chapitre 67 😔🤍

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Salam aleykoum les gars 🙂

"Hôpital Privé référence"

*05H04

DANS LA PEAU DE HALIMA

Avant l'appel de la prière, je suis assis sur mon lit d'hôpital. Depuis l'annonce de ma maladie j'ai encore plus perdue l'envie de vivre

Si j'ai tenue ses un mois à l'hôpital c'est juste pour mon fils. Mais là je n'ai plus aucune force

Je suis vidée émotionnellement et physiquement. J'ai les cheveux qui tombent chaque jour, des tâches sur le corps et je suis toute blanche et pâle malgré la chimie et les cachets que je prend je n'ai pas de force

Toute ma famille est détruite à l'image de me regarder mourir petit à petit. Je ne voyais plus ma mère sourire, elle a toujours les yeux rouges et gonflés

Je me demande bien si je n'ai jamais existé ... Peut-être que ma famille serait plus heureuse sans avoir à subir toute cette tragédie

Il m'arrive de prier pour quitter ce monde très tôt pour leur permettre de vivre en paix sans me voir même si je suis consciente que la disparition sera marquée

Nasser et Youssef avaient abandonnés tout activités à part venir monter la grande à tour de rôle. Je suis inutile et les empêche de vivre comme tout les hommes de leurs âges

Toute cette histoire me frustre. Je veux juste mourir... C'est aussi difficile que ça ? J'en ai marre de la vie que je mène

Nadia aussi est devenue une autre personne. Elle a repoussé sa dot avec Yanis parceque pour elle avoir une vie heureuse alors que sa première amie est entrain de dépérir est un échec

Ibou et Momo ... Mes autres frères ils se sont encore plus rapprochés de moi et étaient toujours aux petits soins

Je m'en souviens encore du jour où les médecins avaient fait le test de donneurs ... Ils avaient tous essayé de me sauver la vie et aucun d'entre eux n'était compatible

Je vois bien que je n'étais pas née pour être bien heureuse et bien vivre. Le message de Dieu est bien clair mais ils s'efforcent tous de ne pas le voir

En pensant à ma vie et à tout ce que j'ai pas eu la chance de faire, mes larmes coulent de plus belle en discrétion pour ne pas alerter Nasser qui dormait sur le divan

Je m'allonge sur le côté droit à me morfondre sur mon sort quand je sens les doigts de mon frère sur mon bras

Nasser : ma princesse ( sourire ) arrête de pleurer je te promets que tu t'en sortiras

Moi: Allah n'éprouve que ceux qu'il aime et tu sais bien que tout âme goûtera à la mort

Nasser : je vais tromper cette mort qui veut me prendre ma sœur ...

Je l'en empêche de continuer sa phrase. Je ne veux pas qu'il commettent des péchés pour attirer la colère de Dieu

Moi : il est l'heure de la prière.

{...}

"Villa des Maï YAKI "

Chronique D'une NigérienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant