Le calme avant la tempête

415 19 41
                                    

Stéphane se réveilla sur le fameux lit de la chambre du palais d'Iena. Il se demandait se qu'il faisait ici, quand d'un coup il se rappela de la soirée de la veille.
À la seule pensée de cet événement un grand sourire se dessina sur son visage.

Il se retourna pour voir si Gabriel était toujours là.
Oui, il y était et dormait encore. Stéphane le regarda et pensa à tous les bons moments qu'ils avaient vécu ensemble.
Comme par exemple leurs fameux pique-niques au parc avec Volta.
Cela lui manquait terriblement.

Il se dit que tout n'était peut-être pas perdu qu'ils pourraient encore vivre ce genre de moment à présent.

Cela l'émeut, quand d'un coup Gabriel se réveilla.
Il ouvrit ses yeux face à Stéphane, il lui sourit avant d'ajouter:

"-Tu me regarde pendant que je dors?

-Euh...quoi euuh non" bégaya Stéphane

Le Premier Ministre ria aux éclats, le plus vieux fit la même chose.

Leurs rires s'entremélèrent et donna lieu à une mélodie qui résona dans la chambre de ce palais.

Stéphane proposa à Gabriel d'aller prendre le petit-déjeuner sur la terrasse de leur restaurant préféré.
Il avait choisit cette adresse pour renouer les liens avec son ex-compagnon.
Gabriel lui répondit:

"Oui avec grand plaisir. Il faut que je t'avoue que cela fait deux ans maintenant que je n'y suis pas aller car c'était... trop douloureux d'y aller sans toi."

En entendant cela le Ministre écarquilla les yeux avant de les relever vers son interlocuteur et dit:

"Ah bon?? Je croyais être le seul à ne pas y être retourner depuis la... séparation."

Après avoir ramassé leurs affaires et s'être preparés. Ils se rendèrent donc à leur restaurant. Il n'était pas très loin du palais donc ils y allèrent à pied.

Le soleil n'était pas encore trop haut dans le ciel, l'air était encore frais de la nuit. Une légère brise carressait leurs visages, les oiseaux chantaient. Les rues n'était pas encore bondées car la ville venait de se réveiller.
Ils purent donc profiter de cette balade à deux pour observer les beaux bâtiments Haussmanniens autour d'eux.

Gabriel baissa ses yeux et regarda la main de Stéphane. Elle qui était si proche de la sienne, elles s'effleurèrent presque.
Il voulait lui tenir la main.
Après une hésitation il ne le fit pas parce que c'était encore trop tôt.
De toute façon ils arrivaient à la terrasse.

Ils s'intallèrent à une table dehors avec la vue sur une belle rue Parisienne.
Quelques personnes étaient assises mais c'était relativement calme.
Une délicate odeur flottait dans l'air, celle du café et des croissants tout droit sortis du four.

Malgré ce cadre romantique les non-dit en les deux hommes commençaient à peser.

Alors Gabriel pris une grande inspiration et se lança:

"Et donc nous deux? Qu'est-ce qu'on est... Je veux dire l'un pour l'autre?"

Stéphane reffléchit un petit momant et dit:

"Nous ne pouvons pas nier ce qu'il s'est passé etre nous... je ne veux pas le nier.
C'est peut-être un peu tôt mais je suis près à continuer notre histoire si tu le veux bien.

-Oui... je veux être avec toi Stéphane. Je ne sais pas si c'est trop tôt, tout se que je sais c'est que nous avons perdu trop de temps durant ces deux derniers années."

-Alors rattrapons le temps perdu." lui répondit Stéphane

Il regarda Gabriel dans les yeux. Il pris sa main dans la sienne. Il la caressa doucement avec son pouce.

Les feux de l'amour. (attal x séjourné)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant