Les ombres de paris

01

Bienvenue !

Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas très alaise avec mes tout premiers chapitres et j'en suis désolé. Je suis désolé pour les fautes d'orthographe.

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J'me souviens encore du jour où tout à basculé. J'étais à paris , cette ville que j'avais toujours aimé pour son énergie, sa beauté et son mystère. Pourtant , au fond de moi, je sentais un vide , une sorte de malaise que je n'arrivais pas à expliquer. Peut-être était-ce la pression de ma vie quotidienne, ou peut-être était-ce ce sentiment de solitude qui semblait s'intensifier malgré la foule.

Je m'appelle layana , et j'ai une sœur jumelle, Layla . Layla et moi avons toujours été proches , mais nos personnalités sont aussi différentes que le jour et la nuit . Layla et vive , extravertie, toujours prête à plonger dans l'aventure.
Moi , je suis plus calme , plus introspective.
J'ai toujours préféré passer du temps seule, à lire , à dessiner, ou simplement à rêvasser dans un coin tranquille de la ville.

Nous parents nous ont élevées avec beaucoup d'amour, mais ils ont déménagé à notre pays d'origine il y'a quelques années, nous laissons Layla et moi seuls à paris . Nous avons aussi 2 frères , chems et selim , qui vivent aussi à paris avec nous . Selim est absorbé par ses responsabilités familiales, tandis que chems est plongé dans des affaires troubles , ce que nous préférons éviter de discuter.

A 19 ans , je poursuis des études de droit avec l'espoir de devenir avocate. Mon quotidien est rythmé entre les cours, les révisions et les stages , un emploi du temps chargé qui me laisse peu de temps pour me détendre. La pression des études , le stress des examens, et l'attente de pouvoir faire une différence me pesaient , mais j'ai trouvé une échappatoire dans mon travail acharné.

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Le son de la pluie qui tombait sur les pavés résonnait dans mes oreilles, créant une ambiance presque hypnotique. Je marchais rapidement sous mon parapluie, essayant d'éviter les flaques d'eau sur le chemin qui me ramenait chez moi. Après une longue journée passée à la bibliothèque, où j'avais été submergée par mes cours de droit, tout ce que je voulais, c'était rentrer et me détendre un peu.

Il y a quelque chose de particulier dans ces moments où Paris semble s'endormir sous la pluie, où la ville se vide de ses passants et où l'on n'entend plus que le bruit lointain des voitures et le murmure constant de l'eau. J'aime ces instants de solitude, où je peux réfléchir à mes rêves et à mes ambitions. Depuis que j'ai commencé mes études de droit à la Sorbonne, je me suis promis de devenir avocate, de me battre pour ceux qui n'ont personne pour les défendre, une passion que j'ai héritée de mon père, ancien juge respecté.

Ce soir-là, en passant par une petite ruelle près de Saint-Michel, j'ai remarqué une silhouette immobile au loin, à peine visible à travers le rideau de pluie. Un homme, vêtu d'un long manteau noir, se tenait là, comme s'il m'attendait. Mon instinct m'a poussée à ralentir, un sentiment étrange me traversant l'esprit.

Nos regards se sont croisés. Ses yeux étaient d'un bleu si profond qu'ils semblaient capter toute la lumière autour de nous. Un frisson m'a parcouru, non à cause du froid, mais à cause de cette étrange certitude que cette rencontre allait changer quelque chose dans ma vie.

J'ai continué à marcher, mes pas plus rapides, tentant d'ignorer cette sensation. Mais alors que je passais près de lui, il a bougé légèrement, comme s'il voulait dire quelque chose, mais il est resté silencieux. Pourtant, l'air était chargé de tension, comme si quelque chose d'important venait de se passer, même si rien n'avait été dit.

Je n'ai pas tardé à tourner au coin de la rue, tentant de m'éloigner de cette présence dérangeante, mais à peine avais-je fait quelques pas que j'ai entendu des bruits de pas précipités derrière moi. Mon cœur s'est mis à battre à tout rompre. Je me suis retournée brusquement, prête à me défendre.

Il était là, à quelques mètres à peine. Ses yeux exprimaient une sorte de surprise, peut-être la même que je ressentais. Mais il y avait autre chose dans son regard, une profondeur inquiétante qui m'a mise mal à l'aise.

« Excusez-moi », a-t-il dit d'une voix grave, presque un murmure, « je ne voulais pas vous effrayer. »

Je l'ai regardé, silencieuse, mes sens en alerte. Tout en moi me disait de rester sur mes gardes.

« Vous avez laissé tomber ça », a-t-il ajouté en me tendant un livre que je n'avais même pas remarqué avoir laissé tomber. J'ai pris le livre, mes mains légèrement tremblantes.

« Merci », ai-je répondu finalement, incertaine. Je voulais juste partir, m'éloigner de cet inconnu qui m'intriguait autant qu'il me faisait peur.

« Vous étudiez le droit ? » m'a-t-il demandé en regardant le titre du livre.

J'ai hoché la tête. « Oui, à la Sorbonne. »

Il a esquissé un léger sourire, un sourire qui ne semblait pas sincère. « C'est une noble cause. Je vous souhaite bonne chance. »

Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il s'est incliné légèrement et a disparu dans la ruelle d'où je venais. J'étais seule sous la pluie, troublée par cette rencontre inattendue.

Je suis restée là un moment, regardant la direction dans laquelle il avait disparu, les pensées tourbillonnant dans ma tête. Qui était cet homme ? Et pourquoi cette brève interaction m'avait-elle autant bouleversée ?

Encore secouée, j'ai repris mon chemin vers mon appartement, essayant de chasser ce sentiment étrange de mon esprit. Mais au fond de moi, je savais que cette rencontre n'était que le début. Quelque chose me disait que cet homme allait jouer un rôle important dans ma vie, et cette pensée me laissait à la fois inquiète et intriguée.

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