Chapitre 8

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Douleur.

C'est tout ce que mon cerveau ressentait, la douleur.

Le premier contrôle était dans une semaine et j'avais l'impression que mon cerveau était en feu.

Ça faisait maintenant un mois que j'étais dans cette école, les cours étaient dynamiques et l'adaptation
était difficile mais je m'étais efforcé pour y arriver.

Avant l'examen final, il y avait des contrôles qu'on devait passé tout le long de l'année et le premier contrôle approchait dans une semaine.

Plus le temps se rapprochait, plus les professeurs ajoutaient une panoplie de leçons et de devoirs, c'était une vraie torture pour mon cerveau.

Je savais déjà que le rythme allait être rude mais je n'aurais jamais imaginé qu'il le serait autant.

Mais alors, vraiment pas.

Et ce qui me stressait le plus c'était de perdre ma place.

Les contrôles étaient faits pour tester les étudiants, pour savoir s'ils méritaient réellement d'être accepté

dans cette école prestigieuse. Pour nous les parias, c'étaient le moment de montrer que nous étions vraiment méritant de notre place.

Mes résultats devaient être parfait.
Maintenant vous savez pourquoi mon cerveau me faisait mal.

Revenons maintenant.

C'était une nouvelle semaine aujourd'hui et nous étions lundi.

C'était avec le pas pressé que je me dirigeais vers le département des sciences politiques et des relations internationales, le cours de géopolitique allait bientôt commencer et j'allais être en retard, je n'avais pas assez dormi.

Enfin arrivé à mon département, je vis avec horreur que Monsieur Johnson s'apprêtait à fermer la porte de la classe et c'est en lançant mon plus grand sprint que j'ai pu arriver devant la classe et bloquer avec ma main libre la porte qui se fermait.

---- Enfin Mademoiselle daigne pointer le bout de son nez. Prononça Monsieur Johnson devant la porte avec un regard remplie de dégout.

Je ne répondais pas et gardais simplement ma main libre sur la porte pour le faire comprendre que je voulais entrer. Il avait bien remarqué mon geste, mais n'en fit rien et au bout de quelques secondes, il me laissa finalement entrer et ferma la porte derrière moi.

Et c'était avec la plus grande honte que j'avais remarqué que j'étais la dernière arriver en classe, d'où le regard dédaigneux de monsieur Johnson diriger sur ma personne.

Je grimpais les échelons de l'amphithéâtre pour retrouver ma place habituelle. Une fois arrivé
devant celle-ci, je vis la pipelette qui était affalé sur sa table derrière moi entrain de dormir. Je ne voulais même pas savoir ce qu'il avait fait pour être autant fatigué.

Après tout un jour sans pipelettes est un jour béni.

Oui, c'est une expression courante et pas du tout inventée à la hâte.

Je pris place et je tentais de suivre ce que j'avais rater à cause de mon retard.

Une fois parfaitement installé et les idées alignées en direction de la leçon, Monsieur Johnson interrompu mon air concentré en se retournant pour nous faire face et nous adressa la parole.

---- Bien, comme vous le savez les affreux, le premier contrôle aura lieu la semaine prochaine et nous pourrons grâce à cela voir vos réelles capacités, pour savoir si vous méritez réellement vos places au sein de cette école. Déclara-t-il avec
la mine fermée et le regard froid.

Ma Nouvelle VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant