Lord Roddrick était désormais libre, chevauchant à travers le col des murmures en direction de la capitale.
L'homme était désormais, estropié. Par chance, la main qui lui avait été tranché n'était pas celle qui maniait l'épée. Bien que l'absence de son membre lui faisait une drôle d'impression dès lors qu'il y jetait un coup d'œil.Le commandant avait recouvert son bras d'un bout de tissus arrachés à la manche de son vêtement, craignant que la plaie s'infecte.
Il avait bien raison, d'expérience, il savait que si la plaie s'infectait et se propageait à travers son bras, il n'aurai d'autres choix que de le trancher à son tour.
Heureusement, Lord Roddrick n'était point rendu à ce stade et eut cauterisé la plaie avant . La plaie encore fraîche semblait cicatriser à petit feu.
L'homme chevauchait assez doucement. Il lui fallait retrouver son équilibre d'autant qu'il ne pouvait s'accrocher qu'à une seule main désormais.Il ne lui servait à rien de s'apitoyer sur son sort, il lui fallait avant tout prévenir le roi que la menace était bien plus grande qu'il ne le pensait.
L'homme s'étant préparé à affronter des brigands n'oublierai pas de sitôt ce qu'il s'était passé.Parcourant le sentier longé de feuillages, et d'arbustes de toute sorte. Lord Roddrick avait quitté depuis maintenant 3 lieues les chemins étroits et sinueux du col des murmures. Les paysages montagneux avait fait place à une grande plaine verdoyante à perte de vue.
-C'est une sacrée belle monture que tu chevauches, dis moi. Dit un homme s'étant interposé devant son cheval avec une certaine malice trahissant son intention.
À peine l'homme eut prononcé ces mots que deux autres surgirent sur le côté, et vinrent projeter Roddrick à terre, retirant aussitôt l'épée de son fourreau.
Le pauvre désarmé était comme impuissant, gisant au sol tandis que ses ravisseurs dévalisait sa sacoche attaché à la selle du cheval. D'autres dépoullaient brutalement le vielle homme en quête d'objets de grande valeur en vain.
-Il n'y a rien, je ne suis qu'un pauvre homme que la vie n'a pas gâté. Dit-il
-Prends la monture.... Et l'homme aussi, j'en tirai un bon prix. S'exclama un homme situé un peu plus loin.
Le commandant déchu fut aussitôt enchaîné et tenu d'avancer par l'un des hommes tandis qu'un autre se prélassait sur sa nouvelle monture. À peine libéré, fallait-il que l'homme soit aussitôt capturé tel du bétail que l'on s'apprêtait à abattre. Que pouvait-il bien y faire?
L'homme fût attaché avec d'autres prisonniers sur une même chaîne. Parmi ses prisonniers, Roddrick reconnu plusieurs de ses hommes.
-Sans doute des déserteurs. Se demanda-t-il.-Qu'est-il arrivé à ta main? Demanda l'un des hommes. Le commandant fit mine de rien entendre
-Je t'ai posé une question! Grogna-t-il.
-Sait-tu te battre. Ajouta-t-il
-Donnez moi donc une épée et vous verrez. Réponda lord Roddrick sur un ton provocateur
-Crois-tu que je suis sot.L'homme le dévisagea, le visage crispé, agacé par la remarquable de Roddrick.
-Fouette le, ça lui apprendra. Ordonna-t-il
Aussitôt, un homme vint déchirer le peu de vêtements qu'il lui restait, dénudant son dos déjà meurtrie. Le commandant reçu trois coups de fouet, tous aussi fort les uns par rapport aux autres, marquant son dos de trois vilaines courbes rougeâtre.
Les prisonniers se mirent dés lors à avancer au risque d'être fouetté et avancèrent à vive allure. Les hommes étaient désormais bien loin du col des murmures et de leur foyer.
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Royaume des Ombres
Fiction généraleDans un royaume déchiré par des luttes de pouvoir et des secrets inavouables, le roi Raymond doit faire face à des menaces venant de l'extérieur aussi bien que de l'intérieur de sa propre cour. Tandis que des alliances se nouent et se dénouent dans...