Chapitre 2

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Djibril.

" Laisse toi tomber, retire ces chaînes qui te freine"

Le pied sur l'accélérateur, je mets le turbo. Mon cerveau est près de l'explosion.

Je sais déjà que c'est perdu d'avance, mais je ne lâche rien.

D'un côté je suis soulagée de savoir que je ne l'es pas renverser, d'un autre j'ai la haine car elle n'aurait jamais dû être là.

J'ai la haine car sans elle, je serais gagnant.

A cause d'elle, j'ai perdu.

Je souffre de frustration et je passe ma main dans ma barbe; elle sort d'où sekhef al-juhaim!??(Bordel de merde)

J'arrive rapidement au point d'arriver avec un temps de retard, mon adversaire qui est près de sa voiture me nargue officiellement, acclamé par son troupeaux à lui, j'entends des "bouh" des personnes mécontentes de mon échec, ils ont dû parier sur moi.

Malheureusement pour eux, ça me passe au-dessus de la tête.

Le visage serré, intérieurement je cherche une solution à ce pétrin, je ferme les yeux un court instant en essayant de me contrôler. Je sors de ma voiture et claque violemment la portière et m'approche d'un pas nonchalant et surtout rassurant, armé de mon masque de froideur habituel.

Un seul regard de ma part et le silence est le mot maître. L'ambiance est plutôt tendue, je lui fais face.

– Ça fait quoi de perdre Dahir? Me nargue Dante, mon adversaire pour cette course.

A ce que je me souvienne, Dante a toujours été un ennemi, nous courser ensemble a vu d'œil mais c'est juste une question d'ego et de rivalité, bomber le torse et témoigner qui est le meilleur d'entre nous, et nous réglons ça dans la course enfin de nous départager et d'éviter une quelconque autre alternative.

Dès le bas âge, il y a eu cette "guerre" entre nous. Plutôt ridicule mais que dire?

Déjà heureux que je le considère comme mon adversaire, tout le monde n'a pas l'estime de courser avec moi. Il a les couilles pour, et c'est tout, alors vouloir se la jouer gagnant, c'est perdu d'avance.

J'ai les sourcils froncés face à son audace, et ça ne me fait pas rire, non. Il supprime les quelques pas qui nous séparaient, le torse bombé et un large sourire coller a la gueule. Il ne va pas apprécier jouer dans ce terrain la car dans tous les cas, il finira perdant.

Je le tois de haut en bas avec un regard rempli et mépris qui n'a pas l'air de lui plaire, mais qu'est-ce que je m'en tape!

j'ai raté cette manche mais c'est la première et dernière fois qu'un connard mal baisé comme lui me devance.

– Ne fais pas le petit malin avec moi, t'as gagné juste parce que je l'ai voulu et maintenant j'aurais ma revanche, cette manche ne compte pas. Articulais-je avec assurance, un sourire au coin. Je me tiens fièrement devant lui ne laissant aucune contestation dans la voix.

Et bien non c'était pas du tout voulu, j'improvise espérant garder la face oui.

Ses sourcils se froncent immédiatement, il sert les points et souffle de mécontentement.

Oula..

– Comme tu le dis si bien, j'ai gagné. Et a la loyale, alors j'ai tous mon droit de refuser, je ne me suis pas fait déconcentrer par une gonzesse, moi, c'était TON choix alors la manche tient toujours..

Il a un problème avec son slip ou quoi?

D'un ton arrogant, il me balance ça dans droit mon ego et ca a le réflexe de me chauffer et à un point..

WAITRESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant