Dans mon souvenir, il était plus de minuit passée ce jour là. J'étais rentrée chez moi à cette heure précise, j'étais partis prier Icha à la mosquée.

On était vendredi et nous étions en hiver. L'air était frais, le vent soufflait sur les arbres. Un d'entre eux était tombé hier, bloquant la route au automobilistes. C'était la fin pour cette arbre qui avait terminé sa sejda.

Je rentrais à l'intérieur de la maison, je n'étais pas du tout frustré quand je remarquais que la lumière du salon était allumé.

Mon frère, Mehdi apparut en face de moi et poussa un soupir de soulagement en me détaillant. Il embrassa mon front avec un sourire au lèvre.

Tu n'aurais jamais rentrer, Tasnim.

Je n'osais pas regarder dans le salon. Je sentais son regard effrayant ce poser sur moi. Il était là. Je ne ferais pas l'erreur de lever les yeux vers lui. Jamais de ma vie.

Mon cœur battait la chamade en sa compagnie, je me blessais chaque seconde. Sa présence était la terreur et la cruauté en un seule être.

Rssko. Mon grand frère.. vous comprendrez pourquoi je le fuis autant.

Tu n'aurais jamais rentrer, Tasnim..

Mehdi : Tu vas bien Tasnim ? C'était bien à la mosquée il a expliqué quoi le Imam ?

Je lui accordais un petit sourire qu'il me rendit évidemment avec deux fois plus de force.

Moi : Je promets de te le dire mais avant il va falloir que j'aille mettre mon pyjama, tu peux m'attendre dans le salon.

Sur ce pied, je le doublais et monter les escaliers une par une. Je serrais contre moi mon tapis de prière.

Je fixais la chambre de Rssko qui était entre ouverte. Elle était à côté de celle des parents et de Mehdi, je tournais ma tête vers le fond du couloir où ma chambre trônait.

Elle détenait un balcon avec une vue sur le ciel et le reste de la tour 5. Elle était nommé ainsi par les dealers de cités qui s'amusaient à concurrencé les autres tours. Elles se chauffaient entre eux.

Je faisais tout mon possible pour éviter d'avoir affaire à sa. À tout ses problèmes qui ne devaient pas être causée de tout le monde. J'évitais toutes confrontation avec des garçons qui n'étaient pas Mehdi.

Il est bien le seul que j'arrivais à regarder droit dans les yeux et avec qui je pouvais rigoler. Mehdi a fait mon éducation complète avec Rssko car je n'ai pas connue mon père.

Je me demandais bien qu'elle était le rôle d'un père dans une maison. Ma mère était très malade et cela faisait 5 ans qu'elle était à l'hôpital, elle était atteinte d'une maladie grave.

Je m'habillais à toute vitesse dans la salle de bain puis je rangeais ma abbaya noir que j'accrochais dans mon armoire. Mon tapis de prière avec toute les autres dans mon tiroir.

Je descendais les escaliers, je m'arrêtais soudainement. Mes muscles ce tordaient en une fraction de seconde.
A la seconde où j'entendis sa voix rauque atteindre mon oreille. Puis mes membres pesèrent le double de mon poid. Je pênais à tenir debout et la crise de panique menaçait son apparition.

Tu n'aurais jamais rentrer, Tasnim..

Cette même phrase tournait en boucle telle un CD. Elle me rappelait toutes ses fois où j'ai frôlée l'hôpital à cause de cette homme. Qui se tenait juste derrière moi.

Et sa, personne ne le savait. Je cachais mes souffrances à Mehdi en sorte de ne pas l'inquièter.

- Tu ne dis plus bonjour à ton frère, Tasnim ? je fermais les yeux tentant en vin de calmer les battements catastrophique de mon coeur. Je ne me retournais pas cependant.

Rattrape Moi Si Tu PeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant