12/09/24 : Attends

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Thème : Attends

Musique : Once again, Clann

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Attends...

Ne pars pas,

Pas si vite,

Ou peut-être qu'il vaut mieux...

Que tu ne te retournes pas.


Rencontre bleue,

Un soir de confinement,

Mes yeux sur tes mots,

Je me sens plus lumineuse que jamais,

J'exulte d'un sentiment tout particulier

Je crois que je suis ivre de vie

Il faut dire que j'ai trouvé

Une âme qui sait lire dans la mienne

Mes vers, milliers de lettres que je t'ai écrites,

Bien avant que l'on ne se connaisse,

Tes yeux, miroirs de mon âme

M'ont exprimé bien avant que l'on ne s'entr'aperçoive.

J'ai vu ta silhouette peindre des nuages

Bien avant que tu ne me racontes à quoi elle ressemble.

Je t'ai voué un quelque chose d'étrange, fragile et bruyant

Un peu de mon coeur bien avant qu'il ne tremble,

Je t'ai voué le nom des étoiles et de la Poésie,

Je t'ai appelé Luciole avant que tu ne sois l'Hirondelle,

Je t'ai enveloppé de mystères et de beauté suave

Sans m'en apercevoir,

Je t'ai construit des miracles

Sans savoir qu'ils finiraient par m'effrayer.


Attends, ne pars pas,

Je voudrais que tu saches...

Tu conjugues mon cœur au féminin,

Et je peine à imaginer ma mère en sourire,

Je t'ai blessé sans doute par des silences

Dont j'aurais dû te protéger,

Je n'ai pas vraiment compris ton âme

Je crois qu'elle me fascine dans ce qu'elle a de flou,

Mais je n'ai jamais voulu que mon esprit perdu

Te frustre ou te blesse en évitant le son de ta voix,

Je sais que tu es de ces âmes libres et vacillantes

Qui rendent la poésie électrique et le monde tangible,

Il y a de quoi s'apeurer, tu le sais,

Moi, l'amour, je l'ai détesté bien des fois

Quand il m'arrachait la poitrine et l'envie d'exister,

T'aimer, c'est tout t'abandonner,

Je l'ai compris bien avant que cela n'ait le droit à la réalité.

Je ne sais qu'exister en brisure de vie,

Et bien souvent, je me demande

Comment j'ai pu parvenir jusqu'ici.


Attends ne pars pas,

Ou peut-être qu'il vaut mieux que tu ne te retournes pas...

Tu sais, de toute façon, tu n'es pas oubliable,

Tu fais partie du Rêve, intensément,

Ton nom a le parfum de la poésie,

Et ta silhouette nourrit mon imaginaire.

Je suis terrifiée,

Tu es l'évidence sourde,

Je ne veux pas te blesser,

Tu es l'incandescence vitale,

Je ne veux pas me blesser,

Tu es le secret désabusé d'un poème égaré,

Je ne veux pas que ces mots soient nos derniers.


Attends, ne pars pas...

Si l'avenir est trop tremblant,

Viens, agissons comme autrefois.

Ce qui doit exister adviendra,

Le reste s'éclipsera,

Le temps nous répondra.


Je ne suis que doute,

Mais j'ai la certitude de ton importance,

Je ne sais pas agir,

Mais un jour, j'ai su sans savoir,

Parce que tu disais sans dire.

Faut-il oublier ?

Je ne me sens pas à la hauteur

De ce que j'aurais voulu être à tes yeux.

Quand j'y songe, je ne respire plus

La tête sous l'eau,

Je n'achève pas d'y penser.


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