Empêtrée dans mes propres plumes,
J'aimerais voler,
Mais la cime des arbres paraît bien haute
Quand on a perdu l'habitude de la survoler.
Mon plumage délavé ressemble à un paysage déserté,
J'ai perdu quelque chose sans savoir quoi,
Je l'ai longtemps cherché sans savoir où,
J'ai renoncé sans savoir pourquoi,
Un oiseau sans liberté
C'est comme un poème sans vie,
Mais si j'ai perdu l'allégorie,
Il faudra bien continuer à vivre,
Je crois que je cherche une vérité qui n'existe pas,
Qu'il n'y a que dans les sillages de nos pas
Que fleurissent les évidences
Mais qu'elles n'existent
Que si l'on ne se retourne pas.
Mais les oiseaux ont beau migrer,
Aux premières neiges fondues
Les voilà qui reviennent nous peupler.
Peut-être que les évidences qui fanent,
Donnent les meilleurs fruits de vie
Quand on renonce au parfum de la certitude.
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Quinze minutes
PoesiaJe me lance un petit défi que vous pouvez reprendre si cela vous dit : Écrire 15 minutes tous les jours. Un thème imposé Une palette de couleur pour m'inspirer (générer au hasard). Et une musique que je choisis pour me guider. Il s'agira pour la plu...