Chapitre 18 : Toi et moi contre le reste du monde.

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Lénie 

Les jours passées au sein du château m'ont fait le plus grand des bien. Mon séjour à l'hôpital, était interminable, même dans ce fichu coma qui est maintenant derrière moi. J'ai retrouvé mes amis qui étaient si inquiets, retrouver leur énergie, leurs rire, m'aident à guérir. Ils sont tous au petits soins avec moi et s'assurent que je manque de rien. Enfin presque, le repos imposé m'a dispensé de danse, c'est toute ma vie danser donc je les regarde avec dépit sur le banc. Malika m'a trouvé une petite mission en attendant mon rétablissement complet je suis donc son assistante, et je peux aider mes camarades. 

 — Victorien, sois plus fluide dans tes mouvements, on dirait robocop qui danse ! 

Ma remarque fais éclater de rire toute la promo, et le concerné rougit. Mais il s'améliore de jours en jours et c'est un vrai bonheur de les voir tous progresser un à un. J'observe tout autour de moi lorsque mon regard se pose sur Héléna, ma Héléna. Elle est si belle...

Lénie ! Lénie... Lénox ! Crie t'elle, voyant que je ne réagis pas. Ça me sors de mes pensées.

Hein ? quoi ? bafouillais-je. 

Ça va la vue je ne te dérange pas trop ? Tu en as encore au coin de la bouche. Me mime t'elle s'imaginant un filet de bave. 

Je m'en suis pas rendue compte, désolée... 

Elle rit. Son rire m'avait manqué lui aussi quand j'étais là bas. 

Mais c'est pas grave ! reprend-elle, ça ne me dérange pas, surtout pas toi.... ajoute t'elle avec un sourire en coin. Mais concentre toi aussi sur le cours ! 

Oui madame ! Je mime le salut militaire ce qui la fait sourire. 

Le cours de danse se termine et Héléna m'interpelle. Elle m'emmène dans un endroit à l'écart du château, un endroit que je ne connais pas du tout. Le soleil éclairait son visage et ses yeux d'un bleu océan, brillaient de mille feux, lorsque mon regard se plongea dans le sien. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'avait emmené ici. Mon regard rempli de question lui décrocha un sourire. Elle dépose sa main sur ma joue, me regardant tendrement. 

Je t'ai emmenée ici, car l'amour que je ressens pour toi est plus fort que tout, j'aimerai être près de toi à tout instant, vaincre les grands tourments, et rester avec toi, vivre l'amour fou, car j'ai tellement vu ta vie défiler devant mes yeux, car j'ai eu si peur de te perdre ce jour là, je ne supporterai pas d'être encore loin de toi et de passer une nuit sans toi, c'était interminable... 

Les larmes d'Héléna commencent à couler sur ses joues. 

Je t'aime Lénie, Je t'aime si fort putain ! Je veux profiter avec toi de chaque jour qui passent ! Et je sais qu'on doit faire attention aux caméras, mais viens avec moi... Elle me prend la main d'un pas entraînant.

— Hélé... Qu'est ce que tu fais ? 

— Ne pose pas de questions Lénie. Elle n'a jamais été aussi sûre d'elle. 

Elle s'arrête sur la terrasse du château pile devant une caméra. Elle s'avance vers moi, nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres de combler se vide entre nous. Lorsque mon regard se perds dans le sien sentant sa respiration sur moi...

On ne devrait pas... Je lui murmure. 

Héléna me pose son doigt sur ma bouche. Avant d'y coller ses lèvres tendrement sur les miennes. Ce baiser tellement doux mais rempli de passion, me fait ressentir tellement de frissons et je sens la chaleur me monter aux joues. À bout de respiration elle se détache de moi. 

J'en ai plus rien à foutre Lénie. C'est toi et moi à présent contre le reste du monde. J'ai eu si peur de te perdre, le temps n'attends pas. 

Elle se retourne vers les caméras. 

 J'aime réellement cette fille et j'en pouvais plus de me cacher, elle est mon monde, mon univers, j'ai failli la perdre une fois pas deux. Maintenant que la France entière est au courant je vais pouvoir l'aimer pleinement et à sa juste valeur, car elle ne mérite pas un je t'aime micro coupé, un baiser à l'abri des regards, non la femme que j'aime mérite d'être aimée au grand jour et dans la lumière. 

Je pleure face aux mots d'Héléna, jamais elle avait pris le courage de prendre une telle décision je l'aime tellement. 

— Je t'aime si fort mon coeur...tu es complètement folle mais c'est pour ça que je t'aime ! Merci de me faire vivre tout ça. 

***

La journée continue dans le calme, les cours et les répétitions s'enchaînent et on ne se cache plus j'ose tenir la main de celle que j'aime sans me préoccuper de ces caméras, j'ose l'embrasser grâce à son discours, j'ai plus peur et je peux me sentir libre ! 

En pleine répétition pour notre évaluation Candice débarque en courant. 

Les filles ! Les filles ! Dit-elle toute essoufflée. 

Que se passe t'il ? Je demande.

Je crois que vous êtes dans la merde... annonce t'elle d'un regard inquiet. votre dinguerie de ce matin n'est pas passée inaperçue... Le directeur demande à vous voir...

Ça sent pas bon, mais pas bon du tout... Je commence à stresser. C'est pas bon pour mon état de santé mais heureusement que Héléna arrive à gérer la situation. Elle me propose dans un premier temps d'y aller seule. Mais je refuse catégoriquement. 

Mon coeur, Si hélénie à un problème c'est à deux qu'on va aller l'affronter ! C'est nous deux contre le reste du monde tu as dit ! 

Euh...Oui...mais tu...

Il n'y a pas de je, c'est toi et moi ensemble ! 

Elle me sourit, même si je sens dans son regard qu'elle n'est pas rassurée du tout, moi non plus d'ailleurs, mais je reste forte pour elle... On se dirige vers le bureau du directeur qu'est-ce qu'il a à nous dire ?  

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Coucou, c'est la première fois en 18 chapitres que je prend la parole. Est-ce que la FF vous plaît ? Quelles sont vos impressions ? Et qu'attendez vous pour la suite ? 

Ça sent le drama pour Hélénie... Est-ce qu'elles vont réussir à gérer la situation ? 

Vous avez repéré les petites refs du single de Lénie ? 

Gros bisouuuuus ! 

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