Sous haute protection T.2 [Gabriel Attal Fanfiction]

Bonus II

Le matin est encore jeune, et la lumière douce du soleil se faufile à travers les rideaux de la salle de bain. Aliénor et Gabriel décident de partager une douche, un rituel qu'ils ont doucement instauré dans leur quotidien. L'eau chaude ruisselle sur leurs corps tandis qu'ils se glissent sous le jet. Gabriel, les cheveux trempés, passe ses mains sur les épaules d'Aliénor, les faisant glisser doucement sur son dos.

— On commence à prendre l'habitude de ces douches à deux, plaisante Gabriel avec un sourire taquin.

Aliénor éclate de rire en attrapant le gel douche, ses doigts effleurant volontairement le torse de Gabriel.

— Ça ne me dérange pas du tout, au contraire, répond-elle en commençant à masser ses épaules, savourant la texture de sa peau sous ses doigts.

La vapeur emplit la pièce, créant une atmosphère à la fois intime et envoûtante. Aliénor laisse l'eau couler le long de ses cheveux tandis que Gabriel l'observe, fasciné par la façon dont chaque goutte glisse sur son visage, ses lèvres, et le long de son cou. Leurs regards se croisent, et une tension palpable s'installe, mêlant désir et tendresse.

— Tu me rends fou, murmure Gabriel, ses mains se posant sur les hanches d'Aliénor, la rapprochant lentement de lui.

Aliénor frissonne à son contact, ses mains se posant à plat sur son torse avant de remonter le long de ses pectoraux. Elle trace des lignes imaginaires sur sa peau, suivant les contours de ses muscles. L'eau chaude qui coule sur eux amplifie chaque sensation, rendant chaque geste plus intense.

— J'aime quand tu me touches comme ça, souffle-t-elle en rapprochant son visage du sien, leurs lèvres à quelques centimètres de se rencontrer.

Gabriel répond en capturant ses lèvres dans un baiser lent et passionné. Leurs bouches se retrouvent, s'explorent avec une délicatesse qui contraste avec l'intensité de leur désir. Leurs mains se perdent sur les courbes de l'autre, leurs corps se rapprochant instinctivement. L'eau chaude continue de couler, les enveloppant dans une bulle où seuls comptent leurs gestes et leurs soupirs.

Aliénor passe ses bras autour de son cou, le tirant encore plus près. Leur peau glisse l'une contre l'autre, amplifiant les frissons qui parcourent leurs épidermes. Leurs baisers deviennent plus profonds, plus affamés, témoignant de l'ardeur qu'ils peinent à contenir.

Leurs rires et murmures se mêlent aux bruits de l'eau, rendant l'instant à la fois complice et sensuel. Ils se détachent finalement à contrecœur, se souriant avec une tendresse empreinte de désir.

— Je crois qu'on va passer un bon moment ici, dit Gabriel en la serrant contre lui, savourant chaque seconde de cette proximité.