Le comte de Monte Cristo { Escale }

Escale

Voici une fiction écrite après que j'ai été voir le film Le comte de Monte Cristo... Que dire, un des meilleur film français que j'ai vu !!

La fin était un peu trop frustrante à mon goût (mais fidèle à l'entité du livre)

Ce film me hante encore donc j'ai décidé d'écrire une suite hypothétique... Qui se passe 1 an après.

Voilà, j'y ai mis toute mon âme...
Bonne lecture !

Il n'y aura qu'un chapitre je pense 🤔

°•°•°•°•°•°•°

Un carrosse tiré par deux chevaux blancs aux crinières luisantes, avance lentement sur un chemin de campagne sinueux. Le soleil de fin d'après-midi inonde les collines environnantes de lumière dorée, faisant scintiller les champs de lavande qui bordent la route.

Les roues du véhicule grincent légèrement sur les cailloux du chemin, et les oiseaux chantent dans les arbres centenaires qui forment une allée naturelle.

Le parfum des herbes sauvages se mêle à celui du foin fraîchement coupé, transportant avec lui une promesse de tranquillité et de fraîcheur...

À l'intérieur du carrosse, derrière les rideaux de soie, un voyageur mystérieux observe les ombres des montagnes se fondre dans le crépuscule naissant, l'homme fixait le paysage, perdu dans ses songes, quand une voix se fit entendre:

-" Monsieur nous approchons du château de Morcef, je ne sais pas ce que vous y venez faire, mais vous savez il n'y a plus grand monde depuis la mort du comte feu le père de la comtesse" dit le cochet.

-" je viens voir quelqu'un que je n'ai pas vu depuis longtemps..." Dit-il à lui-même, "... arrêtez-vous là"

-" quoi ? Mais le château est encore à deux lieux, vous n'allez quand même pas marcher ?!" Dit l'homme en stoppant la diligence.

L'homme sorti du véhicule et s'engagea sur le chemin, il depasse le véhicule et lança une pièce au cochet.

-" ne vous en faites pas, je marcherais..."

-" vous êtes sûr ?!" Demanda-t-il, consterné par son comportement, mais l'homme était déjà loin.

Il haussa les épaules et rebroussa le chemin, laissant l'homme disparaître à l'horizon.

Après un an en mer, Edmond Dantès, dit le comte de Monte Cristo est revenu sur ses terres de naissances.

Les voyages avaient été longs et éprouvants, marqués par des tempêtes furieuses, des escales dans des ports lointains, et la découverte de terres inconnues.

Mais désormais, alors que les arbres défilaient devant ses yeux, le monde des vagues et des horizons infinis s'effaçait peu à peu de son esprit pour laisser place à l'odeur familière des champs et au chant des cigales. Lorsque ses pas s'arrêtèrent enfin devant l'entrée du domaine, un vieux manoir en pierre couvert de lierre, le voyageur souffla.

Ses bottes usées par les ponts de son navire touchèrent à nouveau la terre ferme de sa jeunesse.

Il se tenait un moment immobile, respirant l'air doux du sud de la France, comme s'il cherchait à retrouver les sensations qu'il avait laissées derrière lui des années plus tôt. Sa peau Légèrement hâlée par le soleil, ses yeux, autrefois jeune et ambitieux, portait maintenant un regard plus profond, chargé de souvenirs d'aventures et d'une paix gagné par ses voyages qui avait fait suite à sa prise de vangeance, il y a un an de cela.