Chapitre 25

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Le lendemain matin, des soldats ont frappé à ma porte. Je me suis vite préparé et je suis sorti. Ils étaient 5, armés de blasters qui étaient sur le mode létale.

" Dois je en conclure qu'ils ont autorisation de me tuer ?"

Celui qui paraissait être le chef de la petite troupe prit la parole.

- Commandant de frégate Marcus, vous êtes attendus à la cour martiale pour....

- Je sais très bien pourquoi vous venez me les briser dès le matin, alors abrège.

Il me regarda un peu perplexe.

- Très bien, dit-il, suivez-nous.

Un des hommes s'avança pour me mettre des menottes.

- Vous comptez vraiment me mettre ça ?

- Euh.... Ce sont les ordres.

- Eh ben on va s'en passer pour aujourd'hui, de toute façon je ne compte pas me sauver.

- Laisse, dit le chef, de toute façon, tu sais très bien qu'on ne peut rien faire.

Le soldat recula, un peu effrayé.

Ils m'ont escorté à travers le quartier 7 et m'ont fait monter dans un tram-tube. Je ne l'avais jamais pris, premièrement parce que tout ce dont j'avais besoin était proche de chez moi, et deuxièmement, ça me rappelle mon train de vie sur l'astéroïde. Sur le chemin, l'un des soldats qui m'accompagnait m'a demandé.

- Pourquoi est-ce que vous vous laissez faire ?

- Quoi ?

- Tout le monde dit que vous êtes très puissant alors, pourquoi vous nous laissez vous embarquer ?

- Parce que je n'ai aucune envie d'aggraver mon cas. Tu as raison, il existe très peu de gens ici capables de me forcer à coopérer, mais ces mêmes personnes n'auront pas la bonté de seulement frapper à ma porte pour me réveiller.

- Je vois.

Dix minutes plus tard, nous sommes arrivés au palais de justice. Enfin, c'est le nom qu'on lui à donné, parce que la justice en vrai, chacun est libre de l'appliquer comme il le veut, tant qu'il ne se fait pas prendre. Cette bâtisse était surtout utilisée pour juger des crimes connus, de gens connus, comme moi. C'est ce jour là, l'atmosphère du vaisseau était un peu glauque, nous étions loin de toute étoile, et le Titania ne fonctionnait donc que grâce au cœur de chrofallium du vaisseau. Cette lumière artificielle donnait au bâtiment noir, une aura plus sinistre que d'habitude, et l'intérieur n'as pas aidé. Tout paraissait étrangement petit, rien d'étonnant cela dit, vu que ce bâtiment était certainement le plus petit de tout le vaisseau. Il y avait trois salles de procès et une spéciale dédiée aux militaires et aux gradés. Cette salle était tapissée de rouge et était illuminée par des lampes électriques bleues. Ce choix, couplé à l'obscurité ambiante, était destiné à masquer les visages des juges de la vue des accusés. Mais cette fois-là, il n'y avait aucun doute sur les identités de ceux qui étaient assis sur les sièges des juges et des jurés.

- Asseyez vous là, me dit le soldat qui m'accompagnait en me désignant une chaise juste en face de la tribune.

Je me suis exécutée et j'ai attendu. Puis la voix d'Absalom se fit entendre, cette voix lointaine, déformé par son masque.

- Va tu nous faire l'affront de demander pourquoi tu es ici ?

- Non, je suis peut être un peu insolent quand je m'y met mais j'ai mes limites.

- Bien, alors entrons dans le vif du sujet, pourquoi tu t'est permis de quitter la réunion sans autorisation ?

- Là en l'occurrence, c'est vous qui me faites une insulte en me posant cette question.

C.O.D.E : Comment On Devient EmpereurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant