C'est pour son bien

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POV OMINIS

C'est la première fois depuis que je suis à Poudlard que j'attends le train qui nous transportera à l'école seul. Première et deuxième année mes parents étaient là, mais durant l'été de ma troisième année j'étais constamment chez Sebastian avec Anne et Solomon. Solomon m'avait installé un petit lit de camp dans la salle à manger et m'avait dit que je pouvais venir n'importe quand et autant que je le voulais.
Depuis se moment je suis retourner chez mes parents seulement à 3 reprises. Cette été était la dernière fois.
J'ai enchantée ma valise que j'amène avec moi à Poudlard pour qu'elle soit sans fond ou presque, j'ai mis tout se qui m'appartient à l'intérieur et j'ai quitté le domicile familial. Mes parents m'ont vu faire et partir, mais il ne s'en préoccupais pas. Je suis prêt à jurer avoir entendu ma mère rire lorsque je suis partie. Elle n'a jamais comprit que à défaut d'être aveugle, je suis loin d'être sourd. J'ai passé le reste de mon été dans une chambre miteuse à Londres avec le peu d'argent que mes parents m'avaient déposés dans un compte à Gringots. L'année dernière j'ai attendu le train avec Sebastian et maintenant il est introuvable. J'avais voulu écrire à y/n, mais je ne m'en sentait pas capable. Anne m'avait proposer de m'accompagner, mais elle s'est fait interdire par le magicomage de quitter Saint-Mangouste. Le personnelle soignant lui donner quelques mois à vivre au grand maximum, alors elle a interdiction total de sortir. Lorsque j'ai su la nouvelle j'ai envoyer quelques hiboux à Sebastian, j'avais espoir qu'elle puisse le retrouver.
Malheureusement, cette maudite chouette me ramenait toujours les lettres que j'avais écrite sans réponse de Sebastian.
Pendant que je me ruminait je n'avais pas fait attention aux bruits de pas qui se raproche de moi.
C'est elle, c'est y/n.
Tous mes muscles se raidissent d'un coup et un frission d'une chaleur indescriptible me traverse la colone. Elle m'a tellement manqué, je n'ai qu'une seule envie et c'est de la rejoindre et la prendre dans mes bras.
J'aurais dû être là pour elle cette été, j'ai été mit au courant de toute ses mésaventures de cette été, la gazette du sorcier en avait fait un article. Elle avait même sacager les bureaux du journal.
Si vous voulez mon avit c'est bien fait pour eux, ils ne sont bon que pour parler de commérage insignifiant et de détruire des gens déjà vulnérable comme Y/n.
Les bruits de pas se rapproche, je décide de me dépêcher le plus possible à entrer dans ce foutu train. Plus elle se rapproche plus je sens un orage de colère vouloir la foudroyer au plus profond de moi.
Je sais au fond que tout se qu'elle voulait était d'aider Anne et Sebastian, mais elle n'a pas écouté mes avertissements. Elles s'est rendu à un point de non retour avec Sebastian, la magie noir était en train d'envahir leurs cœurs et leurs âmes. C'était une douleur indescriptible de regarder les deux personnes que j'aimais le plus au monde se tirer dans le pied à se point, mais rien au monde ne pouvait les arrêter.
Je ne veux plus assister à ça, plus jamais
Je m'assois dans un cubicule avec quelques personnes, elles discutent entre elles et je regarde vers l'extérieur. D'un coup tous se lèvent pour dire au revoir à leurs familles.
Je ne me lève pas, je n'ai plus de famille.

***
J'ai dormi presque l'entièreté du trajet, c'est un garçon en 7ieme année qui m'a réveillé pour que nous décendions du train. Je décidit d'attendre les dernière charette pour monter à bord. Je voulais être sûr d'être seul.
J'ai eu le temps d'y réfléchir durant les vancances et je crois que moi et y/n devrions couper contact et se de façon permanente. Juste y penser cela me fait ressentir une douleur pire qu'endoloris, cela m'ait insupportable, mais il le faut pour elle. Elle serra mieux sans moi et Sebastian dans sa vie.
Plus de magie noir, de souffrance, de peine et de colère. Elle pourra redevenir la jeune femme pleine de vie, rieuse et souriante que moi et Sebastian avons connu. Je ne veux pas lui infliger tous les mauvais souvenirs que nous avons vécu, parce que elle est en ma présence. Je ne ferrais que lui attirer du tord et de la souffrance.

***
Je viens de quitter la chambre de y/n. Je l'entends hurler et pleurer.
Je peine à tenir debout, mon cœur est sur le point d'imposer dans ma poitrine. Je réussi à marcher jusqu'à ma chambre ou je serrai seul cette année, Sebastian étant disparu. Une fois la porte de ma chambre fermé je craque, je m'éffondre au sol et je regrette.
Pourquoi lui ai-je fait une chose pareil?
Elle a perdu le professeur Fig, Lodgock, Sebastian et maintenant moi.
Le mal est déjà fait je ne supporterait pas de retourner près d'elle, pas maintenant. Je réussis tant bien que mal à me coucher dans mon lit, je suis dans mes pensées toute la soirée et une partie de la nuit. Lorsque je décide à sortir de ma chambre pour aller me doucher en pleine nuit, je reconnais la respiration de y/n.
J'ai beau ne pas pouvoir la voir, je sais exactement se qu'elle fait, elle est assis en train de contempler la fenêtre de la salle commune. Chaque fois qu'elle a besoin de se vider l'esprit et penser à autre chose elle se rend là.
Sebastian m'avait dit qu'elle faisait ça l'année dernière, mais il n'allait presque jamais voir comment elle allait.
Moi j'y allais toujours, mais maintenant je ne peut plus.
Je décide de retourner dans ma chambre et de dormir un peu, dans quelques heures j'ai cours de potion.

***
J'ai rêver de y/n toute la nuit, des petis moments que nous avons passer ensemble, son rire et ses bras autour de moi.
Ça me laisse un énorme trou béant dans la poitrine se matin, j'ai l'impression que quelqu'un vient d'arracher mon cœur.
Malgré se sentiment de torture, je dois me préparer pour le cours de potion. Cette année je suis dans le cours de potions très avancé, seulement ceux qui ont eux les résultats les plus impressionnant au BUSE on accès à se cours. Nous serrons 7 dans la classe : Moi, Garreth, Natty, Amit, Léandre, Evrett et Y/n.
J'essaie de ne pas trop penser aux faits que je vais être dans la même classe que y/n et prend ma petite malette de matériel de potion et fonce vers la classe.
Je marche seul dans les couloirs pour me rendre au cours, je n'arrête pas prendre mon petit déjeuner, les événements de hier m'ont trop retourné l'estomac.
Je finis par arriver dans la classe et m'assois au même endroit que toutes les années précédentes.
Je dépose ma tête sur mes avant bras et décide de faire une micro sieste.
Espérons qu'elle ne vienne pas hantée mes rêves cette fois-ci.

Cœur de serpentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant