Chapitre 18 : Abduction

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                          Aracely

       Ils étaient tous venus dans ma chambre pour me questionner, on aurait dit que j'étais dans un interrogatoire de police. Après que j'ai eu à répondre à toutes leurs questions et dire la raison pour laquelle je fuyais mon père j'espère vraiment qu'ils me croiront cette fois

Je n'avais toujours pas revue lauretta depuis qu'elle était sortis de ma chambre, du moins elle n'était pas revenue car je ne pouvais pas vraiment sortir j'étais encore assez faible mais par rapport à hier ça allait un peu mieux. Je me levais donc de mon lit et décrocha le sac à perfusion pour aller dans la salle de bain, j'avais une envie pressante de faire pipi et de me rafraichir, je m'asseyais donc sur la cuvette et me soulagea, je me pressais après vers le lavabo pour me rafraichir quand je perçus mon reflet dans le miroir, j'étais tellement laide, mes cernes étaient affreuses, le visage pâle, mes cheveux n'ont jamais été aussi ternes, j'avais perdu du poids en juste quatre jours, quatre pauvres jours essayant de clamer mon innocence, je soufflais et me redirigeais dans ma chambre après avoir fini. Je n'avais plus envie de rester couchée alors je m'installais à la fenêtre et profitais des quelques rayons de soleil et de l'air frais, c'était bientôt l'automne les températures descendaient progressivement, le feuillage des arbres virait au jaune, à l'orange et parfois au rouge écarlate, c'était ma saison préférée après l'été

La nuit était tombée, personne n'était venu, à part les domestiques qui étaient venue me donner mes médicaments et vérifier ma perfusion personne n'était venu dans ma chambre et moi j'avais peur de descendre et de contrarier lev ou de croiser lauretta, ça me faisait de la peine de l'avoir menti et ça me faisait encore plus mal qu'elle pense que je suis une mauvaise personne. J'étais donc là à contempler les murs, à tourner en rond, à faire des aller-retours dans la salle de bain bref c'est toujours mieux que de rester dans cette cellule et d'être traitée comme une prisonnière. J'ai vraiment galéré à prendre une douche avec les poignets bandés j'ai donc dû utiliser des lingettes, c'est pas la plus propres des méthodes mais j'avais vraiment pas le choix

Je me levais de mon lit et décida de chercher mon téléphone, je m'ennuyais déjà assez et je n'y avais même pas pensée avant, je retournais donc toute la chambre à la recherche de celui-ci mais rien où est ce qu'il peut bien être ce foutu téléphone, pendant que je le cherchais quelqu'un toqua à la porte et entra, c'était alex

- Salut, disait-il

- Salut

- Comment tu vas ?

- Je vais mieux

Je savais pas trop dans quelle position me mettre, c'est vrai qu'il avait agit ainsi parce que je lui avais caché la vérité mais il m'avait quand même fait mal avec ce qu'il m'avait dit quand j'étais en cellule et je ne sais toujours pas s'il me croit ou pas

- Est-ce qu'on peut parler ?

- Oui

Il se rapprocha et s'asseyait sur mon lit

- Je suis désolé

- Désolé ? Disais-je confuse

- Je, je crois en toi, je crois en ce que tu dis

- Maintenant tu me crois ? Il a fallu que je me coupe les veines et que vous meniez vos enquêtes sur moi pour que tu le fasses ?

- Je sais mais mets-toi à ma place, après avoir découvert ce lourd secret comment voulais tu que je réagisse ?

- J'aurais au moins souhaité que tu entendes ce que j'avais à dire que de me balancer à la figure tout ce que tu ressentais

- C'est ça qui me fait le plus mal de t'avoir jugé sans t'avoir écouté

CondamnésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant