La tempête

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Cela fesait deux jours que les deux hommes étaient aller voir la compétion de natation.

Comme aujourd'hui Gabriel et Stéphane ne travaillaient pas, le Premier Ministre lui avait proposé de se voir.
Il lui avait donné rendez-vous au parc pour un pique-nique, comme ils le faisaient autrefois.

L'heure du rendez-vous était arrivé et les deux compagnons devaient se retrouver au pied de l'Arbre.
C'était sur le tronc de celui-ci qu'ils avaient inscrit il y a plusieurs années leurs initials comme pour sceller leur amour.

Stéphane vit le Premier Ministre arriver,
mais il n'était pas seul...

Volta surgit de derrière son maître, elle courru vers le plus vieux en remuant la queue.
Celui-ci se pencha en la carressant et lui dit:

"Bonjour ma fille! Tu m'avait manqué!"

Il se redressa pour saluer son maître.

"Toi aussi tu m'avait manqué Gabriel.." dit-il le sourire aux lèvres.

Il s'avança doucement de son amant et l'embrassa passionnément.

Cela plu au plus jeune qui lui rendit avec beaucoup de tendresse.

Ils s'assis au pied de cet arbre, ils avaient la vue sur un étang. Il y avait des cygnes qui nageaient à sa surface. Grâce à l'ombre que leur offrait cet arbre, il ne faisait pas trop chaud. Le ciel était d'un bleu intense.

Gabriel commença à manger, Stéphane l'imita.

Le Ministre semblait stresser, il avait de vieilles excuses à présenter.
Après un moment pour trouver les bons mots, il se lança :

"Tu sais par rapport à notre... rupture"
Ce mot était toujours difficile à prononcer.

Gabriel senta un léger pincement au cœur, cette période de sa vie lui rappelait de vieux démons.

Stéphane repris avec la voix tremblante:

"-Je voulais m'excuser parce que je sais que c'est moi qui ai commencé la plupars des disputes qui ont provoqué notre éloignement.

-Stéphane..

-Non laisse-moi finir s'il-te-plaît. J'étais jaloux et possésif mais j'ai changé.
Et je n'aurai jamais dû partir de l'appartement en te laissant... tout seul.

-Et moi je n'aurai jamais dû te parler mal comme je l'ai fait. J'aurai dû... te rattraper, je regrette."

Gabriel se retourna pour voir Stéphane, ce dernier avait des larmes qui dévalaient sur ces joues.
L'évocation de ce souvenir les rendaient toujours tristes mêmes deux ans plus tard.

Le Premier Ministre lui essuya délicatement les larmes comme le plus vieux avait fait dans son bureau plusieurs jours auparavant.

Il inspira profondément et déclara pour le reconforter:

"Nous sommes tous les deux responsables du passé mais c'est aussi à nous d'écrire le futur, notre futur."

Quand ils eurent repris leurs esprits.
Stéphane demanda:

"Tu écris toujours des poèmes comme à l'époque ? Tu sais que j'ai conservé tous ceux que tu m'a écrit?

Cela fit rougir Gabriel, ses joues devinrent brûlantes.

Il les avait donc gardés?? pensa-t-il.

Il répondit que cela fesait quelques temps qu'il n'avait pas écrit par manque de temps.

Le reste de la journée se passa bien entre les baisers et carresses échangées.
Ils avaient pu jouer avec Volta comme au bon vieux temps.

Quand se fut le moment de partir le plus vieux annonca à son amant:

Les feux de l'amour. (attal x séjourné)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant