Comme un étranger

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Comme à la maison à l'étranger, c'est ainsi que je me sentais.

Son visage baissé, ses yeux rivés sur le téléphone. Deux ans que l'on se promet ce baiser, et enfin, ont peut se rencontrer. Mais voilà qu'il est déjà absorbé par l'écran, déjà entrain de jouer.

C'est vrai, le sourire je l'ai esquissé. Comme un torrent, ou Torrent lui-même, la vitesse à laquelle mon cœur s'est emballé n'avait rien d'organique. C'était bien plus que ça, c'était magique.

Finalement nos regards se croisent, notre premier échange. Ce premier ticket, notre premier baiser, nos premières étreintes, mes inquiétudes dissipées.

Nos soirées, toutes enjolivés, et peut-être juste embuées de son odeur, celle de la rosée. Son corps, ses cheveux doux et son visage fatigué. J'ai appris de lui, j'ai mémorisé par coeur chacun des millimètres, chacunes des particules qui compose son corps. Puis, il a fallu le quitter. Mon cœur brisé, mais seulement par un au revoir, pas un adieu.

Une fois rentrée, auprès de mes aimées, c'était comme un étranger à la maison, c'est que je me sentais.

C'est des Poèmes AskipOù les histoires vivent. Découvrez maintenant