10. Ou pas !

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Pdv Shoto


Je n'aurais jamais dû me barrer comme ça, mais je ne savais pas quoi faire d'autre. Quand il m'a demandé s'il m'intéressait, j'ai cru revoir Hideaki, qui m'a posé exactement la même question à l'époque.

Cette fois, je n'avais pas envie de tenter de m'expliquer, de faire comprendre à Denki que ça ne changeait rien à notre amitié. Perdu pour perdu, j'ai préféré seulement m'excuser et partir.


Depuis, il m'évite, ce qui confirme qu'il m'aurait rejeté si je m'étais déclaré et qu'il n'envisage pas non plus qu'on reste amis. 

Je continue d'espérer qu'il lui faut simplement du temps et qu'ensuite, on pourra renouer, même si notre amitié ne sera sûrement jamais plus pareille.


Izuku : Non Kacchan, je te le dis, qu'il ne le sente pas ne peut que vouloir dire que c'est son âme-sœur


Katsuki : Alors pourquoi il l'aurait rejeté ? Ça n'a aucun sens, ce gars doit forcément être attiré par lui aussi, ça marche dans les deux sens, que je sache


Izuku : C'est bien pour ça que je lui ai dit qu'il avait sûrement mal compris


Katsuki : Cette andouille ferait mieux de se déclarer, au moins il serait fixé


Je rêve ou ces deux gars dans le hall parlent de...


Shoto : Excusez-moi, vous parlez de Denki ?


Izuku : Heu...


Shoto : S'il pense que je l'ai rejeté, il a effectivement compris de travers... et moi aussi apparemment


Katsuki : Ah ! Tu vois ! Je l'avais dit, ils sont deux abrutis persuadés que l'autre l'a rejeté alors que pas du tout


Shoto : Il est où ?


Izuku : Il est rentré tôt pour jouer à la console sans te déranger


Shoto : Merci beaucoup


Katsuki : Cette fois, sois clair avec lui, utilise des mots simples et sans possibilité de quiproquo, sinon t'as une chance sur deux qu'il capte encore de traviole


Shoto : Promis


Je cours à perdre haleine jusqu'à notre bâtiment et tambourine à sa porte. Évidemment, il pense que c'est pour le bruit, mais surtout, il a la trouille de m'ouvrir, alors j'insiste et enfin, sa bouille apeurée apparaît.


Shoto : Je peux entrer ?


Denki : Heu... oui, vas y


Il tente de fuir vers son salon, mais je lui saisis le bras et l'oblige à me faire face. Je lui prends les mains doucement pour lui faire comprendre que tout va bien.

Tonari no ōkami [TodoKami]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant