaient clairs. Cet article ne fut que le premier d'un Iceberg d'articles sombres regroupant entre autres des attaques de bêtes sauvages, des épidémies inexpliquées et des disparitions inquiétantes, cette ville avait le don de charmer les touristes.

Elle quitta son bureau quelques minutes afin de brancher son imprimante, afin de sortir quelques articles qui attestaient une nouvelle fois, de la mauvaise idée de sa mère. Il n'était plus juste question de mal du pays ou autres, mais de leur sécurité. Après avoir rassemblé assez de preuves pour rappeler le camion de déménageur, Elliot dévala les escaliers, sans trébucher une seule fois et retrouva ses parents qui terminaient de ranger la vaisselles.

Elliot : T'étais au courant de la mort bizarre de l'ancien directeur ??

Sandra : Oh non..

Marcus : On s'y attendait, tôt au tard, elle aurait fait ses propres recherches.

Elliot : Alors vous étiez au courant.. Et vous savez aussi pour les autres dingueries qui se sont passées dans cette ville ?

Sandra : Elliot..

Elliot : Du genre un tueur qui a à lui tout seul fait exploser un bus d'enfant et qui s'échappe de l'asile super glauque au bord de la ville ? Ou encore la fois où les élèves du lycée ont été attaqués par un virus qui à nécessité une mise en quarantaine complète de l'établissement ? Et des articles comme ça, j'en ai des dizaines !! Il y a aussi eu cette histoire de meurtres qui selon moi, relevait du rite satanique !

Sandra : Vraiment ? Tu ne crois pas que tu exagères un peu ? Ce n'est pas cette ville en particulier qui est maudite. Hartford n'était pas tout rose non plus.

Elliot : Ok, mais on est loin des petits vols de supérette.

Marcus : Elliot, tu n'as pas à tant faire. Nous ne t'aurions jamais emmené dans une ville ou tu seras en danger.

Elliot : Mais-

Sandra : Pas de « mais » ! Va plutôt sortir Pomme. Et arrête de te mettre ses histoires flippantes dans la tête.

Quand sa mère lui donnait un ordre, elle n'avait pas son mot à dire. Cette femme était buté, trait de caractère, qu'elle aurait aimé lui piquer, sans quoi, elle n'aurait relâcher ses fiches pour attraper la laisse de ce maudit chien et quitter la maison. Une forêt se trouve juste derrière la clôture du jardin de la maison et même si ses histoires auraient dû lui faire office d'avertissement, elle décida de prendre la route de d'un sentier qui avait pris forme au fil du temps, pour sortir la bête.

Pomme et ce même s'il détestait Elliot, n'était pas un chien difficile, avec ses 3 kilos à tout casser, ça aurait été drôle à voir. Tirant toutes les deux minutes sur la laisse, pour empêcher le chien de sa mère de manger toutes les plantes douteuses qu'il trouvait, Elliot s'enfonçait dans la forêt, alors que la nuit était tombée depuis quelque temps maintenant. Seul le reflet de la pleine lune et l'écran de son portable, éclairent la voix à Elliot. Elle cherchait des indices, activités étranges pour sa première nuit dans la ville. Mais parmi tous les articles qu'elle avait épluchés, cette histoire de loup, l'a laissait dubitative. Et même si elle n'était pas experte dans le domaine, rien ne lui indiquait la présence de loup et le site qu'elle avait trouvé sur son téléphone, ne faisait que lui confirmer qu'aucun loup n'avait foulé ces terres depuis longtemps.

Pomme se décida enfin à soulager sa vessie, quand Elliot entendit une sorte de bruissement dans son dos. Rien de bien méchant et malgré tout, elle en frissonna. Pressant le pas pour retourner à sa maison après une ballade qui avait duré une bonne heure, elle trébucha sur les racines d'un arbre, s'étalant face contre la terre. Pestant contre le monde entier en se redressant, elle eut à peine le temps de lever la tête que Pomme se sauve, emportant sa laisse. Elliot se redressa plus rapidement et se mit à courir après le chien, quand un étrange grognements l'a cloué sur place. Se décidant enfin à allumer la lampe torche sur son téléphone, elle regardait autour d'elle, sans savoir d'où venait ce bruit qui lui filait la chair de poule.

Elliot : Il n'y a pas de loup ici.. Il y a pas de l..

Le grognements revint plus fort encore, mais cette fois, elle en trouva la provenance, derrière elle, tournant la tête, elle n'eu même pas besoin de son téléphone, pour voir ses deux yeux jaunes qui semblait l'observer dans un buisson. Sans plus attendre, elle prit ses jambes à son coup et tapa la sprint le plus rapide de son existence en reproduisant le chemin inverse de sa balade. Mais encore, la bête qui l'avait épiée se rapprochait. Elle vit alors apparaître au loin, la lumière du patio de la maison. Accélérant encore, le cœur battant, elle s'élança vers la sortie du jardin, sautant presque au-dessus de la clôture, s'écorchant la cheville au passage.