Chapitre 3

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Une sonnette retentissant de nulle part, me réveille en sursaut et me fais me retrouver au sol. En regardant l'horloge qui était accroché sur le mur d'en face, je vis qu'il était huit heure. Une sonnette venait de retentir pour réveiller les étudiants à huit heure.

Un lit magique, une nuit fantastique mais un réveil terrifiant.

Charmant.

Il faudrait maintenant s'habituer à ce réveil pas très adorable. Toujours sur le sol, je me frottais les yeux pour essayer de remettre mes idées en place, de revenir à la réalité et analyser encore la pièce dans laquelle je me trouvais. La vue de la chambre avec les rayons du soleil qui s'incrustaient de façon subtile dans la pièce grâce à la fenêtre était vraiment belle. Maintenant que j'y pensais, les décorations étaient bien plus modernes qu'en Afrique du Sud. En Afrique du Sud, les décorations étaient plus traditionnelles mais ici on dirait que c'etaient plus épurées, plus claire et très légère surtout. Je me sentais vraiment bien dans cette espace en réalité.

Enfin, Jusqu'à ce que je me rappelle que j'étais toujours assise sur le sol, et qu'il allait bientôt être neuf heure.

J'avais littéralement bondis du sol, pour entrer rapidement dans la salle de bain sans même chercher mon téléphone, l'heure pressait.

D'ailleurs, où était-il ce téléphone ?

Plus tard.

Pour le moment, je devais me laver et quitter rapidement cette chambre.

Heureusement que j'avais porté un bonnet pour dormir, si non mes cheveux me prendraient au moins une heure pour défaire les nœuds.

Je crois que la malchance me suivait toujours.

Arriver en retard pour mon premier jour d'école.

Quel exploit.

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Avec une chemise mal boutonnée, une jupe bancale, des cheveux en pagaille, des chaussures à moitié lassées avec des chaussettes bicolores et un pas plus que pressé, et sans oublier un ventre vide, je traversais les couloirs menant jusqu'au département relation internationale et science politique, toujours muni de mon plan, pour trouver ma classe.

Dégoulinante de sueur, la respiration saccadée. Après tant d'efforts, j'étais devant ma classe, qui était d'ailleurs fermée. La porte qui étais devant moi, était grande, mais alors vraiment grande. Je regardais de gauche à droite et il y avait une autre classe un peu éloignée de la nôtre, aucune autre classe. Donc, tout ce couloir devait surement être dédier au département relation internationale et science politique. Après avoir analyser le couloir, je profitais que le porte soit fermé pour remettre un peu d'ordre sur moi. Je n'allais quand même pas me présenter pour mon premier jour comme ça.

J'avais tout de même un peu de dignité.

Fini, je décidais d'ouvrir la porte en oubliant de frapper avant d'entrer, ce qui me value une myriade de paires d'yeux interrogateurs dirigées sur la fille innocente que j'étais.

J'étais bloqué devant l'entrée de la classe, jusqu'à ce qu'un claquement de doigts me sorte de ma transe bizarre. Ce bruit venait d'un homme assez âgé. Il était grand de taille, il portait un costume plutôt chic, il avait des cheveux noirs qui donnaient l'air d'être mal entretenus. Il n'était pas asiatique et il n'avait pas l'air très commode. Il n'était pas comme monsieur Young en tout cas.

---- Vous êtes en retard Mademoiselle. Dit-il avec un air méprisant figé sur son visage

Je n'avais pas répondu, je l'avais juste regardé dans les yeux et son air méprisant, se transforma en agacement. Sa voix était désagréable à entendre et son visage montrait une forme de dégout vis à vis de moi.

Ma Nouvelle VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant