La chute

Cette ville est...

       Le voyage était long TRÈS LONG. Et quand nous étions enfin arrivé, J'avais qu'un seul mot à la bouche : IMMENSE. C'est vrai quoi la ville est géante par rapport au petit village de 100 habitants où j'habitais, c'était pas la même. J'allais me perdre c'était sûr en plus il y a plein de petite rue partout. Comment j'allais faire pour aller au collège toute seule il y a aux moins 10 bus différents. Enfin, si j'allais y aller en bus, j'irais peut être à vélo, à pied ou en voiture ou même en bateau ou en avion qui sait... Comment savoir,  on ne me l'avait pas dit. Et hop une raison en plus d'en vouloir aux parents, je comprends pas comment Léa et Paul ont pu leur pardonner. Moi je n'avait qu'une seule envie c'était de leur crier dessus et d'aller vivre chez maminette.

    Soudain la voiture s'arrêta, je regardais à la fenêtre et il n'y avait aucun stop. Nous étions arrivés. Ma mère ouvrit le portail avec une clé électronique et la voiture entra dans le jardin. J'enlevais mes écouteurs tout en regardant la maison avec la bouche grande ouverte : elle était belle, VRAIMENT belle. Je commençais à comprendre le choix de mes parents. Il y avait un grand jardin avec deux balançoires et un toboggan, une terrasse ou nous avions accès grâce à une véranda ou des escaliers et à côté il y avait l'entrée.

        Paul courut jusqu'à l'entrée et essaya tant bien que mal d'ouvrir la porte fermée à clé. Quand je vous disait qu'il était sans cervelle, ce n'était pas pour rire. Le reste de la famille descendit de la voiture y compris moi. Ma mère prit sa clé et ouvrit la porte et il y avait une entrée avec une grande arche. La maison était déjà meublé. Je comprenais mieux pourquoi après avoir fait nos carton nous étions resté chez mamie tout le reste du mois de juillet. Nous avons fait le tour de la maison. La véranda c'était notre salon et le salon était devenu une salle de cinéma/jeux vidéo, TROP GENIAL.

            Nous sommes montés à l'étage est j'ai couru vers ma chambre et j'ai éclaté de joie : ils avaient garder mon lit en hauteur pour mettre en dessous mon bureau avec mon ordi portable et j'avais une chaine hi-fi et un dressing avec des sacs de couchage et ma mère m'a dit que je pourrais faire des soirées pyjama avec Lou et Johanna pendant les vacances même si elles pourraient aussi dormir dans la chambre d'amis qui serait dans mon imagination plus une salle de jeu pour faire des actions ou vérité sur le canapé-lit. Je suis allée faire un câlin et m'excuser au près de mes parents. Au final c'est pas si mal; quoi tout le monde a le droit de changer d'avis. 

             Je suis retourner dans ma chambre pour déballer mes cartons en écoutant de la musique sur ma chaîne hi-fi. J'avais un mois pour finir de tout déballer donc j'avais plus de temps que pour emballer. Et pour la première fois je n'entendais que la musique et moi. Il n'y avait pas Paul pour me demander de jouer avec lui ni Léa qui écoutait des tik-tok sans écouteurs. Non il y avait que moi et c'était à la fois bien et bizarre. C'était nouveau pour moi il allait falloir que je m'y habitue. Enfin, j'ai parlé trop vite quelqu'un toque à la porte . Je n'ai pas répondu peut-être qu'il partira. Mais finalement c'était Léa et elle me proposa d'aller se promener en ville. J'ai accepté, cela me permettra de me repérer dans cette ville GÉANTE. En plus maman nous a donné dix euros pour prendre à manger. Nous sommes sorties de la maison et il y avait Paul qui pleurait car maman ne voulait pas le laisser venir, ce qui nous arrangeait, nous ne voulions pas d'un gamin dans nos pattes mais il a finit par faire du toboggan dehors. 

        En ville nous sommes allées acheter des esquimaux artisanaux, perso j'ai prix noix de coco et Léa a pris framboise. Et on a discuté de nos copines, nos passions et de nos nouvelles chambres... C'était très agréable je me sentait vraiment proche d'elle. Quatre ans d'écart c'est pas tant que ça finalement. Quand on avait fini nos glaces nous sommes allées au skate-park car d'après Léa, on allait y rencontrer des gens "cools". Je ne savais pas se qu'étais sa définition de "gens cool" et cela m'inquiétais. Arrivées au skate-park, il y avait que trois jeunes adultes d'au moins vingt cinq ans. Alors nous avons vite fait demi tour.

             Nous sommes retournées à la maison. Et chacune est allée dans sa chambre donc j'ai continué ce que j'avais commencé : c'est à dire ranger ce qui avait dans les cartons en écoutant de la musique. Je croyais que déballer des cartons serait facile mais une semaine avant la rentrée je n'avais pas encore fini de tout déballer. J'ai dû faire une pause dans mon rangement pour aller faire les courses pour la rentrée. Tout le monde a eu un nouveau sac, une nouvelle trousse et les fournitures que nous avions besoin. Puis nous sommes allés tous ensemble voir nos écoles, j'allais aller au collège à PIED. Genre à pied en traversant des routes et tout, Maman m'a dit que toute la famille irait travailler à pied et qu'il fallait bien que je retiennes la route car j'allais y aller toute seule car il fallait qu'elle accompagne Paul à l'école et Papa serait déjà parti travailler. Heureusement Léa m'a dit qu'elle pourrait m'accompagner le premier jour car sa rentrée était un demi heure plus tard. Je l'adores, nous commencions enfin à nous rapprocher.

        La nuit j'ai eu du mal à m'endormir, c'était la rentrée et je n'arrêtais pas de me faire des films. J'avais peur de ne pas arriver à me faire des amis et d'avoir des professeurs horribles. Le stress ne voulait pas partir j'ai dû m'endormir vers vingt trois heures.

            Demain se sera la rentrée et je stressais énormément mais apparemment le premier jour d'école est le premier pas vers une grande aventure.