Les Chroniques d'un Rêveur (a Hylan Dream's Prequel)

Mission de sauvetage à Arthémis

Le soleil se levait à peine à l'horizon, teignant les cieux d'orange et de pourpre, annonçant une nouvelle journée pleine de défis. Arléo et Jakab se tenaient devant les imposantes portes de la tour des Rêveurs, l'édifice ancien et majestueux dominant les environs. Prêts à se lancer dans leur périlleux voyage vers Arthémis, ils inspiraient profondément l'air frais du matin, comme pour s'imprégner de la force des lieux avant de s'aventurer en territoire ennemi. Leurs montures, Tempête et Éclair, piaffaient d'impatience, leurs sabots frappant le sol de pierre dans un rythme frénétique, ressentant l'adrénaline qui courait dans les veines de leurs cavaliers.

"Nous devons rester discrets," murmura Arléo en ajustant son manteau de voyage, son regard scrutant l'horizon. "Arthémis a des yeux partout. Leur réseau d'espionnage est redoutable, et un faux pas pourrait nous coûter cher."

Jakab acquiesça, son regard fixe et déterminé trahissant une tension sous-jacente. "Nous entrerons par les sentiers de montagne, moins surveillés que les routes principales. Les espions nous attendent à la frontière pour nous guider," répondit il d'une voix grave. Ses mains gantées vérifiaient une dernière fois les lanières de son armure, tandis qu'il jetait un coup d'œil en direction des ombres dansantes des bois environnants.

Ils montèrent en selle avec une agilité qui trahissait des années de pratique et de discipline. Avec un dernier regard en arrière vers la tour des Rêveurs, symbole de leur devoir et de leurs espoirs, ils partirent au galop. Leurs chevaux fendaient l'air matinal, leurs crinières flottant au vent comme des étendards de guerre. Le paysage changeait rapidement sous leurs yeux : les vastes plaines d'Illumis, avec leurs herbes hautes et ondulantes, laissèrent bientôt place à des collines verdoyantes, puis à des terres plus arides et rocailleuses à mesure qu'ils approchaient de la frontière.

Le soleil était à son zénith lorsqu'ils pénétrèrent dans une forêt dense, un passage obligé avant d'atteindre les montagnes. Les arbres, hauts et imposants, formaient une voûte naturelle, filtrant la lumière en une myriade de faisceaux dorés. Le silence oppressant était seulement troublé par le bruissement des feuilles et les cris lointains des animaux nocturnes. Arléo, guidant le chemin, s'arrêta soudain et fit signe à Jakab de descendre de cheval.

"Nous devons continuer à pied," chuchota Arléo ses yeux perçant les ombres mouvantes. "Les sentiers deviennent trop étroits et dangereux pour les chevaux, et nous serons plus difficiles à détecter."

Ils attachèrent leurs montures à des arbres solides, dissimulant leurs traces autant que possible, et continuèrent leur route, progressant avec prudence dans l'obscurité croissante. La forêt semblait se refermer sur eux, chaque ombre cachant une possible menace. Mais Arléo et Jakab avançaient avec détermination, leurs sens en alerte et leurs mains prêtes à dégainer en cas de besoin.

Après plusieurs heures de marche, leurs muscles tendus par la vigilance et la fatigue, ils atteignirent enfin une clairière où une silhouette encapuchonnée les attendait. L'espion, reconnaissable à son insigne discret brodé sur sa manche, les salua d'un signe de tête respectueux.

"Bienvenue," murmura-t-il, ses yeux perçants scrutant les alentours pour s'assurer qu'ils n'étaient pas suivis. "Je suis Talon. La frontière n'est plus très loin, mais nous devons nous dépêcher. Les patrouilles d'Arthémis sont de plus en plus fréquentes et leur vigilance s'accroît chaque jour."

"Pourquoi les troupes d'Arthémis sont autant en alerte ? »demanda Arléo

«C'est en lien avec la récente attaque des Corrompus à quelques kilomètres d'ici. Les gens sont toujours effrayés mais la présence de soldat les rassures »

Jakab pensa alors au combat face à Pharynx, ce dernier avait quasiment réussit à le retourner contre Arléo et la Lumière.

L'espion d'Illumis, entendis les pensées de Jakab mais fit mine de rien cependant le récit intérieure du Jeune Rêveur le rendait nerveux.