Thème : Attends
Musique : Once again, Clann
Couleur :
Attends...
Ne pars pas,
Pas si vite,
Ou peut-être qu'il vaut mieux...
Que tu ne te retournes pas.
Rencontre bleue,
Un soir de confinement,
Mes yeux sur tes mots,
Je me sens plus lumineuse que jamais,
J'exulte d'un sentiment tout particulier
Je crois que je suis ivre de vie
Il faut dire que j'ai trouvé
Une âme qui sait lire dans la mienne
Mes vers, milliers de lettres que je t'ai écrites,
Bien avant que l'on ne se connaisse,
Tes yeux, miroirs de mon âme
M'ont exprimé bien avant que l'on ne s'entr'aperçoive.
J'ai vu ta silhouette peindre des nuages
Bien avant que tu ne me racontes à quoi elle ressemble.
Je t'ai voué un quelque chose d'étrange, fragile et bruyant
Un peu de mon coeur bien avant qu'il ne tremble,
Je t'ai voué le nom des étoiles et de la Poésie,
Je t'ai appelé Luciole avant que tu ne sois l'Hirondelle,
Je t'ai enveloppé de mystères et de beauté suave
Sans m'en apercevoir,
Je t'ai construit des miracles
Sans savoir qu'ils finiraient par m'effrayer.
Attends, ne pars pas,
Je voudrais que tu saches...
Tu conjugues mon cœur au féminin,
Et je peine à imaginer ma mère en sourire,
Je t'ai blessé sans doute par des silences
Dont j'aurais dû te protéger,
Je n'ai pas vraiment compris ton âme
Je crois qu'elle me fascine dans ce qu'elle a de flou,
Mais je n'ai jamais voulu que mon esprit perdu
Te frustre ou te blesse en évitant le son de ta voix,
Je sais que tu es de ces âmes libres et vacillantes
Qui rendent la poésie électrique et le monde tangible,
Il y a de quoi s'apeurer, tu le sais,
Moi, l'amour, je l'ai détesté bien des fois
Quand il m'arrachait la poitrine et l'envie d'exister,
T'aimer, c'est tout t'abandonner,
Je l'ai compris bien avant que cela n'ait le droit à la réalité.
Je ne sais qu'exister en brisure de vie,
Et bien souvent, je me demande
Comment j'ai pu parvenir jusqu'ici.
Attends ne pars pas,
Ou peut-être qu'il vaut mieux que tu ne te retournes pas...
Tu sais, de toute façon, tu n'es pas oubliable,
Tu fais partie du Rêve, intensément,
Ton nom a le parfum de la poésie,
Et ta silhouette nourrit mon imaginaire.
Je suis terrifiée,
Tu es l'évidence sourde,
Je ne veux pas te blesser,
Tu es l'incandescence vitale,
Je ne veux pas me blesser,
Tu es le secret désabusé d'un poème égaré,
Je ne veux pas que ces mots soient nos derniers.
Attends, ne pars pas...
Si l'avenir est trop tremblant,
Viens, agissons comme autrefois.
Ce qui doit exister adviendra,
Le reste s'éclipsera,
Le temps nous répondra.
Je ne suis que doute,
Mais j'ai la certitude de ton importance,
Je ne sais pas agir,
Mais un jour, j'ai su sans savoir,
Parce que tu disais sans dire.
Faut-il oublier ?
Je ne me sens pas à la hauteur
De ce que j'aurais voulu être à tes yeux.
Quand j'y songe, je ne respire plus
La tête sous l'eau,
Je n'achève pas d'y penser.
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Quinze minutes
PoetryJe me lance un petit défi que vous pouvez reprendre si cela vous dit : Écrire 15 minutes tous les jours. Un thème imposé Une palette de couleur pour m'inspirer (générer au hasard). Et une musique que je choisis pour me guider. Il s'agira pour la plu...