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« Park Jimin ou Avoir du cirage dans le ciboulot »
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TW : auto-mutilation, harcèlement physique.
Je leur cirais les pompes.
Au sens le plus littéral de ces termes, lorsque je craignais de recevoir un peu de leurs coups par mille, je jappais comme un caniche. À ma mémoire se jouaient deux silhouettes rigolantes, imposantes, hautes et mastodontes. Je ne me souvenais guère des traits exacts qui les constituaient mais mon corps se rappelait de leur force, de leurs moqueries, de leur barbarie. Chacun de ces jours à l'école. Du matin, quand nous courrions afin d'arriver à l'heure dictée par le surveillant général, jusqu'au soir où j'accompagnais les brutes sur le toit pour un passage à tabac. Mon âme écorchée ravivait les plaies sans les panser avec les années. Je ressassais un moi minus, vulnérable, lamentable à qui l'on donnait du mal, toujours. À cet instant, je ne compris pas. Les humiliations perdurèrent et puis vinrent eux, dans les toilettes, lorsqu'ils me saisirent de bras en bras, et m'ouvrirent l'abdomen à ciseaux jardiniers. Le haut-le-cœur me tordit les viscères, j'eus le désir de vomir. Or, ce n'était plus que le sang qui sortit des fonds de mes organes, et l'hémorragie débuta. Celle de mon corps et de mes traumatismes au galop. Les frissons m'habitaient. Terribles. Empreints. Horriblement sauvages. Au bord de mes cils, des perles de mes pleurs vinrent se réfugier, silencieuses et discrètes. Et dès lors que je les rabattis, les larmes glissèrent sur mes joues rosies de mille cauchemars.
Je parcourus la silhouette assoupie de TaeHyung sur ce matelas d'hôpital. Il conservait ce même minois passablement apaisé depuis une heure que le malaise se passa. Je me rappelais ses mots. Lorsqu'il se soucia de mes jeûnes. Lorsqu'il pointa ma courte taille. Lorsqu'il indiqua mon petit poids. Lorsqu'il montra à quel point il aimait mes originalités. Et cela me réconforta un peu mieux. Au-delà de ces effusions sanguines s'écoulant de chacun des pores de ma peau. Au-delà de ces visions horrifiques qui me portaient à me croire déçu de cette issue. Après tout, tous deux devaient avoir raison. La graisse quitterait mon corps si on l'opérait. Et c'était une idée suffisante à me plonger dans les eaux abyssales de la mutilation. Les sanglots s'intensifièrent, et tournèrent dans ma tête. Mon timbre éraillé qui imploraient le pardon des médecins, et leur air incrédule tandis que je m'excusais à eux d'accepter ma douleur envers et contre tout. Je ne les entendis guère quand ils demandèrent l'arrivée de mes parents ; je ne les entendis pas plus quand d'autres rétorquèrent qu'ils ne viendraient pas. Nous ignoriions où batifolaient le père et la mère de ce pauvre enfant de treize ans, seulement. Néanmoins, les larmes en citèrent davantage. Ainsi, il devenait inutile d'expliquer sa curieuse attitude à l'égard des soignants.
À mes côtés, le couchage s'affola d'un TaeHyung anxieux. Ses éveils m'ôtèrent des rêveries inlassables qui massacraient ma cervelle. J'apposai mon œil le plus tendre sur ses paupières tremblantes, sa grimace du visage, ses plis au-dessus de ses sourcils, sa bouche presque ouverte. Ses orbes laissèrent l'obscurité et ses pupilles sombres se cachèrent dans les miennes. Il se déroula de longues secondes durant lesquelles il ne se passa rien pour les gens aux environs. Or, pour nous, c'était comme imprimer les traits de l'un et de l'autre dans une mémoire binomiale. Grisant.
Le malaisé porta ses doigts à mes joues qu'il débarrassa de mon chagrin.
- JiMin, il souffla.
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𝐀𝐒𝐂𝐋𝐄́𝐏𝐈𝐎𝐒 ᵛᵐⁱⁿᵍᵍᵘᵏ
Fanfiction[ʙ x ʙ] : ᴠᴍɪɴɢɢᴜᴋ L'héritier d'un empire pharmaceutique, TaeHyung, est aux luttes avec un trouble dissociatif de l'identité (TDI) qui le relie à ses alters. JeongGuk existait parmi eux, l'instrument d'une relation complexe, alimentée par la furieus...